Venue du nuage de Oort, la comète Ison est passée trop près du Soleil fin novembre 2013. Sous l'effet de l'échauffement, son noyau s'est disloqué, et c'est sous la forme d'un nuage diffus de poussières qu'elle poursuit sa route. © Nasa, Goddard Space Flight Center

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    Les observatoires spatiaux SohoSoho (Solar and Heliospheric Observatory) et Stereo A ont soigneusement suivi la comète Ison lors du passage au plus près du Soleil (le périhéliepérihélie de sa trajectoire). On voit ici les images des coronographescoronographes de Soho, Lasco C3 (sur fond bleu) puis Lasco C2 (sur fond rouge), et Stereo A (fond rouge). À moins de 1,2 million de kilomètres du Soleil, le noyau (de petite taille) a subi un très fort échauffement. Composé pour près de moitié de glace, il s'est désagrégé, perdant énormément d'eau sous forme de vapeur alimentant le panache que l'on distingue bien sur ces images. Le reliquat qui s'éloigne du Soleil ne semble plus posséder de noyau : la comète n'existe plus.