La crise de la Covid-19 a redistribué un peu les cartes professionnelles. Certaines entreprises ont malheureusement subi de plein fouet des pertes financières et sociales, tandis que d’autres ont vu leur croissance augmenter.


au sommaire


    L’occasion pour de nombreuses personnes d’envisager une reconversion professionnelle (un peu contrainte ou totalement voulue selon les cas de figure) pour changer de métier en 2022. Si cette éventualité peut sembler complexe, il existe de nombreuses aides et formations pouvant vous accompagner dans les démarches et tout au long des différentes étapes pour y arriver dans les meilleures conditions.

    Se reconvertir, pourquoi ?

    Effectuer un virage dans sa vie professionnelle peut faire peur. Mais, bien heureusement, c’est tout à fait envisageable. Et comme l’a souligné Nouvelle Vie Pro, 38 % des actifs français ont déjà sauté le pas ! Les raisons qui poussent à concrétiser ce désir de reconversion peuvent être multiples :

    • le contexte très particulier dans lequel nous vivons depuis 2 ans déjà a poussé certains Français à revoir leur plan de carrière ;
    • des pressions ou un burn-out qui font réaliser que le quotidien n’est pas viable sur le long terme ;
    • l’ennui ou la sensation d’avoir fait le tour de son poste, ce qui induit une profonde envie de renouveau ;
    • des problèmes de santé, un rythme qui ne convient plus face aux contraintes de la vie personnelle…

    Pour une reconversion professionnelle sereine, l’idéal serait de trouver le parfait équilibre entre vos compétences ou vos aptitudes et le choix parmi les métiers prometteurs en termes d’embauche et de développement. Et pour être certain de son choix, il ne faut pas hésiter à bien se renseigner, comme sur le site Merci Bobby, qui vous met en relation avec des personnes pouvant bien vous conseiller.

    Les métiers les plus prometteurs

    Anticiper les difficultés de recrutement peut également être une stratégie pour choisir une future carrière. Comme l’a dit Pôle Emploi dans un rapport sur les intentions d’embauches en 2021, le contexte de la crise sanitaire a figé les recrutements et ce sont 25 % des établissements qui n’ont pas pu recruter comme souhaité et 12 % qui ont totalement renoncé compte tenu de la situation instable. Chez de nombreux actifs en quête de changement, la crainte d’être au chômage faute de propositions d’emploi fait partie des freins qui retardent le passage à l’action…

    Les métiers de la santé et des services à la personne font et feront partie des secteurs très demandeurs. © Kampus Production, Pexels
    Les métiers de la santé et des services à la personne font et feront partie des secteurs très demandeurs. © Kampus Production, Pexels

    Se focaliser sur les métiers d'avenir vous permettra certainement d’augmenter vos chances de trouver un nouvel emploi et de réaliser votre objectif. Dans le secteur informatique, ce sont surtout les métiers de la data et de la sécurité qui sont en vogue : data analyst, data scientist, expert en cybersécurité ou encore architecte Cloud.

    Mais, contrairement aux idées reçues, les métiers d’avenir ne se cantonnent pas au digital. Les domaines de la santé et de l’accompagnement sont également demandeurs : les aides-soignants, auxiliaires de vie, infirmiers et accompagnants sociaux sont particulièrement recherchés. Enfin, la petite enfance a toujours besoin de nouvelles personnes et si vous envisagez de vous occuper d’enfants, sachez que vous pouvez devenir assistante maternelle ou bien auxiliaire de puériculture.

    Et comment faire si on a besoin de se former ?

    Toutefois, les compétences (ou absence de compétences) ne doivent pas devenir un frein dans votre choix. Aujourd’hui, il existe de nombreuses formations en physique ou en distanciel pour vous permettre d’acquérir les qualifications requises pour développer vos connaissances.

    Vous pourriez par exemple solliciter vos droits via le Compte Professionnel de Formation (CPF). En tant que salarié, vous cumulez 500 € chaque année et le solde peut être utilisé pour financer une partie ou la totalité d’une formation !

    Autre dispositif envisageable : le CIF (acronyme de Congé individuel de formation) qui est accessible aux salariés en CDD ou en CDI, ainsi qu’aux intérimaires qui ont cumulé un nombre d’heures de travail conséquent.

    D’autres organismes situés près de chez vous sont également susceptibles de proposer des sessions de formation agrémentées de stages et d’immersions sur le terrain afin de vous donner toutes les clés pour une reconversion réussie.

    Si certaines professions nécessitent une remise à niveau ou une formation certifiante et agréée, pour d’autres projets ce n’est pas une étape obligatoire. Vos expériences passées, les postes que vous avez déjà occupé et votre capacité d’adaptation peuvent être de vrais atouts pour prétendre à des postes sans forcément avoir besoin de suivre une formation pendant plusieurs semaines.

    Étape par étape, le changement de carrière peut donner un souffle nouveau à votre vie professionnelle en lui donnant du sens ou pour que celle-ci soit davantage alignée avec vos valeurs et votre vie privée.

    Article réalisé en partenariat avec Merci Bobby