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    L'IPv6IPv6 est sans nul doute l'avenir d'InternetInternet, mais que contient exactement cette nouvelle version ? Quelles sont les nouveautés ?

    Le cahier des charges et les nouveautés. © Photonphoto, Fotolia

    Le cahier des charges et les nouveautés. © Photonphoto, Fotolia
    Comparaison topologique du déploiement du protocole IP en version 4 et 6 : ce poster de Caida représente le nombre d'interconnexions établies en juin 2010. Retrouvez plus d'informations sur cette <a href="http://www.caida.org/research/topology/as_core_network/" title="IPv4 et IPv6 sur caida.org" target="_blank">page</a>. © Caida

    Comparaison topologique du déploiement du protocole IP en version 4 et 6 : ce poster de Caida représente le nombre d'interconnexions établies en juin 2010. Retrouvez plus d'informations sur cette page. © Caida

    Cahier des charges de la nouvelle version d’IP (v6)

    Les principaux objectifs suivants ont été assignés à la nouvelle version d'IPIP à élaborer : étendre l'espace d'adressage IP, corriger les défauts d'IPv4IPv4 et améliorer les performances autant que faire se peut, anticiper les besoins futurs et favoriser l'innovation en simplifiant la mise en œuvre d'extensions fonctionnelles au protocoleprotocole. Ces objectifs ont été toutefois soumis à des contraintes, celles de conserver les principes qui ont fait le succès d'IPv4 : communication de bout en bout, robustesse et « faire de son mieux » (Best effort).

    Qu’y a-t-il de nouveau avec IPv6 ?

    Tout d'abord, IPv6 offre un plus grand espace d'adressage qu'en IPv4 : on passe d'un codagecodage des adresses en IPv4 sur 32 bits (4,3 milliards d'adresses) à un codage en IPv6 sur 128 bits (3,4 1038, soit 340 milliards de milliards de milliards de milliards d'adresses). De ce fait, IPv6 apparaît comme « activateur » d'usage (enabler), quelque chose qui repousse l'imagination. C'est aussi l'occasion de rétablir le modèle de communication « de bout en bout », l'un des fondements d'IPv4 qui a été ébranlé par l'arrivée massive de boîtiers de traduction d'adresses (« NATNAT »).

    Par ailleurs, IPv6 apporte une nouvelle forme d'autoconfiguration, dite « sans état » pour les machines hôtes. Ce mécanisme consiste pour un hôte à construire automatiquement une adresse locale lui permettant de communiquer avec ses voisins, puis à construire une adresse IPv6 globale sur la base d'informations annoncées par un routeurrouteur local au lien réseau. Le mode d'autoconfiguration sans état s'ajoute à celui de l'autoconfiguration « avec état » existant, rendu par le service DHCPDHCP.

    Enfin, IPv6 offre une meilleure intégration du multicast ainsi qu'une meilleure prise en charge des extensions fonctionnelles, en les encapsulant dans des entêtes optionnels dédiés, tels que ceux pour la sécurité ou la mobilité.

    Ceux qui souhaitent connaître dans les détails les apports d'IPv6 et la manière dont cette nouvelle version du protocole IP fonctionne peuvent se référer au livre en ligne, IPv6, Théorie et pratique.