Sans l'accord de l'utilisateur, de nombreuses applications ont un œil sur le presse-papier du smartphone lorsqu'on copie un lien, une adresse ou un numéro de téléphone. La bêta d'iOS 14 a permis de les débusquer grâce à une nouvelle fonction de sécurité.


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    Une fois n'est pas coutume, c'est AppleApple qui a permis de débusquer une faille dans une applicationapplication. On peut même parler de dizaines d'applications, et la plus célèbre d'entre elles n'est autre que Tik Tok. Le phénomène des réseaux sociauxréseaux sociaux s'est fait débusquer par iOSiOS 14, le prochain système d'exploitation d'Apple pour iPhone et iPad.

    Attendu pour l'automneautomne, iOS 14 est actuellement en version bêta, et cette dernière intègre une fonction de sécurité qui permet d'alerter l'utilisateur lorsqu'une application a un comportement douteux ou dangereux. En l'occurrence, iOS 14 détecte les applications qui ont accès au presse-papier. Sur ordinateur ou smartphone, on copie de nombreux éléments, qu'il s'agisse d'un numéro de téléphone, d'un lien, d'un mot de passemot de passe pour gagner du temps, mais aussi des adresses, des fichiers et autres informations personnelles. À chaque fois que l'on colle cet élément, cela vide le presse-papier.

    Plus de 50 applications très populaires concernées !

    Or, Tik Tok a la très mauvaise habitude d'accéder au presse-papier lorsque l'application est lancée, et iOS 14 s'en est aperçu. C'est ce qu'a découvert Jeremy Burge qui a lancé l'alerte, confirmée par d'autres bêta-testeurs. Du côté de l'éditeur de Tik Tok, déjà critiqué dans le passé, on promet de corriger cette « faille », tout en précisant qu'il s'agissait d'un outil pour protéger du spamspam... Il ne fallait y voir aucune volonté malveillante.

    Mais Tik Tok n'est pas la seule application à accéder au presse-papier dans la plus grande discrétion. Au total, Ars Technica précise que cette pratique concernerait aussi une cinquantaine d'applications, et beaucoup d'entre elles sont populaires comme celles d'Hotels.com, de Reuters ou encore Viber et du New York Times. Ce que réclament les spécialistes en sécurité, c'est que l'accès au presse-papier soit mieux protégé, comme c'est le cas aujourd'hui du micro ou de l'appareil photo.