Emile Borel

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Emile Borel

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19/05/2008

George Boole

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19/05/2008

Etienne Bézout

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19/05/2008

Stefan Banach

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19/05/2008

Al-Kashi, également connu sous son nom complet Ghiyath al-Din Jamshid Kashani, est un célèbre mathématicien, astronome et érudit persan du XIVe siècle. Il est né le 10 juin 1380 à Kashan, en Iran, et est décédé le 22 juin 1429 à Samarkand, qui est maintenant située en Ouzbékistan. Al-Kashi est un éminent scientifique de l'époque timouride, connu pour ses contributions dans les domaines des mathématiques et de l'astronomie. Il était membre de la célèbre académie scientifique de Samarkand, où il a poursuivi ses travaux et ses recherches.Étoile Naissante : L'Aube d'un Génie Scientifique à KashanDe Kashan à l'univers, c'est là que débuta l'histoire de Ghiyath al-Din Jamshid Kashani, connu sous le nom d'Al-Kashi. Al-Kashi fut exposé dès son plus jeune âge à un environnement propice à l'épanouissement intellectuel. C'est dans cette atmosphère riche en savoir et en curiosité qu'il développa ses premières étincelles pour les sciences. Ses parents et enseignants reconnurent rapidement son esprit vif et sa soif insatiable de connaissances, alimentant ainsi le feu qui le mènerait vers les hauteurs de la pensée mathématique et astronomique.L'ascension à la Cour de SamarkandL'appel de l'apprentissage le guida vers Samarkand, une cité légendaire connue pour son académie scientifique renommée. Dans cette cité florissante, Al-Kashi fit une entrée fracassante, portant en lui la détermination de marquer l'histoire des mathématiques.Au sein de l'académie, il eut la chance de côtoyer les plus grands érudits de son temps et d'assouvir sa soif de connaissances. Pas à pas, il gravit les échelons de l'apprentissage et de la réflexion, repoussant sans cesse les limites des connaissances mathématiques de son époque. Ses pas de danse audacieux dans le monde des équations et des calculs numériques le démarquèrent rapidement comme un prodige des mathématiques.Un brillant astronomeDans l'orbite des étoiles, Al-Kashi s'illustra par ses contributions remarquables en astronomie et en mathématiques. Ses découvertes, telles que l'amélioration des tables astronomiques et des éphémérides, illuminèrent l'obscurité des cieux et établirent de nouvelles normes pour les générations futures d'astronomes. Mais ce n'est pas seulement le ciel nocturne qui témoigna de son génie.L'héritage intemporel d'Al-Kashi persiste également dans les annales de la mathématique. Son œuvre majeure, "Miftah al-Hisab", la clé du calcul, demeure un trésor inestimable, établissant des méthodes novatrices pour l'arithmétique et l'algèbre. Aujourd'hui encore, des mathématiciens du monde entier étudient et s'inspirent de ses travaux, perpétuant ainsi l'influence de cette étoile lumineuse dans le cosmos de la connaissance.

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Al-Kashi

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19/05/2008

Niels Henrik Abel

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19/05/2008

Alfred North Whitehead

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16/05/2008

André Weil

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16/05/2008

Raymond Smullyan

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16/05/2008

Laurent Schwartz est décédé le 4 juillet 2002 à l'âge de 87 ans des suites d'une courte maladie. Sa vie durant, il a mené des batailles sur de nombreux fronts avec la même détermination et la même persévérance.
"Je suis un mathématicien." C'est par ces mots qu'il ouvre son autobiographie, mais quel mathématicien! L'oeuvre mathématique de Laurent Schwartz est considérable et le place parmi les grands du XXe siècle. Il n'a pas hésité à changer de domaines d'étude plusieurs fois dans sa carrière, passant de l'analyse aux probabilités pour la dernière partie de sa vie. Son rayonnement mathématique fut immense, au point que très souvent des mathématiciens rencontrés dans les pays du monde les plus divers m'ont demandé de lui transmettre leurs amitiés respectueuses. 
Sa théorie des distributions est bien entendu ce qui l'a rendu célèbre et lui a notamment valu d'être le premier Français à recevoir la médaille Fields en 1950. Mais il ne faut pas oublier que plusieurs objets mathématiques portent son nom comme les espaces S de fonctions (les fonctions réelles d'une variable réelle indéfiniment différentiables tendant vers 0 à l'infini ainsi que toutes les dérivées). 
Dans son combat pour moderniser l'École polytechnique, la création en 1966 du Centre de mathématiques joue un rôle à part. Une fois de plus c'est le soutien du Général commandant l'Ecole, le général Mahieux, qui lui a permis de franchir une étape importante dans la présence de la recherche sur le site de l'École. Louis Michel, qui, de son côté, venait de créer le Centre de physique théorique, l'a aussi beaucoup aidé ce qui a fait naître entre eux une amitié très forte et des relations scientifiques intenses entre les deux centres qui ne se sont affadies que récemment.

