Le Japonais Sony et l'équipementier Ericsson ont fusionné leurs activités de téléphonie mobile. Une société, Sony Ericsson Mobile Communications, basée à Londres devrait voir le jour en octobre.
Ericsson s'était débarrassée depuis janvier de leurs usines de fabrication afin de se concentrer sur l'activité recherche et développement (R&D) ; avec cette fusion, les deux équipementiers devraient accéder plus rapidement aux puces de 3em Génération.
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C´est même un "partage des semi-conducteurs", précise Bruno Salgues, chercheur à l´Institut national des Télécoms : "L´objectif est d´arriver le plus vite possible aux mobiles de troisième génération. Or pour cela, il faut de nouveaux semi-conducteurssemi-conducteurs, des puces dont la conception prend en général 4 ou 5 ans. Ericsson, avec la puce ARM pour BluetoothBluetooth, et Sony, avec ses logicielslogiciels d´application, sont complémentaires. Ils ont décidé de mettre en commun leurs semi-conducteurs pour gagner la course à l´UMTS."

Rappelons que les ventes d'Ericsson et de Sony ont atteint en 2000 quelque 50 millions d'appareils, pour un chiffre d'affaires de 7,2 milliards de dollars. Et qu'une fusionfusion (pour les mêmes raisons) Mitshbishi-Motorola court toujours.