À la fin des années 2030, l'Eurofighter Thyphoon devrait être remplacé par le Tempest, un avion furtif de sixième génération dont le démonstrateur devrait réaliser ses premiers vols d'ici cinq ans. Sa maquette vient d'être présentée au salon aéronautique de Farnborough, au Royaume-Uni.
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Du côté des avions de combat européens, il y a l'Eurofighter Typhoon développé par le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne. Capable d'atteindre Mach 2, l'aéronef est un intercepteur opérationnel depuis 2004 et notamment utilisé dans l'armée de l'air britannique. D'ici la fin des années 2030, il devrait être remplacé par le Tempest, un avion de combat furtif dit « de sixième génération », qui vient se positionner au-delà des capacités du F-35 américain. Ce nom n'est pas nouveau pour la Royal Air Force (RAF), puisque le Tempest fut le nom d'un avion de combat britannique durant la Seconde Guerre mondiale. Rapide, il était capable de rattraper les missiles V1 allemands pour les intercepter et les détruire.
Pour concevoir ce nouveau Tempest, le Royaume-Uni sera épaulé par des partenaires comme l'Italie, le Japon et la Suède. La maquette de l'aéronef vient tout juste d'être présentée lors du salon aéronautique de Farnborough qui se déroule actuellement au Royaume-Uni. Les partenaires en ont profité pour annoncer la construction d'un démonstrateur qui pourrait faire ses premiers tours de piste d'ici cinq ans, avant de venir remplacer l'Eurofighter Typhoon d'ici la fin des années 2030.
Cela fait maintenant deux ans que les partenaires planchent sur le développement de l'appareil. En plus de créer un avion multirôle pouvant être connecté à des drones et des robots, l'un des enjeux repose sur la conception de l'avion. Il devrait pouvoir être développé en deux fois moins de temps que les chasseurs de la génération précédente.
100 heures de vol… virtuelles
Selon BEA Systems, l'entreprise principale assurant la maîtrise d'œuvre, le démonstrateur vole déjà, mais dans le monde virtuel. Les ingénieurs et les pilotes d'essai auraient déjà réalisé plus de 100 heures de vol. Comme le F-35, pour assurer sa furtivité, le supersonique devrait être doté de baies internes pour l'emport de missiles. Pour ce qui est des moteurs, rien n'a été arrêté pour le moment.
Le Tempest pourrait également bénéficier d'un tout nouveau radar développé par BEA Systems et qui est déjà prévu pour moderniser le Thyphoon d'ici 2030. Il permettra d'assurer simultanément la détection, l'identification et le suivi de plusieurs cibles en l'air ou au sol. L'équipement sera complété par un puissant système de brouillage.
Douglas DC3 et C47 À partir de 1936, le DC3, avec ses ailes basses « cantilever » (sans mâts ni haubans) portant deux moteurs, son fuselage cylindrique et son aérodynamisme, devient l’archétype de l’avion de ligne moderne. D’autres appareils lui ressemblent (comme le Boeing 247) mais c’est lui qui se vend le mieux. Il est rapide (plus de 300 km/h), fiable et confortable, avec un rayon d’action de plus de deux mille kilomètres. Durant la seconde guerre mondiale, l’armée de l’air US le choisit comme avion de transport. Il devient le C47 (et le « Dakota » au Royaume-Uni), utilisé notamment pour les parachutages et le remorquage de planeurs. Décoré de bandes noires et blanches, il demeure un des symboles du débarquement des forces alliées en juin 1944. Après la guerre, le DC3 connaît une carrière d’avion de ligne d’une invraisemblable durée. Dans les années 1960, à l’heure où apparaissent les jets, il équipe notamment Air France comme moyen-courrier. Aujourd’hui encore, équipé de turbines remplaçant les moteurs à pistons, il vole dans quelques endroits du monde. L’appareil en photographie appartient à l’association France DC3, qui le produit en meeting aérien, comme ici à La Ferté Alais en mai 2009. © JL Goudet, DR
