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Sur TwitterTwitter, il ne circule pas que des vidéos de chats dans des postures délicates ou de bébés pandas à croquer. On trouve aussi des images d'intérêt scientifique. La preuve avec cette image postée par Derek Hennen, chercheur à Virginia Tech (États-Unis). Une photo d'un mille-pattesmille-pattes sur laquelle Ana Sofia Reboleira, chercheuse au Musée d'histoire naturelle du Danemark, a repéré « quelque chose ressemblant à un champignonchampignon ».
Après vérification, elle a trouvé plusieurs spécimens de ces champignons sur les mille-pattes américains de l'impressionnante collection du musée. Ils n'avaient jamais été documentés auparavant. Le champignon en question a été baptisé Troglomyces twitteri. Une espèceespèce de Laboulbeniales, un parasiteparasite fongique minuscule qui s'attaque aux insectesinsectes et aux mille-pattes, jusqu'alors inconnue.
![Les <em>Laboulbeniales</em> ressemblent à de minuscules larves. Ils vivent à l’extérieur des organismes hôtes. Ici, sur les organes reproducteurs. Sur la photo partagée sur Twitter, la présence de ces champignons est repérée par des cercles rouges sur un mille-pattes de l’espèce <em>Cambala annulata</em>. © Derek Hennen, <em>Virginia Tech</em> Les <em>Laboulbeniales</em> ressemblent à de minuscules larves. Ils vivent à l’extérieur des organismes hôtes. Ici, sur les organes reproducteurs. Sur la photo partagée sur Twitter, la présence de ces champignons est repérée par des cercles rouges sur un mille-pattes de l’espèce <em>Cambala annulata</em>. © Derek Hennen, <em>Virginia Tech</em>](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/actu/espece-decouverte-twitter.jpg)
![<em>Troglomyces twitteri</em> au microscope. © Ana Sofia Reboleira, Musée d’histoire naturelle du Danemark <em>Troglomyces twitteri</em> au microscope. © Ana Sofia Reboleira, Musée d’histoire naturelle du Danemark](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/actu/espece-decouverte-twitter-microscope.png)
Selon Ana Sofia Reboleira, qui s'exprime ainsi dans un communiqué, la découverte a été rendue possible, d'une part grâce au partage de cette photo sur Twitter et d'autre part, grâce à la vaste collection du Musée d'histoire naturelle du Danemark. Montrant à la fois l'importance que les réseaux sociaux peuvent prendre pour ceux qui font la science. Et la grande valeur des collections de musées.