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Laurent Schwartz

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14/05/2008

Emile Picard

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Emile Picard

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13/05/2008

Fibonacci (de son nom moderne) ou Leonardo Fibonacci, connu à l'époque sous le nom de « Leonardo Pisano » (Léonard de Pise), mais aussi de « Leonardo Bigollo » (bigollo signifiant « voyageur » en italien), s'appelait probablement en réalité « Leonardo Guilielmi ».
Fibonacci est connu de nos jours pour un problème conduisant aux nombres et à la suite qui portent son nom, mais à son époque, ce sont surtout les applications de l'arithmétique au calcul commercial qui l'ont fait reconnaître : calcul du profit des transactions, conversion entre monnaies de différents pays

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Leonardo Fibonacci

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13/05/2008

Etienne Montgolfier

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Etienne Montgolfier

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13/05/2008

La majorité de ses travaux portèrent sur l'électromagnétisme. Il a laissé son nom aux transformations de Lorentz qui sont à la base de la théorie de la relativité restreinte.

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Hendrik Antoon Lorentz

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09/05/2008

Kurt Gödel

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Kurt Gödel

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18/04/2008

George Fisher

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18/04/2008

Georg Cantor

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14/04/2008

Jacques  Bernoulli

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Jacques Bernoulli

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14/04/2008

Norbert Wiener était un mathématicien et philosophe américain d'origine russe, né le 26 novembre 1894 et décédé le 18 mars 1964. Il est principalement connu comme le fondateur de la cybernétique, un domaine interdisciplinaire qui combine les sciences de l'information, les systèmes complexes et la biologie.Un enfant prodige des mathématiquesNorbert Wiener est né le 26 novembre 1894 à Columbia, Missouri, dans une famille d'immigrants juifs polonais. Très tôt, il a montré des signes exceptionnels d'intelligence et d'intérêt pour les mathématiques. À l'âge de 11 ans, il a intégré l'université Harvard, devenant ainsi l'un des plus jeunes étudiants à avoir jamais fréquenté cette institution prestigieuse. Sous la direction de célèbres mathématiciens tels que G. D. Birkhoff, Wiener a excellé dans ses études et a obtenu son doctorat à l'âge de 18 ans. Ce début précoce a mis en lumière le potentiel exceptionnel de Wiener en tant que mathématicien.Le père fondateur de la cybernétiquePendant les années 1940, Wiener a développé la théorie de la cybernétique, un domaine interdisciplinaire révolutionnaire qui étudie les systèmes de contrôle et de communication dans les êtres vivants et les machines. Sa réflexion novatrice a conduit à la publication de son livre influent en 1948, "Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine". Ce texte fondateur a jeté les bases de la cybernétique en tant que discipline, explorant les analogies entre les systèmes biologiques et les systèmes artificiels. Wiener a contribué de manière significative à la compréhension des mécanismes de rétroaction et a ouvert la voie à l'essor de domaines tels que l'informatique, l'intelligence artificielle et les sciences cognitives.Un impact sur le développement de l'intelligence artificielleLes travaux de Wiener sur la cybernétique ont eu un impact profond sur le développement de l'informatique et de l'intelligence artificielle. Ses idées sur les systèmes autonomes et l'interaction homme-machine ont été cruciales pour la création des premiers ordinateurs et des premiers algorithmes d'intelligence artificielle. Wiener a posé les fondations théoriques qui ont permis de concevoir des machines capables d'apprendre et de s'adapter à partir des données, jetant ainsi les bases de ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'intelligence artificielle. Ses contributions ont ouvert de nouvelles perspectives sur la façon dont les machines et les êtres humains interagissent, transformant ainsi notre manière de penser l'informatique et la technologie.Un héritage immense Norbert Wiener est décédé le 18 mars 1964, laissant derrière lui un héritage intellectuel durable. Son influence continue de se faire sentir dans de nombreux domaines, de l'informatique à la biologie en passant par la philosophie. Wiener est reconnu comme l'un des esprits les plus brillants du XXe siècle, dont les idées visionnaires ont ouvert la voie à des avancées technologiques majeures. Sa contribution à la compréhension des systèmes complexes et des mécanismes de contrôle reste un pilier fondamental de la science moderne.

