Les auteurs des vers Bagle et NetSky s'insultent par ver interposé. Les messages sont dissimulés dans le corps des parasites et fleurent bon l'insulte de cour de récréation. Un éclairage intéressant sur le niveau de leurs auteurs.

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    Après le niveau technique - faible - des vers Bagle et Netsky, nous pouvons aujourd'hui évaluer le niveau de maturité de leurs auteurs. Et il semble être à peu près identique au précédent.
    Jugez plutôt :

    SkyNet : Bagle - you are a looser!!!!
    Bagle : Hey, NetSky, fuck off you bitch, don't ruine our bussiness, wanna start a war ?

    En Français, cela donne un échange digne de l'école primaire : "T'es un naze", "Casse pas notre coup, tu veux la guerre ?".

    Dans les dernières versions des parasitesparasites, les auteurs de Bagle et NetSky proposent même de régler cela "entre hommes" en se rencontrant quelque part aux Etats-Unis. Le lieu exact est chiffré dans le corps du virus.

    Deux éléments intéressants à noter cependant : l'utilisation du terme "business" par les auteurs de Bagle, qui pourrait confirmer l'objectif lucratif des épidémiesépidémies (la création d'un réseau Peer-to-Peer de distribution de spam, par exemple, puisque Bagle installe une porte dérobéeporte dérobée sur ses victimes), et la faute d'orthographe sur le mot "ruine" (qui devrait être "ruin"), qui pourrait laisser penser à un auteur d'origine plus latine qu'anglo-saxonne.

    L'écho de cette petite guerre d'égo a été initialement publié en France par les éditeurs Sophos et Kasperky. Mais le reste de la profession ne s'y est guère attardé, F-Secure estimant même qu'il n'avait pas à offrir une tribune à des propos aussi insignifiants.