Les filaments d’actine d’une amibe ont été colorés grâce à une manipulation génétique. La fluorescence émise permet d’observer la phagocytose d’une levure.

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    La phagocytose révélée par des microfilaments fluorescents

    La phagocytose révélée par des microfilaments fluorescents

    Cette vidéo souligne les comportements et capacités que peuvent présenter des organismes phagocytaires tels que l'amibeamibe Dictyostelium discoideum. L'organisme semble explorer sa victime, ici une levurelevure Saccharomyces cerevisiaeSaccharomyces cerevisiae, en faisant avancer puis reculer ses pseudopodes (des prolongements cytoplasmiques) et la zone de phagocytosephagocytose qu'ils entourent. Ces deux types de structures ont pu être mises en évidence grâce à l'ajout de deux transgènestransgènes au génomegénome de l'amibe : mRFP-LimEdelta provoque une fluorescence rouge des microfilaments d'actineactine (impliqué dans le développement des pseudopodes) et PHcrac-GFPGFP colore le lieu de la phagocytose (riche en phosphatidylinositol trisphosphate) en vert. Lors du contact avec la proie, des filaments d'actine vont s'accumuler dans son voisinage puis essayer de l'emprisonner. En cas d'échec, les pseudopodes se rétractent et la proie est libérée. Deux tentatives de phagocytose peuvent être visionnées dans la vidéo. La première est avortée tandis que la seconde est complète. Les microfilaments d'actine sont des constituants du cytosquelettecytosquelette. Ils forment un réseau tridimensionnel à l'intérieur de la membrane plasmiquemembrane plasmique. Ils aident la cellule à maintenir sa forme. © Margaret Clarke, Oklahoma Medical Research Foundation