Mitsubishi A6M, dit « Zero » Chasseur-bombardier monoplace japonais, le Mistubishi A6M a été à partir de 1939 et a joué un grand rôle durant la guerre contre les États-Unis. Redouté des pilotes américains, ce puissant monomoteur à hélice (plus de 900 chevaux) est assez caractéristique des chasseurs de la seconde guerre mondiale. Le « Zero » (pour les Japonais), ou « Zeke » (pour les alliés), avait l’avantage d’une maniabilité exceptionnelle et d’une grande légèreté, lui garantissant une vitesse élevée (près de 600 km/h). Sa supériorité s’est cependant émoussée avec l’arrivée d’appareils américains beaucoup plus puissants (le P47 dépassait les 2.000 chevaux) et nombreux. Vulnérable car dépourvu de blindage afin de gagner du poids, il a fini par subir de lourdes pertes. Les Zeros en état de vol sont aujourd’hui extrêmement rares et toujours le résultat d’une reconstruction. Celui qui peut être admiré chaque année au meeting de La Ferté-Alais, près de Paris, est en fait un North American T6 modifié, qui fut utilisé dans plusieurs films de cinéma. © Paul Richter, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0
Chance Vought F4U Corsair Ce chasseur-bombardier monoplace de l’armée américaine de près de quatre tonnes à vide a été conçu autour d’un puissant moteur Pratt & Whitney, de 2.000 chevaux. Construit à partir de 1942, il a d’abord été engagé dans la guerre du Pacifique, durant la seconde guerre mondiale. Reconnaissable à son aile en W (qui permettait de raccourcir les jambes du train d’atterrissage), il était très rapide pour l’époque (plus de 600 km/h) et conçu pour se poser sur les porte-avions. L’avion a été ensuite utilisé par l’armée française en Indochine, à partir de 1952. Le « Corsair » doit aussi sa célébrité à une série télévisée, Les têtes brûlées en français, diffusée dans les années 1970. Le comédien Robert Conrad y jouait le rôle de Gregory « Pappy » Boyington, qui a réellement existé. © Gerry Metzler, Flickr, CC by-sa 2.0
Messerschmitt Me 262 Cet éphémère chasseur-bombardier allemand, monoplace, de la seconde guerre mondiale, qui a volé entre 1944 et 1945, est le premier avion militaire à réaction. Les premiers essais ont lieu en 1941 (avec un moteur à pistons) et en 1942 avec deux réacteurs. Les vitesses atteintes en opération dépassaient les 800 km/h. Plus rapide que n’importe quel autre avion de l’époque, le Me 262 était très difficile à abattre et efficace en attaque. Cependant, son autonomie était faible, à peine plus d’une heure, ce qui donnait une distance franchissable d’un millier de kilomètres au maximum, donc un rayon d’action bien inférieur à la moitié en opérations. Ses réacteurs délivraient une puissance faible à basses vitesses. Capricieux, ils réagissaient mal aux remises de gaz, parfois en s’éteignant. La maîtrise du ciel par les armées alliées à partir du printemps 1944 a rendu difficile l’exploitation du Me 262 par l’armée allemande. © Noop1958, Wikimedia commons, DP
Le Supermarine Spitfire et son moteur Rolls-Royce Avec le Messerschmitt Bf 109, le Supermarine Spitfire est l’autre avion de chasse légendaire à s’être illustré durant la seconde guerre mondiale. C’est notamment grâce à lui que la Royal Air Force britannique a pu remporter la célèbre bataille d’Angleterre. Ce monoplan à ailes elliptiques se caractérise par son profil très aérodynamique qui lui permettait d’atteindre les 650 km/h grâce à son moteur Rolls-Royce. Le Supermarine Spitfire fut produit à plus de 20.300 exemplaires, avec des déclinaisons utilisées par plusieurs pays, notamment l’Égypte, la France, Israël ou encore la Turquie. © Jez, CC by-nc 2.0
