Pandémie oblige, les employés sont plus stressés, et ce bracelet permet à un patron de jauger le moral de ses troupes. Conçu initialement pour les enfants ou les personnes âgées, le bracelet Moodbeam est aussi utilisé en entreprise.


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    Parce que le moral des salariés n'est pas au mieux avec la crise du Covid-19Covid-19, conséquence d'un sentiment provoqué à la fois par la crainte de perdre son emploi mais aussi à cause du danger d'aller au bureau ou en raison du sentiment d'isolement en télétravail, une entreprise a décidé de lancer un bracelet qui lie chaque employé à son patron.

    De prime abord, il s'agit d'un simple bracelet en siliconesilicone, comme on pouvait en voir il y a une dizaine d'années, mais on distingue deux boutons sur le dessus : un jaune et un bleu. Ce bracelet est relié à une applicationapplication installée sur son smartphone, et toute la semaine, le salarié peut ainsi indiquer à son supérieur son « état émotionnel ». S'il appuie sur le bouton jaune, c'est qu'il est heureux. S'il appuie sur le bouton bleu, c'est qu'il n'est pas au mieux.

    Matin, après-midi ou soir, l'utilisateur indique avec le bouton bleu ou jaune de son bracelet comment il se sent dans son travail. © Moodbeam
    Matin, après-midi ou soir, l'utilisateur indique avec le bouton bleu ou jaune de son bracelet comment il se sent dans son travail. © Moodbeam

    En entreprise ou à la maison

    Sobrement appelé « Moodbeam », ce bracelet n'est pas obligatoire, et il est né de l'imagination d'une maman, Christina Colmer McHugh, qui voulait rester en contact avec sa fille et savoir comment elle allait quand elle rentrait de l'école. Le bracelet est d'ailleurs aussi proposé pour les familles. Pour les entreprises, il s'agit d'anticiper d'éventuelles dépressions ou tout simplement de savoir quand un employé travaille dans de mauvaises conditions. Le plus souvent, les salariés préfèrent ne rien dire...

    Ce petit bracelet surveille aussi le sommeilsommeil, compte les pas dans la journée, et il permet de régler des alertes à la fois pour donner son humeur du moment, mais aussi pour faire des pauses dans la journée. Quant aux données récoltées, elles ne sont pas anonymes pour permettre aux employeurs d'aider les salariés qui souffrent au travail. Mais elles restent confidentielles, et ne sont pas partagées et exploitées par un tiers.