L'été est particulièrement propice pour l'observation des étoiles. Des nuits fraîches et des ciels découverts offrent une opportunité à saisir pour sortir son plus beau télescope et scruter les astres. Mais selon l'objet cible, le télescope ou la lunette à choisir ne sera pas le même.


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    L'observation du ciel nocturne est l'un des plus beaux paysages qu'il est donné de voir. Et sous l'œil du télescope approprié, elle prend une tout autre valeur : Lune, planètes, ou même galaxies et nébuleuses se dévoilent. Cet été en particulier, Jupiter et Saturne seront particulièrement visibles. Mais attention au choix, car l'équipement utilisé peut être approprié pour l'observation des planètes, mais pas du tout pour les objets du ciel profond, bien moins lumineux. Qu'il s'agisse d'une lunette ou d'un télescope, le but d'un instrument astronomique est le même : collecter une grande quantité de lumière, puis la focaliser et ainsi dévoiler des objets invisibles à l'œil nu.

    Mais la différence réside dans la façon de créer l'image : la lunette utilise la réfraction, tandis que le télescope lui se base sur la réflexion. La lunette astronomique consiste ainsi en un système de lentilles : l'idée est de faire converger l'image au niveau d'un point focal grâce à une ou plusieurs lentilles placées à l'avant de la lunette, puis de la grossir pour l'observateur grâce à un oculaire.

    Schéma d'une lunette astronomique © Optique Unterlinden
    Schéma d'une lunette astronomique © Optique Unterlinden

    Le télescope fonctionne, lui, avec des miroirs, à l'instar du télescope spatial James-Webb ! Il consiste tout d'abord en un miroir courbe, appelé miroir primaire, placé « au fond » du télescope ? Il va collecter puis réfléchir et courber la lumière afin de la focaliser sur un miroir secondaire, qui lui va réfléchir la lumière reçue vers un oculaire, puis vers l'observateur.

    Les télescopes fonctionnent grâce à un système de miroirs : ici, le schéma représente plus précisément un télescope de Newton © Optique Unterlinden
    Les télescopes fonctionnent grâce à un système de miroirs : ici, le schéma représente plus précisément un télescope de Newton © Optique Unterlinden

    Ciel profond ou planètes : pas le même télescope

    De manière générale, plus le diamètre est gros, plus la quantité de lumière qui peut entrer augmente, donc plus l'on peut observer des objets très peu lumineux. À diamètre égal, la lunette fournit une image de meilleure qualité. En revanche, elle possède une taille limite, ainsi pour observer les objets du ciel profond, c'est le télescope qui est le plus désigné. Il revient aussi moins cher qu'une lunette, pour un diamètre suffisamment grand : dès 100 mm, il devient plus économique. Reste à savoir quel télescope utiliser ?

    Car il en existe plusieurs types, même si le télescope de Newton reste le plus répandu. Le télescope de Cassegrain, par exemple, est aussi une bonne option. Plus compact et facile à manipuler que celui de Newton, son coût est cependant plus élevé pour une ouverture égale. Attention, quel que soit le type de télescope choisi, il sera sensible aux conditions atmosphériques et nécessitera des réglages réguliers, et un soin constant. En particulier pour l'observation du ciel profond : nébuleuses, galaxies, ou encore amas d'étoiles nécessitent un diamètre (ou ouverture) minimum de 200 mm. En dessous, l'instrument astronomique choisi sera plutôt dédié à l'observation des planètes du Système solaire ou de la Lune.

    Le télescope Dobson Sky-Watcher 200mm vendu par Optique Unterlinden est parfait pour une observation du ciel profond © Optique Unterlinden
    Le télescope Dobson Sky-Watcher 200mm vendu par Optique Unterlinden est parfait pour une observation du ciel profond © Optique Unterlinden