MOOC. Le terme est apparu en 2013 et il a rapidement fait le buzz. Cet acronyme nous vient de l’anglais Massive Open Online Course, comprenez «  cours en ligne ouvert à tous ». Mais aujourd’hui, le concept semble peiner à prendre son envol. 

au sommaire


    Traditionnellement, lorsque l'on pense enseignement, on s'imagine sur les bancs d'une école, face à un professeur. Mais ce monde dans lequel il suffisait d'être formé pendant quelques années de notre enfance pour vivre et travailler toute une vie ensuite n'existe plus. Il a laissé la place à un monde plus dynamique dans lequel il est presque devenu indispensable d'apprendre de nouvelles choses quotidiennement. Grâce à des MOOCs, notamment.

    Car si intégrer une langue étrangère, par exemple, apparaît toujours comme un apprentissage de longue haleine, difficile à accomplir seul, découvrir comment se servir d'un nouveau four à micro-ondes ou d'une version d'un logiciel, dont on maîtrisait déjà la précédente, semble bien à la portée de l'auto apprentissage.

    Les MOOCs efficaces pour certaines populations

    Quelques années d'expérience montrent aujourd'hui que les MOOCs, ces cours en ligne ouverts à touscours en ligne ouverts à tous, sont en fait tout particulièrement efficaces auprès d'un public averti (bac +3 et au-delà). Un public qui a déjà appris à apprendre et qui sait se saisir d'un contenu et l'exploiter. Et malgré cela, il s'avère aussi que les MOOCs les moins sophistiqués - ceux qui se résument par exemple à une simple vidéo - remportent le plus grand succès.

    Mais peut-être que le modèle MOOC trouvera finalement plutôt sa place dans les pays en voie de développement. Des pays dans lesquels le besoin en formation est énorme et le nombre d'enseignants insuffisant. Augmenter la productivité de ces enseignants - c'est-à-dire le nombre d'étudiants par enseignant - en profitant des forces du MOOC pourrait ouvrir de nouveaux horizons.

    © Pixabay, Futura