La liste de spammeurs compilée par le site Osirusoft est sous l'assaut des pirates. Une attaque d'envergure par déni de service empêche l'utilisation de ce service destiné à rendre la vie dure aux spammeurs. Résultat : de nombreuses entreprises qui utilisaient cette liste pour se protéger des courriers publicitaires se sont retrouvé du coup coupées du monde. Et Les Nouvelles.net aussi, par la même occasion, puisque nous utilisons ce service !

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    Le "spam" ou "pourriel" encombre nos boîtes aux lettres

    Le "spam" ou "pourriel" encombre nos boîtes aux lettres

    C'est le coup de l'arroseur arrosé : le site relays.osirusoft.com, qui recense les serveurs de messageriesmessageries des spammeurs ou qui leurs sont tolérants, se retrouve noyé sous un flot de requêtes qui empêche son bon fonctionnement.

    L'origine de l'attaque est difficile à connaître, car ces requêtes semblent provenir d'utilisateurs légitimes. Ces derniers, probablement manipulés à distance, réclameraient de façon très répétée les mises à jour de la liste noire de spammeurs. Un tel empressement provoque un bel embouteillage à l'arrivée sur le serveur d'Osirusoft et empêche le reste du monde de profiter du service. Le crime, bien sûr, semble profiter aux businessmen de la pub sauvage, mais personne ne peut prouver quoi que ce soit aujourd'hui.

    Cela dure de façon régulière depuis le mois de juillet, mais l'attaque a pris une tournure quasi-industrielle ces derniers jours, au point de perturber concrètement les utilisateurs du service. Certains parmi eux se sont ainsi vu incapables de recevoir du courrier parce que la liste d'Osirusoft.com n'avait pas été mise à jour ou n'avait pu être récupérée. C'est le cas de Les Nouvelles.net, par exemple : nous n'avons pu recevoir d'emails durant 48 heures, le temps de désactiver provisoirement le recours à la liste Osirusoft.

    Cette reconnaissance de l'efficacité de leur travail devrait flatter les animateurs du site Osirusoft.com, si elle ne posait pas le problème de la banalité contre de telles attaques par déni de servicedéni de service : n'importe qui est ainsi capable de neutraliser un service, au demeurant gratuit et d'utilité publique, qui ne lui convient pas. Et cela en toute impunité pendant plusieurs semaines d'attaque non-stop. Il n'en faut certainement pas plus pour susciter bien des vocations...