L'armée ukraine utiliserait un drone VTOL, à décollage et atterrisage verticaux, pour cibler les engins blindés russes. Sa particularité : un poids léger, une charge maximale d'un kilo et la possibilité de frapper les cibles de manière autonome, de jour comme de nuit.


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    « Munitions rodeuses ». C'est le nom donné aux drones kamikazes, et certains modèles sont mis à la disposition de l'armée ukrainienne pour frapper les troupes russes qui en disposent également. Le plus connu d'entre eux est le Phoenix Ghost dont les États-Unis ont envoyé une centaine d'exemplaires en Ukraine.

    Même si le terme « kamikaze » n'est pas approprié puisqu'il fait référence aux pilotes japonais de la Seconde Guerre mondiale, il s'agit de drones dotés d'une charge explosive, programmés par un militaire, et leur particularité est qu'ils sont capables de voler en autonomie avant de frapper leur cible.

    Le Pholos II peut embarquer une ogive d'un poids maximum de 1 kilo. © Czech Defense System
    Le Pholos II peut embarquer une ogive d'un poids maximum de 1 kilo. © Czech Defense System

    Décollage et atterrissage verticaux

    La nouveauté, selon le bien renseigné compte Ukraine Weapon Tracker, c'est l'apparition de drones suicides de type VTOL, sur le modèle des aéronefsaéronefs à décollage et atterrissage verticaux. Il ne s'agit que d'une photo, mais selon plusieurs sites russes, il pourrait s'agir du drone Pholos II, développé par la société Czech Defence System, en collaboration avec des entreprises britanniques et américaines. Il n'y a aucune communication officielle, mais il pourrait avoir été livré par la Grande-Bretagne.

    De la taille d'une grenadegrenade lorsque ses hélices sont repliées, il détruit les cibles en les frappant à la verticale. Il est particulièrement conçu pour détruire les engins blindés et, selon son fabricant, aucun char moderne ne lui résiste. Dans sa version la plus évoluée, il ferait moins de 4 kgkg, et peut emporter des munitions pesant jusqu'à 1 kg et d'une taille jusqu'à 30 cm. Son autonomie dans les airsairs est de 25 minutes, et il peut atteindre les 50 miles par heure. Pour les images et le repérage, il est doté d'une caméra thermique pour frapper de jour, comme de nuit, et d'une puce GPS.

    Démonstration en 2018 des Pholos I et II lors d'un salon en Pologne. © YouTube / Armuriers