Ce nouvel adav électrique pour quatre passagers est conçu pour des vols interurbains de 100 km. Il vient en complément du VoloCity, un taxi volant conçu pour des trajets intra-urbains de courte distance.
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Alors qu'elle compte lancer son service de taxis volants à Singapour à partir de 2023, la firme allemande Volocopter a décidé d'étoffer son offre en ajoutant un nouvel appareil. Le VoloConnect est un adav (aéronefaéronef à décollage et atterrissage verticaux) électrique qui est pensé pour interconnecter les villes et les banlieues. Il peut emporter jusqu'à quatre passagers sur une distance maximale de 100 km.
Muni d'un train d'atterrissage rentrant, l'engin est propulsé par six rotors pour le vol vertical et deux turbines électriques pour le vol horizontal avec une vitessevitesse de croisière maximale de 250 km/h. Un configuration hybridehybride retenue par de nombreux concepteurs de taxis volants qui combine les avantages de l'hélicoptèrehélicoptère pour le décollage et l'atterrissage et l'efficacité de l’avion pour le vol.
Une certification du VoloConnect d’ici cinq ans
Le VoloConnect devrait être doté d'un système de navigation autonome supervisé au sol via la plateforme VoloIQ. Pour le moment, Volocopter avance sur la finalisation du premier prototype à taille réelle après avoir validé ses solutions sur plusieurs modèles réduits. L'entreprise pense pouvoir obtenir la certification de l'appareil dans les cinq prochaines années. Il viendra étendre la zone de couverture aux banlieues, en complément du service intra-urbain qui sera assuré par le VoloCity. Muni de 18 rotors électriques, ce dernier pourra emporter deux passagers sur une distance maximale de 35 km en volant jusqu'à 110 km/h. Ces taxis volants décolleront et atterriront depuis des VoloPorts, des terminaux d'accueil installés sur les toitstoits des bâtiments en centre-ville.
En mars, Volocopter a procédé à une nouvelle levée de fonds de 200 millions d'euros pour financer son développement L'entreprise vise une certification du VoloCity par l'agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) d'ici la fin de l'année prochaine.
Volocopter présente un terminal pour ses taxis volants Volocity
Article de Marc ZaffagniMarc Zaffagni, le 21/10/2019
La firme allemande a dévoilé un prototype de terminal d'accueil pour ses taxis volant qui pourrait être installé sur les toits des bâtiments en centre-ville.
Le projet de taxis volants de Volcopter avance à bonne allure. Après avoir dévoilé la version finale de son appareil muni de 18 rotors électriques dont elle espère pouvoir débuter l'exploitation commerciale dans les deux à cinq ans qui viennent, l'entreprise vient de présenter un prototype de terminal qui servira à gérer le trafic des passagers.
Baptisé VoloPort, il a été conçu sur une base modulaire afin de pouvoir s'adapter aux différents emplacements urbains où il pourrait prendre place : toits d'immeubles, de gares ou de parking. Les images nous montrent un salon d'attente similaire à celui que l'on trouve dans les aéroports juste à côté duquel attend un VoloCity, nom donné par Volocopter à son taxi aérien.
Un vol d’essai public d’ici la fin de l’année à Singapour
Le VoloPort « pourra accueillir un large éventail de taxis aériens électriques, au service des voyageurs d'affaires, des touristes et de tous ceux qui en ont assez de rester bloqués, assis dans la circulation », promet Volocopter. La dernière version du VoloCity peut transporter deux personnes sur une distance maximale de 35 km en volant jusqu'à 110 km/h.
Un premier prototype du VoloPort sera installé à Singapour où Volocopter a prévu de réaliser un vol d'essai public durant le quatrième trimestre. Des trois briques nécessaires au lancement d'une offre de taxis volant, ne manque plus à Volocopter que celle concernant la législation encadrant un tel service.
Volocopter dévoile VoloCity, son premier taxi volant autonome commercial
Article de Marc Zaafagni, le 23/08/2019
L'entreprise allemande planche depuis 2013 sur son concept de taxi volant muni de 18 rotors. Elle dévoile la version finale de son appareil dont elle espère pouvoir débuter l'exploitation commerciale dans les années qui viennent.
La dernière fois que nous avions vu le taxi volant de Volocopter, c'était il y a plus d'un an au Consumer Electronics Show de Las VegasVegas 2018. Le projet avance bien, semble-t-il, puisque la firme allemande vient de dévoiler la version commerciale de son appareil. Il s'agit de la quatrième itération de l'engin qui, au passage, reçoit le nom de VoloCity.
Volocopter dit avoir conduit 1.000 vols d'essais avec ses prototypes de développement pour optimiser le design du VoloCity, notamment au niveau de l'aérodynamisme des rotors et du stabilisateur de vol. Résultat, l'autonomie est passée de 30 à 35 km et la vitesse maximale de 100 à 110 km/h. D'un point de vue esthétique, le taxi volant conserve le design d'une carlingue d'hélicoptère surmontée d'une structure circulaire accueillant les 18 rotors électriques. Le VoloCity peut emporter deux personnes et leurs bagages à main.
