George Lucas ne cache pas sa déception. Entièrement réalisé en numérique, son deuxième épisode de Star Wars sera en effet le plus souvent projeté à partir d'un support classique.

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    Le cinéma numérique tarde à s'imposer

    Le cinéma numérique tarde à s'imposer

    Si l'industrie cinématographique est enthousiaste face à l'extraordinaire potentiel qu'offre le numérique, notamment en matièrematière de réduction des coûts de production, les propriétaires de salles de cinémas restent réticents envers une technologie qui évolue rapidement, ce qui nécessite des mises à jour onéreuses, sans oublier l'investissement initial compris entre 150 000 et 200 000 dollars.

    Néanmoins, Texas Instuments et Victor, filiale du japonais JVC, ont déjà perfectionné les microprocesseursmicroprocesseurs nécessaires, alors que d'autres géants se sont engagés dans le lancement de leurs systèmes de projection numérique. Ainsi Boeing compte d'ores et déjà sur l'ouverture d'une quarantaine de salles dans le monde d'ici l'été. Qualcomm et Thomson Multimedia investissent dans un millier d'écrans, dont 250 devraient être mis en service d'ici la fin de l'année.

    De leur côté, les sept studios les plus importants d'Hollywood devraient consacrer cinq à dix millions de dollars sur une période de dix-huit à vingt-quatre mois au développement de normes applicables à la fabrication d'équipements numériques.