Quelques heures à peine après son lancement officiel, Netscape 8 a du être corrigé de trois failles, et non une quarantaine comme annoncé initialement.

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    Netscape 8 : à peine lancé, déjà troué MAJ

    Netscape 8 : à peine lancé, déjà troué MAJ

    La confusion provient d'un mélange entre les failles (connues) corrigées par la version 8.0 et les trois failles qui subsistaient dans cette version. Ces trois failles provenaient du fait que Netscape 8.0 utilisait le moteur GeckoGecko de la version 1.0.3 de Firefox, alors que ce dernier en est maintenant à la version 1.0.4. Aujourd'hui la version 8.0.1 inclut les correctifs de Firefox jusqu'à la version 1.0.4.

    Netscape 8 devait apporter aux Internautes le meilleur de Firefox et d'Internet Explorer. Basé sur le navigateur libre mais capable de se comporter comme celui de MicrosoftMicrosoft pour une navigation soi-disant plus universelle (un comble), Netscape 8 promettait selon AOL d'offrir le "meilleur des deux mondes", y compris un maximum de sécurité.

    Mis à part ces failles, Netscape 8 tente d'offrir des fonctions de sécurité avancées mais peine pourtant à convaincre. Il retombe ainsi dans le travers d'Internet Explorer en tentant de catégoriser les sites "sûrs" et ceux "dangereux". La liste lui est fournie par trois sociétés spécialisées, dont Verisign. Le navigateur adaptera ses réglages de sécurité automatiquement en arrivant sur chaque site afin de lui "faire confiance" ou non, en fonction de ce qu'ont décidé les partenaires d'AOL. Une telle approche va à contresens de ce qu'attendent les passionnés de sécurité, qui sont pourtant la cible affichée de ce Netscape. Un bon point cependant, cette liste peut être modifiée par l'utilisateur à la volée lorsqu'il arrive sur les sites.

    Dans l'ensemble, Netscape 8 ne semble pas encore très convaincant. Hormis pour les passionnés curieux, Firefox ou un Internet Explorer à jour et correctement configurés semblent des solutions de navigation plus réalistes. À noter également que Netscape 8 n'a plus rien à voir avec l'équipe de développement originale, licenciée par AOL en 2003. Le géant a externalisé son développement auprès de Mercurial Communications, une société tierce spécialisée dans ce genre de choses. Pour le meilleur (une équipe professionnelle dédiée), ou le pire (un vulgaire projet parmi d'autres plus rentables).