Non, ce bateau télécommandé n’est pas un jouet. On le voit ici en action sur le bassin de retenue du barrage de Saint-Égrève, dans l’Isère. Équipé d’un sondeur bathymétrique, il sonde la profondeur et permet de surveiller la capacité de stockage de la retenue. Avec sa petite taille, il est devenu indispensable et, au besoin, il peut naviguer de manière autonome.

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    Pour cartographier le fond de l'océan, les scientifiques ont des navires bien équipés. Sur de modestes plans d'eau, c'est parfois plus difficile. Un sondeur bathymétrique embarqué sur un canot peut ne pas être adapté quand il faut s'approcher d'une rive à très faible profondeur, quand l'accès à l'eau est difficile ou quand il faut se glisser sous un ouvrage très proche de la surface.

    Des engins de petites tailles sont alors précieux. Les drones volants sont mieux connus mais il en est qui flottent. Celui que l'on voit ici navigue sur le bassin de retenue installé sur la Vence, une petite rivière qui se jette dans l'Isère à Saint-Égrève, où se trouve ce barrage d'une station hydroélectrique.

    Le drone est idéal pour surveiller les plans d'eau difficiles d'accès

    Comme le montre la vidéo, le petit bateau est télécommandable par l'opérateur. Il peut aussi travailler en autonomie, grâce à son GPS, en suivant un parcours programmé. Grâce à cet engin petit et maniable, la cartographie du fond peut être plus précise. Les opérations sont aussi nettement plus rapides qu'avec la mise à l'eau d'un canot.

    Mises à part la nature et la taille du bateau, l'utilisation est exactement la même qu'avec les autres moyens nautiques. Le résultat donne des profils du fond, indispensables pour contrôler les affouillementsaffouillements ou les envasements près d'installations, par exemple des ouvrages de sécurité ou les grilles d'une centrale nucléairecentrale nucléaire.

    © EDF