Construire des serveurs de plus en plus rapides implique de pouvoir développer des processeurs multitâches. Mais l'objectif n'est pas si aisé à atteindre qu'il y paraît.

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    Les grandes sociétés informatiques comme Sun, IntelIntel, IBMIBM ou AMD travaillent sur le sujet selon deux approches distinctes : d'un côté, l'idée prônée par Sun qui consiste à fragmenter un seul programme en de nombreux petits ensembles de tâches exécutés simultanément. De l'autre, la conception défendue par Intel, IMB et AMD prévoyant de traiter très rapidement un ou plusieurs programmes.

    Pour l'instant, les tenants de cette dernière approche semblent avoir pris l'avantage. Les processeurs UltraSparc de Sun tiennent difficilement la comparaison avec ceux d'Intel à 32 bits (Xeon) et à 64 bits (Itanium).

    Pourtant rien n'est joué d'avance. La course à la puissance a ses limites que les constructeurs ne sont pas loin d'avoir atteint et il sera sans doute de plus en plus difficile de multiplier les microprocesseurs.

    Sun a par ailleurs encore un atout dans son jeu. La compagnie a annoncé la sortie en 2005 d'une puce "16 tâches" avant la "32 tâches" en 2006, alors qu'Intel ne prévoit en 2005 que l'arrivée de puces à "deux ou quatre tâches".

    Pour le moment, la société peut toutefois se targuer d'exécuter 128 tâches avec ses processeurs en réseau, bien que le système ne fonctionne encore qu'avec des programmes très spécialisés. Et si le marché des serveurs décollait réellement, elle estime pourvoir réagir rapidement.