Si l'on en croit Pascal Nègre, président de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), 2006 pourrait voir apparaître des systèmes de filtrage et de paiement sur les plateformes P2P. Comme l'explique 01.net, le modèle, sur le papier, permettrait aux fichiers autorisés par les maisons de disques de circuler sur les réseaux P2P, tandis que les autres resteraient inacessibles au téléchargement. Cette circulation s'accompagnerait bien sûr d'un mécanisme de paiement :

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    Kazaa a jusqu'à fin février pour installer un filtre contre le téléchargement illégal

    Kazaa a jusqu'à fin février pour installer un filtre contre le téléchargement illégal

    "Une personne met à disposition un fichier identifié. On peut imaginer qu'elle obtienne un crédit pour avoir fait diffuser un titre à tel nombre de personnes ; ou qu'elle gagne un crédit pour télécharger." En parallèle, bien sûr, tous ceux qui téléchargeraient le fichier mis à disposition en P2P paieraient les morceaux qu'ils auraient choisis. "L'idée étant que tous les échanges puissent donner lieu à une remontée d'informations et permettre la rémunération des ayants droit", explique un responsable de l'UPFI (Union des producteurs phonographiques français indépendants).

    Ainsi, la version 6.0 d'iMesh intègre la technologie de filtrage d'Audible Magic, tandis que Mashboxx, l'acheteur de Grokster, serait prêt à fournir un service légal avec la technologie de Snocap...

    Reste à s'adresser à la myriademyriade de plates-formes anonymes développées en open sourceopen source. Reste aussi à lever des inconnues sur la gestion des flux de rémunérations et d'informations. Reste enfin à s'assurer qu'il reste une place pour ce dispositif, entre les plate-formes gratuites et les sites commerciaux de téléchargement. Et ce, alors que le nombre des adeptes du P2P continue d'augmenter.