Dans le cadre du "Government Security Program" (GSP), qui permet au pays signataire de consulter et étudier le code source de systèmes d'exploitation de Microsoft, la Chine vient d'obtenir le droit de jeter un oeil à Windows.

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    Microsoft : cascade d'informations

    Microsoft : cascade d'informations

    Ce contrat ne fait que confirmer l'importance stratégique de la Chine, en tant que puissance de développeurs et en tant que marché de consommation. MicrosoftMicrosoft a déjà élaboré et mis en place un plan de plusieurs centaines de millions de $US pour soutenir ses logiciels dans l'Empire du Milieu. Ce nouveau pas n'est que le renforcement de sa tentative pour imposer ses solutions propriétaires là où, pendant longtemps, la Chine se défiait et choisissait d'investir dans des solutions libres ou open source, la distribution Gnu/LinuxLinux RedFlag et RedOffice étant les points culminants de cette politique.

    Le GSP est donc là pour rassurer Pékin sur l'absence de "backdoors", des "failles intentionnelles de sécurité", qui pourraient permettre la fuite de données sensibles vers les Etats-Unis, par exemple.

    C'est également de la part de la Chine un signal qui veut dire qu'après les réticences, les industriels étrangers sont les bienvenus.
    Notons que la Grande-Bretagne, la Russie et l'Otan bénéficient déjà du programme gouvernemental.

    Bill Gates au Japon : plaidoyer sans faille

    Microsoft encore. Selon un article du Nihon Keizai Shimbun, de passage au Japon, Bill GatesBill Gates se serait prononcé sur, ou plutôt contre, l'open source, mettant en garde le monde des développeurs à propos des risques qu'encourait l'informatique à trop choisir ces solutions.

    Devant un parterre de politiciens, Bill Gates a indiqué que l'industrie de l'informatique entrerait dans une phase de déclin certaine, si les produits open source étaient plus massivement adoptés. D'après lui, "rien n'est plus cher que ce qui est mis à disposition gratuitement".

    Et de continuer que les logiciels au code source ouvert obligent les développeurs à donner ce qui prenait beaucoup de temps et d'argentargent à mettre au point ; citant, exemple de circonstance, le cas de Toshiba et de son lecteur audio lié à l'utilisation de Gnu/Linux.

    Pour Bill Gates, le capitalisme impose qu'éditer des logiciels aboutisse à faire des profits. Une vision qui pourrait, par hasard, aboutir à un monopole...

    Windows Me, faille sans plaidoyer

    Microsoft toujours. Quelquefois pour faire des profits, on sort des logiciels indignes de ce nom. Ce fut le cas de Windows ME, une édition Millenium lamentable, instable, gourmande en tout, impossible à gérer, bref.

    Windows Millenium Edition a une faille, qui permet à un pirate haineux et/ou désoeuvré d'effacer des fichiers sur votre ordinateur. Notez que vous l'aurez cherché, il ne faut pas utiliser Windows ME, j'ai essayé, c'est mal.

    Cette faille qualifiée de critique a déjà son patch. Elle portait sur le "Help and Support Center" de Windows (avec un lien de type hcp://), la faille pouvait être activée en visitant un site ou via un courriel mal intentionné.

    Les utilisateurs d'Outlook Express 6, Outlook 2002, 2000 et 98 mis à jour devaient cliquer sur le lien pour activer la faille, pour les autres, la faille était "opérationnelle" immédiatement.

    Pour parler sérieusement, Bill Gates, qui parle profitabilité de l'informatique, nous donne une belle leçon en continuant à assurer le suivi technique d'un système d'exploitationsystème d'exploitation qui n'a pas connu les heures de gloire de ses prédécesseurs et successeurs.
    Il aurait été peut-être plus profitable, non pas pour Microsoft, mais pour les utilisateurs, que cet OS, lancé à la va-vite, ne soit pas sorti...