Sur le Mondial de l’auto 2022, avec la plupart des constructeurs absents, les marques chinoises peuvent briller face aux ténors français. Parmi elles, Futura a remarqué BYD, un géant de la voiture électrique en Chine. Il présente une offre séduisante, inédite en Europe et bien positionnée au niveau des tarifs.


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    Après une édition annulée, un contexte de guerre en Ukraine et une crise énergétique qui enfle, c'est une année particulière pour ce millésime du Mondial de l'auto à Paris. Le salon - qui se tient à la PortePorte de Versailles jusqu'au 23 octobre - est en régime minceur, et les trois quarts des constructeurs ne sont pas venus. Alors les marques françaises, comme Renault, Peugeot, Dacia ou DS, rayonnent un peu plus qu'à l'habitude, même si les nouveautés ne sont pas folles. À leurs côtés, on ne peut pas manquer la présence des constructeurs chinois. Ces marques que personne ne connaît en Europe peuvent briller en l'absence des ténors internationaux de l'industrie automobileautomobile. On ne devrait pas tarder à entendre sérieusement parler de leur nom avec la prolifération des voitures électriques qui s'annonce. Et ils sont venus en force, car on peut en compter au moins quatre sur le salon (Leap Motor, BYD, Great Wall Motors, Seres).

    La BYD Atto 3 est le fer de lance du constructeur chinois. Avec son tarif agressif et son intérieur qui ressemble à celui d’une Tesla, ce modèle électrique pourrait séduire un public à la recherche d’un SUV électrique polyvalent. © Futura
    La BYD Atto 3 est le fer de lance du constructeur chinois. Avec son tarif agressif et son intérieur qui ressemble à celui d’une Tesla, ce modèle électrique pourrait séduire un public à la recherche d’un SUV électrique polyvalent. © Futura

    De sérieux concurrents

    Clinquants, leurs modèles attirent un public curieux de connaître les caractéristiques et surtout le prix de ces voitures. L'ensemble des constructeurs se contente de proposer des modèles 100 % électriques, un segment sur lequel ils peuvent encore concurrencer n'importe quelle grande marque historique. Sur un grand stand, Futura a pu découvrir pour la première fois les modèles de BYD. C'est la première apparition en France de ce gros constructeur de voitures électriques pour la Chine. La marque en aurait vendu plus de 641.000 durant les six premiers mois de l'année.

    La Seal est une élégante berline qui se positionne sur le très haut de gamme de l’électrique. Le constructeur propose pour le même tarif de 78.000 euros, un SUV électrique de sept places. © Futura
    La Seal est une élégante berline qui se positionne sur le très haut de gamme de l’électrique. Le constructeur propose pour le même tarif de 78.000 euros, un SUV électrique de sept places. © Futura

    Sur le stand, le véhicule le plus mis en valeur est la BYD Atto 3. Il s'agit d'un SUVSUV de 4,45 mètres de long. Pas de révolution esthétique ni même l'intention d'en avoir, mais c'est à l'intérieur que tout se passe. On se croirait presque dans une... TeslaTesla. On retrouve notamment un écran tactile de la console centrale qui y fait beaucoup penser.

    C'est exactement ce type de véhicule qui pourrait venir engloutir le segment des véhicules polyvalents familiaux électriques que visent Renault et Volkswagen. Il serait doté d'une autonomie de 420 kilomètres selon BYD, soit autant que les voitures françaises. Son prix est de 38.000 euros, ce qui est suffisamment agressif pour l'emporter sur nos nationaux. Du moins, si les constructeurs chinois font partie du système de primes annoncées par le président Emmanuel Macron sur le salon ce lundi. Sur le même stand se trouve un autre SUV électrique pouvant accueillir sept personnes. Il s'agit du Tang. À ses côtés, il y a sa déclinaisondéclinaison en version berline, la Seal. Ces deux modèles sont commercialisés au prix d'entrée de 73.000 euros.