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Norbert Wiener

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11/04/2008

Bertrand Russell

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11/04/2008

Pythagore de Samos (VIe siècle av. J.-C.) est un des mathématiciens les plus connus de nos jours, notamment grâce à son théorème qui accompagne le quotidien (ou presque) de tout écolier. Pourtant, on ne possède aucun document historique directement rédigé de sa main. Comme pour la plupart des savants antérieurs à Platon (IVe siècle av. J.-C.), les premières biographies disponibles ne sont écrites que des siècles plus tard par des historiens grecs.Portrait de PythagoreIl existe quatre biographies de Pythagore, dont deux qui se distinguent par leur ampleur : il s'agit des récits de Diogène Laërce et de Jamblique, tous deux datant environ du IIIe siècle. Il s'est donc écoulé plus de huit siècles entre Pythagore et ces textes ! Les descriptions de sa personne ont donc subi des altérations avec le temps, ce qui explique pourquoi il est décrit comme un véritable dieu vivant.Il est difficile de dire si un fait quelconque, mentionné dans ces biographies, est authentique ou pas. Cependant, ce mystère fait aussi partie du charme de la Grèce antique, c'est la raison pour laquelle cet article exposera, sans trop de retenue, des éléments de la vie de Pythagore telle qu'ils sont présentés dans ces vieux textes.1 - Une vie de voyagesMnesarchus, son père, et Parthenis, sa mère, vivaient sur l'île de Samos. Durant un voyage d'affaires, son père consulte l'oracle de Delphes, appelée la Pythie, qui lui prédit la naissance prochaine d'un fils dont la beauté et la sagesse surpasseront celles de tout autre être humain. À son retour, en l'honneur de cette annonce divine, Mnesarchus change le nom de sa femme en Pythais et baptise son fils Pythagoras, qui signifie littéralement "annoncé par la Pythie''.Carte situant SamosDès ses premières années, l'enfant fait preuve d'une intelligence et d'une sagesse exceptionnelles. Sa réputation s'étend peu à peu aux pays voisins jusqu'à atteindre le célèbre Thalès de Milet, reconnu comme l'un des sept sages de l'antiquité grecque. À l'âge de dix-huit ans, le tyran Policrates arrive au pouvoir. Pressentant qu'un tel gouvernement constituerait un obstacle pour sa formation, Pythagore décide de quitter le pays.Il entame alors une série de voyages qui dureront plus de vingt ans et qui le mèneront dans les lieux où la connaissance de l'époque était la plus féconde. Il étudiera la philosophie et les mathématiques aussi bien auprès de penseurs grecs comme Anaximandre et Thalès, que sous la tutelle de prêtres égyptiens. Il passera également par Babylone où il y subira une certaine influence vestimentaire orientale. En effet, Pythagore est souvent représenté avec un turban sur la tête, comme on peut le voir sur les exemples suivants :TurbansJamblique rapporte que lors d'une traversée sur un bateau, Pythagore s'est assis calmement et a gardé la même position durant des jours entiers, sans bouger ni même se nourrir. Par la suite, les marins du bateau ont conclu qu'ils ont transporté une divinité à leur bord. Au fil des années, la rénommée de Pythagore ne cesse de s'étendre et lorsqu'il revient à Samos, alors âgé de plus de cinquante ans, il décide de commencer à enseigner.Malheureusement, ses enseignements ne récoltent que peu d'engouement, les gens de Samos étant peu intéressés par les disciplines mathématiques. Pythagore n'aura au final qu'un seul véritable élève, un jeune homme talentueux et dévoué qui finira même par adopter le même nom de famille que son maître.Sans cesse sollicité par des gens venant de la Grèce entière pour le consulter à propos de politique d'affaires publiques, Pythagore décide de