au sommaire


    L'argousier est un arbuste épineux aux branches grises. Il peut aussi prendre la forme d'un arbre, mesurant jusqu'à 3 mètres de haut. Cette éléagnacée se rencontre fréquemment dans les Alpes ou le long du Rhin. Elle trouve pourtant son origine en Asie centrale, où ses propriétés sont reconnues depuis le VIIIe siècle par les Tibétains.

    Le fruit de l'argousier se présente sous la forme de petites baies d'un rouge orangé, très riches en vitamine C. Elles en contiennent en effet entre 200 mg et 600 mg pour 100 g de pulpe. C'est dix fois plus que le citron. Pressées, ces baies donneront un jus riche en flavonoïdes, en provitamine A et en vitamine E.

    Une fraction huileuse, constituée d'acides gras saturés et mono-insaturés, sera également retrouvée dans cette pulpe. La graine du fruit donne, pour sa part, une huile riche en acides gras polyinsaturés. Toutes les deux sont utilisées en cosmétologie.

    L’argousier, un antioxydant naturel

    Grâce à sa richesse en vitamine C, le jus d'argousier est indiqué pour stimuler les défenses immunitaires, en hiverhiver lors d'une fatigue passagère, par exemple. Évitez cependant d'en boire après 16 heures, en raison de l'effet stimulant de la vitamine C.

    L'argousier possède également des propriétés bénéfiques pour la peau. En cas de sécheressesécheresse cutanée par exemple, son huile est ainsi utilisée en applicationsapplications externes. Elle présente également un grand intérêt pour la régénération des tissus et peut être conseillée pour aider à la cicatrisationcicatrisation.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.