Tout comme les abeilles, les bourdons se chargent positivement lorsqu’ils sont en vol. Ils n’hésitent alors pas à partager leurs charges avec les plantes qu’ils butinent.

au sommaire


    Les abeilles domestiques (Apis mellifera) et les bourdons terrestres (Bombus terrestris) acquièrent des charges positives en vol. Ce phénomène serait engendré par l'importante vitesse à laquelle battent leurs ailes. Dans cette vidéo, il apparaît clairement, grâce au graphique surimprimé montrant la tension du champ électrique émis par le pétuniapétunia, que des charges positives peuvent être transférées entre un bourdon et une plante lorsqu'un contact s'établit. La tension (Voltage ; en mV) tend en effet à augmenter après 40 s, soit lorsque l'insecteinsecte arrive dans le voisinage de la fleur.Une autre découverte a été réalisée durant cette étude : les bourdons peuvent détecter à distance les fleurs possédant un champ électrique altéré. Il s'agit du premier cas d'électroréception mis en évidence chez un insecte. Pour information, les champs électriques altérés attirent les pollinisateurs. Leur raisonnement serait simple : si un congénère s'est déjà posé là (le champ électrique étant modifié), c'est qu'il doit y avoir à manger. © Clarke et al., Science, 2013