Le Messerschmitt Bf 109, un avion de chasse de référence Conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt, le Bf 109 s’illustra d’abord durant la guerre d’Espagne. Sa sophistication favorisa la création de techniques de combat inédites qui lui assurèrent une domination des airs durant toute la première moitié de la seconde guerre mondiale. L’appareil, qui fut produit à 33.000 exemplaires, utilisa successivement des moteurs Junkers Jumo et Mercedes-Benz. © Tony Cyphert, CC by-nc 2.0
Le Stampe SV-4, l'avion biplan d'école devenu voltigeur Imaginez une voiture d'auto-école grâce à laquelle des conducteurs deviendraient champions du monde de rallye automobile. C'est l'histoire du Stampe & Vertongen SV-4. Dessiné en Belgique dans les années 1930 par Jean Stampe et Alfred Renard, il a été commercialisé à quelques exemplaires dans son pays natal et au Royaume-Uni. Environ 850 ont été construits à partir de 1946, en France par la SNCAN (Société nationale de constructions aéronautiques du Nord), et en Algérie par les AIA (Ateliers industriels de l'aéronautique). Le biplan, maniable et démonstratif, a servi d'avion d'école de début pour les futurs pilotes professionnels, civils et militaires. Leurs moniteurs inventent avec lui une nouvelle voltige et le SV-4A sera régulièrement champion du monde jusque dans les années 1960. Quasiment donné aux aéroclubs français, il a formé des milliers de pilotes amateurs. À partir des années 1980, il devient un avion culte, amoureusement restauré, et certains en refabriquent. Pourquoi le Stampe vole-t-il encore aujourd'hui ? Parce que c'est un merveilleux avion. © Le Vieux Biplan
Le Fokker Dr.I, l’avion du Baron Rouge Le Fokker Dr.I (ou Dreidecker, qui signifie « triplan » en allemand) est un avion de chasse allemand qui s’est illustré lors de la première guerre mondiale. Sa structure à trois ailes courtes superposées lui assurait une excellente maniabilité, notamment pour les virages serrés. L’avion a gagné ses lettres de noblesse aux mains de Manfred von Richthofen. Auteur de 80 combats victorieux, il fut surnommé le « Baron Rouge » en raison de la couleur de son appareil. © Julian Herzog, CC by 3.0
Le Spirit of St. Louis (l'avion de Charles Lindbergh) et la traversée de l’Atlantique Le 21 mai 1927, le Spirit of St. Louis piloté par l'aviateur américain Charles Lindbergh se pose sur l’aéroport du Bourget (au nord-est de Paris) après avoir parcouru d’une traite 5.808 kilomètres depuis l'aérodrome Roosevelt de Long Island (New-York, États-Unis). Cette première traversée transatlantique s’est faite en 33 h et 30 mn dans des conditions épiques. Afin d’alléger au maximum l’appareil et d’embarquer le plus de carburant possible, Charles Lindbergh avait renoncé à emporter un parachute et une radio. Le pilote a effectué l’essentiel du vol aux instruments car la fenêtre frontale de l’appareil était obstruée par un réservoir d’essence. © Wally Gobetz, CC by-nc 2.0
Le Boeing B-29 Superfortress et les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki Le Boeing B-29 Superfortress est un bombardier lourd qui a été conçu durant la seconde guerre mondiale. Utilisé par l’armée américaine à partir de 1944, il a principalement servi durant la guerre du Pacifique pour des campagnes de bombardements sur la Corée et le Japon. Le B-29 est surtout devenu tristement célèbre après avoir servi au largage des deux bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. © Christopher Ebdon, CC by-nc 2.0
