La Commission générale de terminologie et de néologie, présidée par l'académicien Gabriel de Broglie, était jusqu'ici connue de l'Internet pour un échec : elle avait tenté, en 1997, d'imposer le mot "mél" pour désigner les courriers électroniques. Le mot anglais (mail) a résisté à cette maladroite invention, qui s'est également faite devancer par le "courriel" des Québéquois, bien plus élégant.

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    La même Commission a surpris encore une fois ce week-end. L'intention était certes bonne : le @, élément essentiel à la composition des courriers électroniques, est entré grâce à elle au Journal Officiel. Mais, alors qu'il est communément nommé "arobase", elle a décidé de le baptiser "arrobe"...

    Les éditeurs de dictionnaires comme "Le Larousse" ou "Le petit Robert" ont affirmé que le mot "arrobe" ne serait introduit dans leur ouvrage seulement si la presse et le monde de l'informatique l'adoptent : il est permis d'en douter...