quitter son pays pour s'installer définitivement en Italie, à Crotone, où il pourra à nouveau se concentrer sur ses recherches personnelles. C'est là qu'il rassemble des centaines d'adeptes pour fonder la secte des Pythagoriciens qui perpétuera ses enseignements durant des siècles entiers.Les circonstances de sa mort varient très fortement d'un auteur à l'autre. Certains affirment qu'il aurait été assassiné par des gens de Crotone à la suite d'une émeute politique. D'autres disent qu'il serait mort bien après, de famine et de désespoir ...On se contentera de penser que pour les gens de l'époque, une simple mort humaine ne pouvait convenir à un homme que beaucoup voyaient comme un véritable dieu.2 - La secte des PythagoriciensPythagore livrait ses enseignements en public. Cependant, il n'en réservait les éléments les approfondis qu'à un public plus restreint constitué des Pythagoriciens. Ce sont ces derniers qui forment la secte dirigée par le philosophe. Ceux qui étaient autorisés à l'écouter à l'extérieur étaient nommés - avec mépris, pour certains - les Pythagoristes.Les Pythagoriciens privilégiés devaient vivre en commun et partager tous leurs biens, contrairement aux Pythagoristes qui pouvaient continuer à mener une vie indépendante. De plus, un certain nombre de règles, appelées symboles, devaient être respectées par les Pythagoriciens. Pour ces raisons, il est vraisemblable qu'ils formaient une secte. Les symboles concernaient toutes sortes d'aspects de la vie quotidienne, et certains d'entre eux sont particulièrement exotiques. En voici quelques exemples, issus du Protreptique de Jamblique :Sois maître de ta langue devant autrui, par respect pour les dieux.Tiens-toi à l'écart de tout vase qui contient du vinaigre.Quand tu vois un homme se charger d'un fardeau, aide-le; mais n'interviens pas dans la décharge.Chausse d'abord le pied droit, mais déchausse d'abord le gauche.Élève un coq, mais garde-toi de l'offrir en sacrifice.Car il est consacré à la Lune et au Soleil.Ne porte pas de bague.Un autre symbole intéressant est le suivant :Abstiens-toi de manger des êtres animés.En effet, les Pythagoriciens manifestaient un grand respect pour la vie animale, notamment parce qu'ils croyaient en la métempsycose. Il s'agit d'une doctrine, peut-être inspirée chez Pythagore par son séjour en Égypte, qui consiste à croire qu'à sa mort, l'âme d'un être vivant passe dans le corps d'un animal en attendant la prochaine réincarnation (transmigration de l'âme).Les membres de cette secte se divisaient encore en deux groupes.D'une part, on trouve les akoustikoi qui recevaient un enseignement sans aucune démonstration. Le mot akoustikoi grec provient de akousmata qui signifie "les choses entendues''; les akoustikoi se contentaient en effet d'écouter, simplement. Ils étaient dirigés par un des meilleurs disciples de Pythagore, nommé Hippase de Métaponte. C'est d'ailleurs celui-ci qui a démontré l'incommensurabilité (c.-à-d. l'irrationnalité) de . On raconte qu'il aurait été jeté à la mer à la suite de cette découverte, car elle constituait un sacrilège envers la philosophie de Pythagore ...L'autre groupe était constitué des véritables initiés, ceux qui recevaient l'enseignement complet donné par Pythagore en personne. Ce groupe était d'ailleurs en violent conflit avec celui des akoustikoi. Leur désignation provient du terme mathemata qui signifie "les choses apprises'', on les appelait les mathematikoi. C'est ce groupe d'initiés qui est à l'origine de l'appellation actuelle des mathématiques. Quel voyage !Référence :The Complete Pythagoras de Kenneth S. GUTHRIE, un ouvrage en deux volumes dont le premier contient les 4 biographies existantes de Pythagore, et le second des extraits d'enseignements recueillis chez divers auteurs antiques.

