au sommaire
Le VoIP pas si fiable que ça
Ce bureau d'étude a, entre mai et juin 2005, réalisé un essai comparatif sur 154 000 appels effectués par 6 opérateurs VoIP (AT&TT, Package 8, Primus Lingo, SkypeOut, Verizon Voicewing et Vonage) entre les métropoles de New York et de San Francisco. Toutes les 30 minutes, des appels ont été réalisés entre ces 2 régions, depuis les réseaux VoIP vers le RTC, et inversement.
Une note sur 100 a ainsi pu être attribuée à chaque entreprise en fonction d'une dizaine de paramètres (duréedurée des interruptions, nombre de tentatives pour joindre un correspondant, décalage de la conversation, etc.)). Au-delà des différences de fiabilité des services des prestataires (Vonage remporte la palme avec une note de 80, le plus mauvais du lot atteignant 20 !), les résultats révèlent surtout qu'aucun d'eux n'a été capable d'assurer à 100% le bon acheminement et le maintien d'un appel téléphonique (les taux de réussite vont de 94,8 à 99,4%).
Ce manque de fiabilité relance évidemment la question de la garantie et de la continuité d'accès imposées par la loi pour les numéros d'urgence (911). Keynote Systems de son côté recommande aux opérateurs VoIP de poursuivre les efforts de développement de leurs infrastructures réseau afin de proposer enfin aux consommateurs des services de même qualité que le RTC, notamment en terme de rupture de la conversation.
En effet, la qualité et la fiabilité du service dépendent de façon significative de la qualité du réseau sous-jacent de transport de données.