Un vol d’essai en public à Singapour en fin d’année
Comme nous l'avions expliqué précédemment, Volocopter s'est associé à Intel qui a fourni le contrôleur de vol adaptatif et les systèmes redondants qui assurent la sécurité. La prochaine étape sera d'obtenir les autorisations nécessaires à une exploitation commerciale pour développer un service de taxi volant en zone urbaine. Volocopter va notamment travailler sur l'infrastructure aéroportuaire de son service ainsi qu'à l'intégration des appareils dans les systèmes de contrôles aériens des villes. Une collaboration est en cours avec l'aéroport international de Francfort pour aller dans ce sens.
Parallèlement, Volocopter va poursuivre le développement de son taxi volant en s'appuyant sur ses prototypes. Un vol d'essai en public doit avoir lieu à Singapour durant le quatrième trimestre.
Volocopter va tester son taxi volant à Singapour
Article de Marc Zaffagni, le 24/10/2018
La firme allemande Volcopter vient d'annoncer qu'elle conduira des essais de son drone taxi en conditions réelles, à Singapour, l'année prochaine.
Volocopter est l'une des sociétés les plus avancées dans le projet de drones taxis qui promettent de nous arracher aux affres de la circulation urbaine en prenant de la hauteur. Après avoir volé dans le ciel de Dubaï, il y a un peu plus d'un an, il avait de nouveau fait sensation lors du Consumer Electronics Show 2018. C'est à Singapour que son engin sera testé en conditions réelles.
Volocopter annonce que des essais se dérouleront à partir du deuxième semestre 2019 dans la cité-État. « Ces essais en vol sont conçus pour valider et vérifier la capacité des véhicules adav électriques de Volocopter à fonctionner dans l'environnement urbain de Singapour. Ils aboutiront à des vols de démonstration publics », peut-on lire dans le communiqué diffusé par l'entreprise.
Le bruit des drones taxis sera-t-il supportable ?
On ignore si les vols de démonstration dont il est question permettront au public d'embarquer à bord des Volocopter. Doté de multiples systèmes redondants, cet adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) est équipé de 18 rotors électriques. Volocopter assure que les moteurs sont tellement silencieux que lorsque l'appareil volera à 100 mètres d'altitude, on ne l'entendra pas par-dessus le brouhaha urbain. Mais, entre l'intervalle du décollage ou de l'atterrissage et cette altitude, ce sera sans doute une autre histoire...
Outre l'appréhension de monter à bord d'un engin volant sans pilote et les problèmes de réglementation, le bourdonnement de dizaines de taxis volants enchaînant les rotations au-dessus de nos têtes fait partie des points qui n'ont pas encore été réglés. Alors que la voiture électrique nous permet d'espérer une diminution sensible de la pollution sonorepollution sonore engendrée par le trafic routier, il serait regrettable qu'une autre nuisancenuisance prenne sa place...
Découvrez la station de taxis volants de Volocopter
Article de Marc Zaffagni, paru le 22/04/2018
La firme allemande Volocopter livre un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler une station pour taxis volants perchée au sommet d'un immeuble. On peut notamment voir comment les passagers embarquent et débarquent et comment sont gérés la recharge et le remplacement des batteries des drones.
Plusieurs projets de taxis volants autonomes ont déjà démontré leur viabilité technique. D'Airbus à Uber en passant par Ehang, Cora (financé par Larry PageLarry Page) ou Volocopter, on a désormais une assez bonne idée de la manière dont ce type d'appareil pourrait fonctionner pour transporter un à deux passagers sur des trajets urbains courts. Mais où se poseront ces appareils ? Comment seront assurés leurs rotations et la recharge de leurs batteries ? Tout cela est encore bien flou...
Volocopter a décidé de nous en donner un bon aperçu en publiant cette simulation montrant le fonctionnement d'une station baptisée Volo-Hub installée sur le toit d'un immeuble. Le concept ressemble à celui des cabines téléphériques, avec les taxis drones se posant sur une aire d'atterrissage avant de glisser sur un tapis roulanttapis roulant à l'intérieur d'un hangar. Les passagers débarquent, puis l'appareil poursuit son chemin jusqu'à l'aire de service où son bloc batterie est automatiquement échangé par des robots. Il part ensuite vers une zone de stationnement, prêt pour un nouveau voyage.
Le concept de station Volo-Hub de Volocopter. © Volocopter
100.000 personnes à l'heure
Grâce à ce système de rotation continue, Volocopter dit pouvoir faire décoller et atterrir un drone taxi toutes les 30 secondes. Pour compléter ces stations de grande envergure, la société allemande a également imaginé des Volo-Port. Il s'agirait de petits héliports installés à proximité de commerces, d'hôtels, de grandes entreprises ou de gares.
L'idée est de créer un maillage complémentaire entre les Volo-Hub et les Volo-Port à l'échelle d'une grande agglomération afin de couvrir les principaux points névralgiques. « Une fois mis à l'échelle, voler ne sera pas significativement plus cher que de prendre un taxi, mais ce sera significativement plus rapide », estime Alex Zosel, cofondateur de Volocopter. L'entreprise pense que ses premiers drones taxis seront opérationnels d'ici une décennie, offrant une capacité de transport de 100.000 personnes à l'heure.
