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    Lors de la réunion de l'American Geophysical Union qui vient de se tenir à San Francisco, les chercheurs ont débattu notamment de différents modèles concernant les possibles effets du réchauffement globalréchauffement global. Certains de ces modèles prédisent des évolutions graduelles et prévisibles, alors que d'autres tentent de prendre en compte des seuils à partir desquels se produiraient des changements beaucoup plus brutaux. A cette occasion a été présenté un rapport rédigé par onze chercheurs pour le compte du National Research Council, une branche de la National Academy of Sciences, et basé sur l'étude des changements subits, comme l'oscillation climatique du Younger Dryas d'il y a 12 800 ans. A cette époque s'est produite une chute de température inaugurant une période de grand froid qui a duré un millénaire, suivie d'un réchauffement rapide d'une quinzaine de degrés en une décennie ! A titre de comparaison, rappelons que le réchauffement de la Terre depuis un siècle est d'un degré. Or selon un des modèles de cette oscillation climatique, le réchauffement global actuel pourrait accroître les précipitationsprécipitations, entraînant l'affaiblissement des courants marins de l'océan Atlantique qui apportent l'eau chaude des tropiquestropiques, et plongeant ainsi l'Europe dans une nouvelle ère glaciaire. Les auteurs du rapport soulignent toutefois que ces changements ne sont pas imminents.