Malgré ce que laisse entendre la Recording Industry Association of America (Riaa), les utilisateurs de Kazaa et autres descendants de Napster ne sont pas que des voleurs.

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    Les pirates de Kazaa ne sont pas que des voleurs

    Les pirates de Kazaa ne sont pas que des voleurs

    Une étude Nielsen/Netratings indique que plus des deux tiers des internautes états-uniens qui utilisent des outils P2P de manière illégale pour obtenir de la musique sont aussi des consommateurs légaux de disques.

    Ce sondage, dont la fiabilité peut-être mise en cause par les plus sceptiques, montre que plus de 70% des consommateurs de musicales "illégales" dans les trente derniers jours ont acheté des disques dans les trois derniers mois.

    Nielsen/Netratings porteporte donc - involontairement - un coup à l'argumentaire des associations qui représentent les intérêts des maisons de disque.
    Deux questions alors. Premièrement, si ce n'est pas les échanges P2P qui font s'effondrer les ventes de disques, qu'est-ce donc ? La qualité médiocre de certains artistes ? Deuxièmement, la Riaa représente-t-elle de manière intelligente les majors ? Au regard de ce sondage, qui reste soumis aux erreurs et approximations liées à cet exercice, la Riaa a peut-être eu tort de montrer les dents si vite et de diaboliser les internautes.

    Hélas, la machine répressive est en marche, difficile dès lors de faire entendre de nouveaux arguments.