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Pythagore de Samos

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11/04/2008

Jean Le Rond d'Alembert est un mathématicien, physicien et philosophe français du XVIIIe siècle. Il est né le 16 novembre 1717 à Paris et est décédé le 29 octobre 1783 à Paris.D'Alembert est surtout connu pour ses contributions en mathématiques et en physique. Il a travaillé sur des sujets tels que les équations aux dérivées partielles, la mécanique, la dynamique des fluides, et il a formulé le principe fondamental de la dynamique, qui est l'une des équations de base de la mécanique classique. Il a également contribué à la théorie des nombres, à la théorie des probabilités et à d'autres domaines des mathématiques.Des origines modestesJean Le Rond d'Alembert est né le 16 novembre 1717 à Paris, France. Il est le fruit d'une union secrète entre une femme de chambre et un officier de dragon. Abandonné sur les marches de l'église Saint-Jean-le-Rond, il fut baptisé du nom de l'église, d'où son nom "d'Alembert". Sa mère confia son enfant à l'Église, et il fut élevé par un couple de modestes artisans. Malgré ses origines modestes, il montra très tôt un talent extraordinaire pour les mathématiques. Sa précocité intellectuelle attira l'attention, et il fut admis au Collège des Quatre-Nations (aujourd'hui le Collège de France), où il reçut une éducation exceptionnelle en mathématiques et en philosophie.Protagoniste du siècle des LumièresJean Le Rond d'Alembert joua un rôle central dans le mouvement des Lumières en France. Il fut l'un des éditeurs principaux de l'Encyclopédie, un projet encyclopédique ambitieux visant à rassembler et à diffuser les connaissances de son époque. L'Encyclopédie était une entreprise intellectuelle révolutionnaire qui visait à promouvoir la pensée critique et la diffusion des connaissances. D'Alembert a contribué à l'Encyclopédie en rédigeant de nombreux articles sur les mathématiques, la physique et la philosophie. Cette œuvre a eu un impact durable sur la diffusion de la connaissance et la promotion de la rationalité au XVIIIe siècle.Un mathématicien hors pairLes apports scientifiques de Jean Le Rond d'Alembert ont marqué son époque et ont laissé une empreinte indélébile dans le domaine des sciences. Parmi ses réalisations les plus célèbres, on trouve son travail pionnier dans le domaine de la mécanique. D'Alembert a formulé le principe fondamental de la dynamique, qui est essentiel à la mécanique classique et à la compréhension du mouvement des objets. Il a également contribué à la théorie des équations aux dérivées partielles, à la mécanique des fluides et à la théorie des nombres. Ses écrits et ses idées ont influencé de manière significative le développement des mathématiques et de la physique au XVIIIe siècle.Impact de Jean Le Rond d'AlembertL'héritage de Jean Le Rond d'Alembert perdure aujourd'hui à travers ses contributions exceptionnelles aux sciences et à la philosophie. Ses idées et ses travaux ont influencé de nombreux scientifiques et philosophes qui ont suivi, et son nom reste associé à des concepts fondamentaux en mathématiques et en physique. Son engagement en faveur de la diffusion du savoir et de la pensée critique a également laissé une empreinte durable dans l'histoire intellectuelle. La vie et l'œuvre de Jean Le Rond d'Alembert témoignent de la capacité de l'esprit humain à transcender les circonstances de naissance pour accomplir des réalisations exceptionnelles qui continuent d'inspirer les générations futures.

