Patrick Devedjian, ministre délégué à l'Industrie, a salué le succès du dégroupage au cours des 9ièmes Entretiens de l'ART, le 1er décembre 2004. Au 1er octobre 2004, le million de lignes dégroupées a été atteint, essentiellement en dégroupage partiel, et plus de 800 répartiteurs de France Télécom sont désormais ouverts. La croissance du nombre de lignes dégroupées au dernier trimestre est de près de 40%.


au sommaire


    Parallèlement, le ministre délégué à l'Industrie a insisté sur la nécessité de veiller à ce que n'apparaisse pas une nouvelle fracture entre zones urbaines dégroupées, où se concentreraient la concurrence par les prix et les services, et zones rurales non dégroupées, qui resteraient abandonnées à un monopole et à une offre de services plus chère et moins diversifiée.

    Suite aux décisions de plusieurs opérateurs alternatifs de premier plan, qui viennent déjà d'annoncer qu'ils se retiraient des zones non dégroupées, Patrick Devedjian a prévenu qu'il serait particulièrement attentif à ce que l'effacement en cours de la fracture entre zones couvertes et non couvertes par le haut débit ne laisse pas place à une nouvelle fracture entre zones dégroupées et non dégroupées. Il ne doit pas y avoir un haut débit des villes, à bas prix, avec téléphonie gratuite et illimitée, télévision par dizaines de chaînes et en haute-définition, et un haut débit des champs, à prix élevé, sans nouveau service.

    Les lignes dégroupées ne représentent actuellement que 20 % du parc de lignes ADSLADSL total, avec 1 million de lignes sur environ 5 millions de lignes ADSL. Il faut donc accroître encore le dégroupage partieldégroupage partiel et total d'une part, et permettre aussi l'exercice d'une concurrence effective dans les zones non dégroupées d'autre part.