Que ce soit la première ou la dixième, acheter une voiture, ça ne se décide pas à la légère. C’est même l’un de ceux que les Pulseurs engagés sur la plateforme de co-idéation EDF Pulse & You ont désigné comme « un moment de vie ». Et dans ces moments-là, un petit coup de pouce est parfois le bienvenu. Si vous avez décidé de passer à l’électrique en 2023, voici donc quelques points à noter.


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    Alors que le marché automobileautomobile est en difficulté -- en recul en 2022 de près de 8 % par rapport à 2021 --, la voiture électrique tire son épingle du jeu. Même si nous sommes loin de ce qui se passe en Norvège, par exemple -- où 80 % des véhicules neufs vendus en 2022 étaient électriques --, elle a atteint un record de part de marché. Avec plus d'une immatriculation sur dix concernant une voiture 100 % électrique. Et les spécialistes s'attendent à une croissance historique pour 2023.

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    D'abord parce que, le président de la République l'avait annoncé à l'occasion du Salon de l'auto, le bonus écologique pour l'achat d'une voiture électrique est passé, en ce 1er janvier 2023, de 6 000 à 7 000 euros. Du moins pour les ménages les plus modestes, « la moitié des Français ». Et à condition que le prix du véhicule reste en dessous des 47 000 euros. Ces mêmes ménages pourront d'ailleurs bénéficier d'une location de voiture électrique à 100 euros par mois dès le deuxième semestre de cette année. C'est l'un des coups de pouce dont vous pouvez débattre sur la plateforme de co-idéation EDF Pulse & You en ce moment. Une aide qui pourrait encourager certains à passer à la mobilité électrique.

    Le saviez-vous ?

    Depuis plus de 5 ans maintenant, la plateforme de co-idéation EDF Pulse & You rassemble des chefs d’entreprise, des start-up et des particuliers. Ils sont plus de 10 000 inscrits. Et ils ont la volonté commune de travailler à construire un futur meilleur. Sur la plateforme, ils échangent leurs expériences et leurs réflexions sur des thèmes variés.

    Vous aussi, vous êtes invités à participer à ces discussions d’avenir. Pour cela, il suffit de créer un compte. Vous pourrez alors poster vos idées et voter pour les meilleures contributions. Vous aurez même la possibilité de remporter l’une ou l’autre des récompenses réservées aux Pulseurs les plus créatifs comme le prêt d'une voiture électrique pour 2 jours ! 

    Notez qu'en revanche, le bonus écologique diminue pour les ménages « les plus aisés », passant de 6 000 à 5 000 euros. Ils perdent aussi le bénéfice de la prime à la conversion. Alors que pour les plus modestes, troquer son véhicule thermique contre une voiture électrique sera désormais récompensé non plus de 5 000, mais bien de 6 000 euros. Pour ceux qui se situent dans une tranche intermédiaire, la prime à la conversion devient fonction de la distance parcourue chaque année avec ce véhicule pour des raisons professionnelles. Entre 2 500 et 6 000 euros.

    © Sashkin, Adobe Stock
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    Le barème du malus écologique -- une majoration du coût de la carte grise --, de son côté, se durcit un peu plus. Les voitures sont désormais concernées dès 123 grammes de CO2CO2 rejetés par kilomètre -- contre 128 gCO2/km l'an dernier encore. La majoration est alors de 50 euros, mais elle augmente rapidement à chaque gramme de CO2 supplémentaire. © Sashkin, Adobe Stock

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    Des coups de pouce pour passer à la voiture électrique

    D'autres coups de pouce un peu plus ciblés sont destinés à ceux qui font le choix de la voiture électrique en 2023. Une prime supplémentaire de 1 000 euros à l'achat d'un tel véhicule, par exemple, pour les habitants d'une Zone à faibles émissionsémissions mobilité (ZFE-m). Des zones desquelles les voitures les plus polluantes sont exclues. Des zones encore limitées aujourd'hui, mais qui sont appelées à devenir bien plus nombreuses dès 2025. Puisque toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants devront en créer une.

    Et la France pourrait bien suivre prochainement la voie ouverte par d'autres pays. Comme ceux qui proposent des parkings gratuits en centre-ville pour les voitures électriques. Ou encore, des réductions sur les tarifs des péages.

    Reste également la question épineuse des bornes de recharge. Alors que la hausse des prix de l'électricité a commencé à être répercutée sur les tarifs par les opérateurs, le déploiement est toujours jugé insuffisant en France. Différentes aides à l'installation de telles infrastructures sont prévues par le Gouvernement. Les particuliers peuvent ainsi bénéficier d'un crédit d'impôtcrédit d'impôt pour l'acquisition d'un point de recharge à domicile. Les gestionnaires du réseau autoroutier, quant à eux, ont promis que d'ici fin 2023, toutes les aires d'autoroute seront équipées d'au moins une borne de recharge.

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    En attendant, ce sont également les changements d'habitudes qui semblent vouloir être encouragés. À Lille, par exemple, une expérimentation vient d'être lancée sur les deux principales autoroutes qui desservent la ville. 5 000 volontaires se sont engagés à préférer le covoiturage ou les transports en commun. Ou au moins, à décaler leurs déplacements en dehors des heures de pointe. Pour chaque trajet éviter, la métropole leur promet deux euros -- dans la limite de 80 euros par mois. Le contrôle sera effectué à l'aide de caméras automatisées permettant de lire les plaques. Peut-être de nouveaux « moments de vie » à partager sur la plateforme EDF Pulse & You.

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