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Jean Le Rond d’Alembert

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11/04/2008

Jacques Tits est né le 12 août 1930 à Uccle, un faubourg de la banlieue sud de Bruxelles, en Belgique. Il s’est retiré de sa chaire au Collège de France à Paris en 2000, et est depuis professeur honoraire.
Son père était mathématicien, et c’est à un âge précoce que le talent mathématique de Jacques s’est révélé. À l’âge de trois ans il résout déjà toutes les opérations d’arithmétique, et saute plusieurs années au cours de sa scolarité. Jacques n’a que 13 ans quand son père décède. Sa famille ayant peu de ressources, il devient répétiteur d’élèves de 4 ans ses aînés pour contribuer aux dépenses domestiques. À l’âge de 14 ans, il passe son examen d’entrée à l’Université Libre de Bruxelles, et obtient son doctorat en 1950, à l’âge de 20 ans.
Jacques Tits est promu professeur à l’Université libre de Bruxelles en 1962 ; il reste à ce poste deux ans avant d’accepter une chaire à l’Université de Bonn en 1964. En 1973 il déménage à Paris et occupe la Chaire de Théorie des groupes au Collège de France. Peu après, en 1974, il est naturalisé Français. Il est resté titulaire de cette chaire jusqu’à sa retraite en 2000.
Jacques Tits est membre de l’Académie des Sciences (France) depuis 1974. En 1992 il est élu membre de la National Academy of Sciences aux États-Unis et de l’American Academy of Arts. De plus il est membre titulaire de différentes académies des sciences aux Pays-Bas et en Belgique. Il a été honoré du titre de docteur honoris causa des universités d’Utrecht, Gand, Bonn et Louvain.
Tits a reçu de nombreuses distinctions telles que le prix Wolf, la médaille Georges Cantor, le Grand prix des sciences mathématiques et physiques et le prix Wettrem. Il a été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1995 et Officier de l’Ordre National du Mérite en 2001.
Outre ses recherches en mathématiques, Tits a joué un rôle majeur dans la vie mathématique internationale. Il a été rédacteur en chef de publications mathématiques à l’Institut des Hautes Études Scientifiques (France) de 1980 à 1999. Il a siégé au comité d’attribution de la médaille Fields en 1978, et de nouveau en 1994. Il siège depuis 1985 au comité d’attribution du prix Balzan. Il a reçu en 2008 le prix Abel de Mathématiques.
Les publications de Jacques Tits contiennent un nombre remarquable d’idées mathématiques fondamentales et d’avant-garde, qui en font l’un des mathématiciens les plus influents et les plus originaux de notre temps.

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Jacques Tits

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28/03/2008

Frank Tipler est professeur de mathématique à l'Université Tulane de la Nouvelle Orléans. Il est connu pour ses travaux sur les singularités dans les modèles cosmologiques à partir des techniques d'analyse globale des variétés introduites par Penrose, Geroch et Hawking en relativité générale. Il est célèbre pour ses travaux sur le "Principe Anthropique" avec John Barrow et ses théories spéculatives sur le destin final de l'Univers.
Son ouvrage le plus orthodoxe et le moins spéculatif est précisément celui écrit en collaboration avec John Barrow, il s'agit de : The Anthropic Cosmological Principle .
On lui doit une théorie très spéculative sur le destin final de l'Univers et de l'intelligence reprenant les idées du paléontologiste et jésuite français Pierre Teilhard de Chardin. Sévèrement critiquée par la communauté scientifique, sa théorie du Point Oméga n'en utilise pas moins des idées intéressantes comme David Deutsch, l'un des fondateurs de la théorie de l'information quantique, le mentionne dans un de ses livres.

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Frank Tipler

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11/03/2008

Mathématicien britannique. 
Comme Von Neumann, Alan Turing était un enfant prodige mais c’était aussi un sportif de haut niveau qui aurait pu être sélectionné pour l’épreuve du marathon aux Jeux olympiques. 
On lui doit entre autre la fameuse machine de Turing (à la base de la théorie des ordinateurs), le fameux test de Turing (pour déterminer si la conscience peut être simulée par un ordinateur) et des travaux en avance sur son temps sur la modélisation mathématique de la morphogenèse avec ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de structure de Turing. 
Tout comme les travaux de Von Neuman portant sur la mise au point de la bombe A, les siens, en cryptologie, ont changé le cours de l’histoire, car il est connu pour avoir cassé le code de chiffrage des messages secrets allemands pendant la guerre. 
Site très complet sur Alan Turing.