Photo du Concorde, l’excellence technologique Fruit d’une collaboration franco-britannique entre Sud-Aviation (devenue Aerospatiale) et la British Aircraft Corporation (devenue British Aerospace), le Concorde est, avec le Tupolev Tu-144 (développé en URSS), le seul avion supersonique à avoir servi au transport de passagers civils. Fabriqué en 20 exemplaires, ce quadriréacteur a assuré des vols commerciaux de 1976 à 2003, principalement des liaisons transatlantiques. Le vol Paris-New York assuré par Air France durait trois heures et demie. Malgré sa sophistication et son image emblématique, le Concorde fut un échec commercial car trop coûteux à entretenir et trop gourmand en carburant. Le coup fatal à la carrière de cet avion mythique survint le 25 juillet 2000 lorsqu’un Concorde d’Air France s’écrasa deux minutes après son décollage de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, entraînant la mort de 113 personnes. Les derniers vols commerciaux ont eu lieu le 31 mai 2003 pour Air France et le 24 octobre 2003 pour British Airways. © Indianadinos, CC by-nc 2.0
Le Lockheed SR-71 Blackbird, un redoutable avion espion américain Le SR-71 Blackbird, de la firme Lockheed, est un avion supersonique employé au cours de la guerre froide par la CIA, le département d'État américain, la Nasa ainsi que l'US Navy pour des missions de surveillance et d'espionnage photographique. Il fut en service entre 1968 et 1990. Cet avion au fuselage futuriste est également très présent dans l’imaginaire collectif à travers de nombreux films, séries télévisées et jeux vidéo qui ont emprunté son image. © mashleymorgan, CC by-nc 2.0
Le Fouga Magister, l’emblème de la Patrouille de France Le Fouga Magister est un avion à réaction conçu en France dans les années 1950. Reconnaissable à son empennage arrière en forme de « V », il fut d’abord employé pour l’entraînement des pilotes de l’armée de l’air et comme avion de liaison. Ses capacités en ont également fait un formidable avion de voltige qui fut utilisé par la Patrouille de France de 1956 à 1980. Fabriqué en un millier d’exemplaires, le Fouga Magister a été adopté par une vingtaine de pays. © Peter Gronemann, CC by-nc 2.0
Le Blériot XI et la première traversée de la Manche en avion Baptisé du nom de son illustre concepteur (qui fut aidé par Raymond Saulnier), le Blériot XI a marqué les débuts de l’aviation à plus d’un titre. Le 25 juillet 1909, il réalisa la première traversée de la Manche en parcourant 38 km à 61,6 km/h de moyenne grâce à son moteur Anzani à trois cylindres en éventail, développant 25 chevaux. Le Blériot XI a également été utilisé par l’armée française au cours de la première guerre mondiale pour des missions de reconnaissance. On peut l’admirer au musée des Arts et métiers à Paris et au musée de l'Air et de l'espace du Bourget. © Julian Herzog, CC by 3.0
Le Mikoyan-Gourevitch MiG-21, un avion à réaction soviétique Mis en service en 1960, le Mikoyan-Gourevitch MiG-21 est à ce jour l’avion à réaction le plus produit avec 11.000 exemplaires fabriqués et un peu moins de 800 toujours en activité. Emblème de la puissance militaire soviétique, le MiG-21 est considéré comme un avion très performant et agile qui fait appel au talent des pilotes dans les phases de combat. © U.S. Department of Defense, CC by-nc 2.0
Le Falcon 7X, de Dassault Aviation, un avion présidentiel Fabriqué par le français Dassault Aviation, le Falcon 7X est un avion d’affaires triréacteur commercialisé depuis 2007. Il peut emporter jusqu’à 16 personnes et parcourir un peu plus de 11.000 kilomètres (avec 8 passagers). C’est le premier appareil de cette catégorie à être équipé de commandes de vol électriques. Par ailleurs, sa conception a été entièrement réalisée sur ordinateur sans qu’aucune maquette physique ni prototype ne soit fabriqué. La présidence de la République française utilise deux Falcon 7X. © Liam McManus, CC by-nc 2.0
