Cette vidéo prise par un drone montre depuis le ciel la construction du site de lancement ELA-4. Ce futur pas de tir se situe au Centre spatial guyanais (CSG). Il accueillera en 2020 la famille de lanceurs Ariane 6.

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    Le 30 juin 2017, un drone du Centre spatial guyanais (CSGCSG) a survolé le chantier de l'Ensemble de lancement d’Ariane 6 (ELA-4ELA-4), réalisé par le Cnes. Ce futur pas de tir, dont l'entrée en service est prévue en juillet 2019, avec l'objectif d'un premier vol d'une Ariane 6Ariane 6 courant 2020, est le quatrième réalisé pour le lanceur européen Ariane. C'est le neuvième si l'on compte les pas de tir de SoyouzSoyouz, de VegaVega ainsi que ceux construits au début de la création du CSG : l'Ensemble de lancement des fuséesfusées sondes et les Ensembles de lancement des lanceurs Diamant et Europa 2.

    ELA-4 se situe à 3,5 km de l'actuel ELA‑3 d'Ariane 5Ariane 5, le long de la « route de l'espace » qui mène à l'Ensemble de lancement Soyouz, 6,5 km plus loin. Ses principales structures sont le massif de lancement, le portiqueportique mobilemobile et le bâtiment d'assemblage du lanceur. Il comptera également un château d'eau et des zones de stockage d'oxygène et d'hydrogène liquides par exemple.

    Le chantier survolé par un drone

    Le drone a débuté son survolsurvol du chantier par le bâtiment d'assemblage du lanceur, dont l'emprise au sol est matérialisée par les fondations (certaines sont déjà coulées), sur lesquelles reposera la charpentecharpente métallique du bâtiment.

    Suit le survol de la zone de lancement, avec ses deux carneaux (les rampes pour évacuer les jets du lanceur Ariane 6), et celle du portique mobile, dont les plots en bétonbéton marquent l'emplacement des futurs rails sur lesquels la structure pourra se déplacer sur environ 150 mètres. Pour supporter les 8.200 tonnes du portique mobile, les plots sont réalisés en béton armébéton armé fortement ferraillé.

    © Cnes, Sentinel