Avec sa nouvelle microarchitecture Broadwell, Intel franchit un cap technologique en basculant sur un processus de gravure en 14 nanomètres. Les futurs processeurs pourront équiper des serveurs, des ordinateurs personnels, des terminaux mobiles et des objets connectés. Une première génération de processeurs, les Core M, arriveront pour les fêtes de fin d’année via des tablettes hybrides et des ordinateurs ultraportables.

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    Avec sa nouvelle microarchitecture Broadwell gravée en 14 nanomètres, Intel dit avoir divisé l’enveloppe thermique par deux par rapport aux processeurs Haswell tout en offrant une meilleure autonomie et des performances similaires. © Intel

    Avec sa nouvelle microarchitecture Broadwell gravée en 14 nanomètres, Intel dit avoir divisé l’enveloppe thermique par deux par rapport aux processeurs Haswell tout en offrant une meilleure autonomie et des performances similaires. © Intel

    Profitant de sa conférence Hot Chips qui se tenait cette semaine en Californie, États-Unis, IntelIntel a livré de plus amples détails sur sa nouvelle microarchitecture Broadwell et le processus de gravuregravure en 14 nanomètresnanomètres qui l'accompagne. Le fondeur promet que la combinaison de ces deux innovations permet la création de terminaux « plus fins, plus silencieux et plus froids ». Broadwell succède à la microarchitecture Haswell (22 nm) dont elle est une évolution, ce qu'Intel appelle un tick. L'enveloppe thermique a été divisée par deux, ce qui permet de réaliser un refroidissement passif sans ventilateur et donc d'intégrer ces processeurs dans des châssis de moins de 10 millimètres d'épaisseur (PC ultraportables, tablettes tactilestablettes tactiles, smartphones, etc.)). D'autant que la surface de la puce a été réduite de moitié et sa hauteur de 30 % relativement aux processeurs Haswell. Intel assure qu'il sera possible de fabriquer des cartes mères 25 % plus petites. Plus compacts, plus silencieux, les futurs processeurs Broadwell seront aussi plus performants. Le nombre d'instructions par cycle augmente de 5 % (comparé à Haswell). Ont également été améliorés l'accélération matérielle du chiffrement, la prédiction de branchements ainsi que les opérations à la virgule flottante. Le rapport performance/puissance est de 2:1, ce qui signifie qu'une hausse de 2 % des performances engendre 1 % de hausse de consommation.

    Image du site Futura Sciences
    Avec la microarchitecture Broadwell, Intel passe à un processus de gravure en 14 nm contre 22 nm pour la génération précédente Haswell. Cette finesse de gravure a permis de réduire de façon très conséquente la taille de la puce : sa surface a été divisée par deux et sa hauteur réduite de 30 % relativement aux processeurs Haswell. Grâce à cette technologie, Intel indique que les processeurs Broadwell pourront être intégrés dans des terminaux dont l’épaisseur sera inférieure à 10 millimètres. © Intel

    Les premiers Core M disponibles en fin d’année

    « Les investissements d'Intel pour assurer la continuité de la loi de Moore sont au cœur de ce que nos équipes ont réussi à accomplir avec ces nouveaux processus », peut-on lire dans le communiqué de presse diffusé par Intel. Les processeurs basés sur la microarchitecture Broadwell pourront équiper des serveurs, des ordinateursordinateurs personnels, des terminaux mobiles (tablettes, smartphones) et divers objets connectés. La première génération de ces puces, les Core M, sortira pour les fêtes de fin d'année. Il s'agira de processeurs basse consommation destiné aux tablettes hybrideshybrides et PC ultraportables. Intel n'a pas communiqué sur les fréquences d'horloge disponibles et les prix de ces puces. Pour voir les processeurs Broadwell plus performants, faudra attendre 2015. L'Intel Developer Forum qui se tiendra du 9 au 11 septembre à San Francisco sera sans doute l'occasion d'en apprendre un peu plus.