Volocopter : le drone taxi vole au CES
Article initial de Marc Zaffagni, paru le 9/01/2018
Durant la conférence IntelIntel du CES (Consumer Electronics Show)) 2018, la firme allemande Volocopter a fait une démonstration en direct de son taxi volant, dont une partie des systèmes de contrôle sont fournis par le géant des microprocesseurs.
Après avoir effectué son premier vol d'essai en public dans le ciel de Dubaï en septembre 2017 (voir article ci-dessous), le drone taxi Volocopter est allé jouer les vedettes à Las Vegas pour le Consumer Electronics Show (CES). L'appareil, équipé de 18 rotors électriques, était le clou de la conférence d'Intel.
Installé dans une cage géante et retenu par des filins de sécurité pour prévenir tout risque d'accidentaccident, le Volocopter s'est élevé à moins de deux mètres du sol pour parcourir une très courte distance sans aucun passager à son bord. Rien de bien impressionnant à vrai dire, mais l'objet de la démonstration était autre. En effet, il s'agissait de vanter l'implication d'Intel dans la conception de cet engin.
Cette séquence, qui se déroule à la fin de la conférence d’Intel au CES (Consumer Electronics Show), montre un très rapide vol du drone taxi Volocopter. © Intel
Intel a fourni sa technologie au Volocopter
Le fabricant de processeurs, qui, par ailleurs, développe une plateforme matérielle et logicielle pour les drones, a fourni sa technologie au Volocopter. En l'occurrence, il s'agit du contrôleur de vol adaptatif et des systèmes redondants qui assurent la sécurité. Comme l'explique l'un des ingénieurs d'Intel en charge des drones dans une vidéo consacrée au Volocopter, le contrôleur de vol maintient la stabilité, notamment en analysant les erreurs dans le champ magnétiquechamp magnétique des rotors lorsque les conditions sont difficiles.
Plusieurs dizaines de processeurs surveillent en permanence l'environnement de l'appareil et relaient ces informations aux rotors en quelques millisecondes. Volocopter a aussi profité du CES pour révéler que Brian Krzanich, le PDG d'Intel, avait lui-même pris place à bord du drone taxi lors d'un vol réalisé le mois dernier en Allemagne. La caution technologique d'Intel est évidemment précieuse pour crédibiliser le projet qui fait face à de nombreux concurrents, notamment chez Uber, Airbus ou le chinois Ehang. Dubaï espère être la première ville à lancer un service de drones taxis d'ici environ cinq ans.
Volocopter : le drone taxi a volé dans le ciel de Dubaï
Article initial de Marc Zaffagni, paru le 27/09/2017
Dubaï a accueilli le premier vol du drone taxi allemand Volocopter. Muni de 18 rotors électriques, l'appareil peut voler en autonomie pour transporter deux passagers sur des trajets urbains. La première ville des Émirats arabes unis compte lancer un service de taxis volants sans pilote d'ici cinq ans.
Dubaï veut être à l'avant-garde en matièrematière de transports. Hyperloop, taxis volants, voitures autonomesvoitures autonomes, robots policiers : la ville multiplie les projets ambitieux et y met le prix. Une aubaine pour les sociétés impliquées dans ces domaines. L'une d'elles, Volocopter, a eu hier l'opportunité de réaliser un premier vol d'essai de son drone taxi au-dessus de la ville des Émirats arabes unis. La démonstration s'est faite en présence du prince héritier de Dubaï, le cheikh Hamdan bin Mohammed Al Maktoum.
Dévoilé en 2013, le Volocopter a été conçu par la société allemande éponyme qui vient de lever 25 millions d'euros auprès du groupe automobileautomobile Daimler. Sa carlingue d'hélicoptère est surmontée d'une structure circulaire accueillant 18 rotors électriques ; il peut emporter deux personnes en volant à une vitesse moyenne de 50 km/h pendant trente minutes et faire des pointes à 100 km/h.
Le Volocopter est équipé de nombreux systèmes redondants
L'engin, rebaptisé Autonomous AirAir Taxi (AAT) par les autorités de Dubaï, sera doté d'un système de navigation totalement autonome. Ce dernier doit lui permettre d'effectuer des trajets dans le cadre d'un service de transports (avec celui-ci, la ville compte assurer un quart du trafic de passagers à l'horizon 2030). Pour la sécurité, l'AAT est équipé de systèmes redondants, avec notamment une alimentation composée de neuf batteries indépendantes et de parachutesparachutes. Le prototype actuel se recharge en deux heures, mais la version définitive sera plus rapide, indique le service de communication de Dubaï.
Aucun passager n'était présent lors de ce vol d'essai qui a vu l'appareil décoller et voler à 200 mètres d'altitude pendant cinq minutes. Pour le moment, le Volocopter navigue à l'aide d'un GPSGPS, mais ses concepteurs comptent implanterimplanter un système autonome plus complet pour gérer les obstacles. Le service de taxis volants est censé débuter dans cinq ans.