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Alan Turing

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11/03/2008

John Von Neumann né Neumann Lajos le 28 décembre 1903 en Autriche Hongrie il meurt d'un cancer le 8 février 1957 aux USA. Enfant prodige ses contributions en mathématique pures et appliquées sont considérables. Albert Einstein, dont il était le collègue à Princeton, le considérait comme un extraterrestre et Jean Dieudonné, le mathématicien phare du groupe Bourbaki, comme l'analyste le plus profond du XX ième siècle. Son palmarès est en effet impressionnant.
Théorie des ensembles et logique mathématique : 
Sa fulgurante carrière en mathématique débute par les fondements logiques des mathématiques (à la suite des travaux de David Hilbert). En logique, Von Neumann propose une nouvelle axiomatisation de la théorie des ensembles, connue sous le nom de théorie des ensembles de von Neumann–Bernays–Gödel, en abrégée en NBG ou théorie des classes. C'est une théorie axiomatique essentiellement équivalente à la théorie ZFC de Zermelo–Fraenkel. Il est un des premiers à comprendre les résultats de Gödel
Mécanique quantique :
Influence par le programme d'Hilbert d'axiomatisation de la physique, il écrit un ouvrage monumentale sur les fondements mathématique de la mécanique quantique dans lequel il développe l'analyse fonctionnelle en introduisant sa théorie des anneaux d'opérateurs.
Analyse fonctionnelleEconomie et théorie des jeux
Avec Oskar Morgenstern il publie en 1944 un célèbre ouvrage intitulé La Théorie des jeux et comportements économiques (The Theory of Games and Economic Behavior) qui est un classique des ouvrages portant sur l’économie théorique.
Hydrodynamique et analyse numériques : 
Travaillant sur les projets de bombes atomiques et à hydrogène, il est conduit à étudier l'hydrodynamique des explosions et est l'un des premiers à proposer d'étudier ces problèmes numériquement sur des calculateurs. Avec Ulam, il découvrira au passage l'algorithme de Monte Carlo et il donnera une méthode pour calculer plus facilement sur ordinateur des situations avec ondes de choc. Ces travaux, notamment en liaison avec la prédiction météorologique, stimuleront ses réflexions sur les ordinateurs et les automates cellulaires.
Ordinateurs et théorie des automates cellulaires :
Avec Alan Turing, Von Neumann peut être considéré comme le père des ordinateurs et de l'informatique moderne. L'architecture de la majorité des ordinateurs est en effet celle dite de Von Neumann. Intéressé par la structure du cerveau et les systèmes biologiques, il aura l'idée avec Ulam des automates cellulaires et il étudia à quelles conditions une machine peut se reproduire elle-même. On peut voir ces travaux comme de la biologie théorique car, le schéma d'un automate auto reproducteur que Von Neumann avait proposé, c'est trouvé justement être celui employé par les cellules avec l'ADN et l'ARN. De ces travaux a emergé le fameux Jeu de la Vie de Conway.
Von Neumann devant l'ordinateur de l'IAS avec Oppenheimer
John Von Neumann et sa seconde femme, Klari Dan.

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John Von Neumann

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03/03/2008

René Descartes, né à La Haye en Touraine (devenue Descartes) le 31 mars 1596 et mort à Stockholm (Suède) le 11 février 1650, est un mathématicien, physicien et philosophe français, considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne selon les mots de Hegel. 
Portrait de Descartes, par Weenix. Crédit : Musée d'Utrecht.
Sa conception de la méthode en philosophie, notamment la philosophie naturelle qui est l’ancêtre de la physique et de la biologie moderne au sens large, sera reprise par ses contemporains. En particulier, jointe à ses travaux en géométrie algébrique où il introduisit le système de coordonnées dit cartésien, elle servira de base avec les ouvrages de Galilée et Kepler aux travaux de Newton qui cependant ira beaucoup plus loin que Descartes, aussi bien en mathématique qu’en physique.
On doit à Descartes les lois de la réfraction en optique, qu’il redécouvre indépendamment de Snell. Sa conception de l’origine du système solaire sera reprise et étendu par Kant, Laplace et par Carl Friedrich Von Weizsäcker. Einstein fera remarquer que la conception de l’espace dans la physique cartésienne, et son rôle dans celle-ci, étaient cependant en avance sur son temps par rapport à la conception de Newton, car elle anticipait d’une certaine façon sur la relativité générale.
Ses ouvrages les plus connues en philosophie sont :
Le Discours de la méthode.Méditations métaphysiques.
Et en sciences :
La Géométrie.La Dioptrique.

