Une fois le robotrobot construit, il faut le programmer au mieux de ses capacités. Les stratégies développées lors de sa conception doivent être mises en équationséquations. L'évolution et la complexité du programme sont ajustées par l'expérience des tournois. Les stratégies les plus performantes sont capables de s'adapter en fonction de chaque adversaire.

La motorisation du robot s'effectue grâce à sa programmation comportementale liée aux capteurs au sol et à un sonar détectant les obstacles. © Frédéric Giamarchi

La motorisation du robot s'effectue grâce à sa programmation comportementale liée aux capteurs au sol et à un sonar détectant les obstacles. © Frédéric Giamarchi

Programmation d'un robot

La programmation d'un robot de type sumo est identique à celle de n'importe quel robot autonome. Elle est utilisée sur les robots aspirateurs Roomba ou encore sur le robot martien Pathfinder. Elle est à la portée de n'importe qui ayant déjà programmé un microcontrôleur. On appelle cette programmation « architecture à interaction prioritaire ».

Cette technique, développée au MIT par le Pr Rodney Brook, est adaptée aux faibles ressources des microcontrôleurs. Mais elle a aussi permis de développer une nouvelle branche de la robotiquerobotique qui essaie de copier les comportements élémentaires des insectes.