Dernière application des inépuisables circuits micromécaniques, les MEMS : un appareil photo signé Olympus qui peut se commander par des petites tapes sur son boîtier. On peut donc l'utiliser avec des gants, des moufles ou en plongée car l'appareil est étanche et – bien sûr – antichoc.

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    Le µ 1050 SW répond aux commandes digitales. © Olympus

    Le µ 1050 SW répond aux commandes digitales. © Olympus

    Les systèmes micromécaniques, ou MEMS (Microelectromechanical SystemsMicroelectromechanical Systems), dont les minuscules pièces mécaniques sont fabriquées avec les techniques de gravuregravure des circuits électroniques, se trouvent tous les mois de nouvelles applicationsapplications. Le fabricant Olympus en a doté son dernier appareil photo, le Mu 1050 SW. Classique dans ses fonctionnalités, ce modèle de petite taille est étanche à l'eau (jusqu'à trois mètres) et à la poussière. Il est également antichoc, une caractéristique intéressante pour un appareil sur lequel il est conseillé de taper...

    Le Mu 1050 SW est en effet muni de petits accéléromètres, qui détectent des chocs dans les trois dimensions. Cette fonctionnalité est utilisée comme une nouvelle interface. Pour passer d'un menu à l'autre ou pour déclencher une action, on peut se contenter de tapoter les côtés de l'appareil ou la face arrière. La possibilité n'est pas si futile pour un appareil présenté comme tout-terrain, comme on peut s'en rendre compte en essayant de prendre une photographiephotographie avec des gants de ski...

    Ce genre d'équipements tend aujourd'hui à se multiplier. La manette de jeu de la console WiiWii, de NintendoNintendo, ou l'iPhone d'AppleApple sont les exemples les plus connus mais il en est bien d'autres, comme le Skyscout, cet instrument astronomique qui surimpose le nom des astresastres que l'on observe. Déjà, en 2003, des chercheurs pensaient à utiliser des accéléromètres et des gyroscopes pour dérouler les menus d'un téléphone en faisant varier son inclinaison. Tout cela n'est qu'un début...