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Application originale, Plume AirAir Report montre en temps réel l'état de la pollution de l'air à l'échelle d'une ville. Elle fonctionne grâce aux données récoltées par les multiples capteurscapteurs (température, ozoneozone, oxydes d'azoteoxydes d'azote, particules finesparticules fines...)) de réseaux de surveillance et fonctionne dans 3.000 villes de 40 pays. Ces données sont publiques - c'est l'open data - mais encore faut-il savoir les analyser. C'est tout l'enjeu du « big data ouvert », qui en est à ses balbutiements.
Il faut recueillir ces données mais aussi les analyser puis les présenter pour les rendre directement exploitables. Leur nombre, leur complexité et leur variété rendent l'opération ardue. Les logiciels capables de ce travail existent mais ceux destinés au grand public sont encore très rares. D'où l'intérêt de se pencher sur cette applicationapplication, basée sur la méthode d'apprentissage automatique (machine learning, en anglais), issue de l'intelligence artificielle, et qui a montré son efficacité.
Comment profiter de l'open data
Romain Lacombe, le président et fondateur de Plume Labs, a travaillé pour le gouvernement sur la mission Etalab qui, justement, entend permettre l'exploitation du big data. Il répond à nos questions dans le cadre du prix EDF Pulse. Pour connaître ses réponses, cliquez sur ces liens :
- Comment un smartphone peut-il analyser des données aussi complexes ?
- Comment utiliser cette information ?
- Quelles applications peut-on imaginer avec ce genre d'exploitation de l'open data ?
Gratuite, l'application Plume Air Report fonctionne sous AndroidAndroid et pour iPhone. Elle s'appuie sur les données publiques des réseaux de capteurs installés dans 300 villes du monde, dont 40 en France pour le moment. Elle donne l'état de la pollution à l'échelle d'une cité et fournit des prévisions sur l'évolution, annonçant les pics de pollution.