L'Antonov An-225, le plus long et le plus lourd avion du monde L’Antonov An-225 cumule les superlatifs. Cet avion fabriqué en Ukraine à l’époque où le pays était encore rattaché à l’URSS est tout simplement le premier avion porteur en longueur et en masse. Muni de six réacteurs et capable de transporter 250 tonnes de charge utile, il fut initialement conçu pour emporter sur son dos la navette spatiale russe Bourane, dont le programme a été abandonné en 1988. Ceci porta un coup fatal au destin de l’Antonov An-225, qui ne fut construit qu’en un seul exemplaire. © DAIHYUN JI, CC by-nc 2.0
Photo de l'Airbus A380, l’un des plus gros avions civils de transport L’A380 d’Airbus est un avion de ligne long-courrier qui fait partie des plus gros avions civils de transport. Ce quadriréacteur à double pont peut emporter jusqu’à 853 passagers ou 150 tonnes de fret selon sa configuration. Il dispose d’une autonomie de 15.400 kilomètres, ce qui lui permet de relier New York à Hong Kong sans escale. © Steevie, GFDL
L'E-Fan d'Airbus, un avion 100 % électrique L’E-Fan est un avion électrique bimoteur dont le développement par Airbus Group Innovations a débuté en 2011. Il peut voler durant une heure à 160 km/h de moyenne grâce à ses batteries lithium-ion situées dans les ailes et ses deux moteurs électriques développant 60 kW. Le 10 juillet 2015, l’E-Fan a effectué une traversée de la Manche en reliant Lydd, en Angleterre, à Calais. © Marc Schieferdecker, CC by-nc 2.0
Solar Impulse, l’avion solaire qui veut faire le tour du monde Solar Impulse est un projet d’avion solaire initié en 2003 par l’aventurier suisse Bertrand Piccard et le pilote André Borschberg, accompagnés par l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Ce monoplace dispose d’une envergure de 72 mètres et de quatre moteurs électriques (de 13,5 kW chacun) alimentés par 11.628 cellules photovoltaïques. Après un premier vol d’essai en 2010, le Solar Impulse 2 a décollé en mars 2015 d’Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) pour un tour du monde prévu en 13 escales. L’aventure s’interrompit en juillet de la même année à Hawaï, où l’appareil dut rester immobilisé suite à d’importants dommages sur ses batteries. © Matth1, GFDL
L'Airbus A300-600ST ou l'avion « Beluga » Il tient son surnom de « Beluga » en raison de la forme de sa carlingue qui évoque immédiatement l’apparence du cétacé du même nom. L'A300-600ST est un avion construit en cinq exemplaires par Airbus. Il sert à l’avionneur pour transporter les pièces volumineuses des appareils entre ses différents sites de production européens. Le Beluga peut emporter une charge utile de 50 tonnes. Dans sa soute qui mesure 7,4 mètres de diamètre et 37,7 mètres de long, il peut par exemple transporter deux ailes d’Airbus A330 ou un fuselage d’Airbus A320+. © Laurent ERRERA, CC by-sa 2.0
Le SpaceLiner, un avion suborbital reliant l'Australie et l'Europe en 90 mn SpaceLiner est un projet d’avion suborbital réutilisable sur lequel le Centre allemand pour l'aéronautique et l'astronautique a commencé à travailler en 2005. Cet avion pouvant transporter 50 passagers décollerait à la verticale comme les navettes spatiales. Une fois propulsé par son lanceur muni de 9 moteurs cryogéniques, l’engin pourra planer à très haute vitesse en parcourant de grandes distances. Théoriquement, un SpaceLiner pourrait relier l’Australie et le continent européen en 90 minutes. Cependant, ce projet très ambitieux n’aboutira pas, au mieux, avant 2040-2050. © ToSch1983, Deutsches Zentrum für Luft und Raumfahrt, GFDL
Le Canadair CL-415, un bombardier d'eau à la capacité impressionnante Le Canadair CL-415 est un avion bombardier d’eau fabriqué par la firme canadienne Bombardier Aéronautique. Spécialisé dans la lutte contre les incendies, il est utilisé par de nombreux pays, dont la France où il est affublé du surnom de « Pélican ». Cet avion réputé pour sa fiabilité possède deux réservoirs qui peuvent emmagasiner un peu plus de 6.000 litres d’eau. © Claudio, CC by-nc 2.0