Les réseaux d'automatisme des bâtiments permettent de gérer la chaleur, l'air conditionné, les lumières... bref de piloter tous les équipements, non plus d'une manière centralisée sur des automates complexes et dédiés, mais distribuée sur un réseau commun, fiable et décentralisé.

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    Aujourd'hui, deux protocoles ouverts sont en compétition : BACnet et LonTalk. Leur coût modique et leur technicité continueront-ils à leur permettre de dominer le marché ? Pas sûr, répond ComputerWorld. "Car plutôt qu'il y ait deux protocoles concurrents pour dominer les réseaux de commandes automatiques, pourquoi n'y en aurait-il pas qu'un ?, remarque un observateur en suggérant que ce soit le protocole internetinternet (IPIP). D'autant plus qu'IP descend de plus en plus jusqu'au dispositif individuel".

    Mais l'interaction d'IP et des réseaux d'automatismes est pourtant encore loin d'être simple comme le rappelle Roland Piquepaille en évoquant les problèmes de sécurité que rencontre l'université de Yale dans son projet de relier 210 bâtiments de son campus, qui a du créer un réseau IP parallèle et isolé afin que les données de contrôle des réseaux d'automatismes ne soient pas piratables.