La magnifique création de Jules Hardouin-Mansart, datant de 1686, sert encore aujourd'hui à abriter les plantes qui craignent le froid pendant les périodes hivernales. Elle se divise en deux parties : le bâtiment et le parterre. Ce dernier s'étend sur 3 hectares, expose les orangers, les lauriers-roseslauriers-roses, les grenadiers, et les myrtes quand le temps leur est favorable, généralement de mai à octobre. L'architecture de l’Orangerie est bien pensée : protégée sous le parterre du Midi (ou le jardin des Fleurs), orientée vers le sud, avec des mursmurs épais de 4 à 5 mètres et des doubles vitragesdoubles vitrages. Toutes ces précautions ont toujours permis de bien protéger les précieux végétaux royaux et la température n'y descend pas au dessous de 5 degrés. © Nono vlf, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0