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René Descartes

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03/03/2008

Stanislaw Marcin Ulam : mathématicien polonais de génie né le 13 avril 1909 en Pologne et mort le 13 mai 1984 aux USA. Il est surtout connu comme le co-créateur de la bombe H américaine avec Edward Teller mais sa créativité, bien qu'entravée par des difficultés à mettre ses idées par écrit, était légendaire.Stanislaw Ulam et sa femme FrançoiseStanilaw Ulam était un enfant précoce, s'intéressant très jeune à l'astronomie puis à la physique, suite au télescope qu'il reçut de son oncle, à l'âge de 12 ans. Voulant comprendre la théorie de la relativité d'Einstein à 14 ans, cela le conduisit à étudier les mathématiques par lui-même et, à 16 ans, il maîtrisait déjà le calcul différentiel et intégral tout en débutant des études sur la théorie des ensembles et la logique mathématique. Il entra donc à l'Institut Polytechnique de Lvov, où enseignaient des mathématiciens du calibre de Banach et Kuratowski. Il en sortit docteur en mathématique en 1933 après une thèse sous la direction de Banach.S'étant fait connaître par ses travaux en théories des ensembles et de la mesure, appliquées aux systèmes dynamiques, il attira l'attention de John Von Neumann qui l'invita en 1935 à Princeton. Les deux hommes deviendront des amis très proches et c'est Von Neumann qui lui proposera de le rejoindre à Los Alamos pour le projet Manhattan.Avec Von Neumann et Fermi, il est à l'origine des méthodes dites de « Monte Carlo » qui sont capitales pour calculer des intégrales « impossibles » à partir de l'échantillonnage statistique. Ces mêmes méthodes sont d'un usage courant pour générer des évènements en accord avec des lois de probabilités en physique, ce qui permet de simuler les observations des détecteurs en physique des particules ou la formation du système solaire par exemple.Avec Fermi et Pasta, il est aussi à l'origine des premières expériences de simulations numériques de systèmes non linéaires sur ordinateurs, ce qui jouera un grand rôle pour les développements de la théorie des solitons et des calculs d'hydrodynamique sur ordinateur.Toujours avec Fermi, il a démontré l'impossibilité de faire détoner une bombe à hydrogène selon le mécanisme initialement avancé par Teller. C'est lui qui proposera d'utiliser la focalisation des ondes de chocs, et surtout des rayons X produits par une bombe A, pour initier les réactions de fusion. Ses compétences sur les armes atomiques le conduiront à être un des conseillers principaux des Etats-Unis sur ces sujets et à son travail sur un projet de propulsion interplanétaire par explosion nucléaire, le projet Orion.Projet OrionIl a longtemps collaboré avec le mathématicien spécialiste de la théorie des nombres, Paul Erdös, dont le volume de production rivalise avec celui d'Euler. Comme exemple de ses contributions originales en mathématique, on peut citer la spirale d'Ulam avec les nombres premiers.Paul ErdösDepuis la fin des années 40, et jusqu'en 1965, il resta à Los Alamos pendant l'essentiel de son temps. Il se retira ensuite à l'Université de Boulder, Colorado, et à Santa Fe pour travailler sur la biomathématique jusqu'à sa mort en 1984.Il n'est pas possible de rendre justice en si peu de mots aux capacités protéiformes d'Ulam. Pour cela, on consultera le lien ci-dessous.Edition spéciale d'un périodique du laboratoire de Los Alamos sur la vie et les travaux de Stanislaw Ulam ;Contributions de Stanislaw Ulam à la biologie théorique.

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Stanislaw Marcin Ulam

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03/03/2008

Je suis enseignant-chercheur en mathématiques, maître de conférences à l'université Paris-13, au sein du laboratoire d'analyse, géométrie et applications (institut Galilée). 
Mon activité professionnelle purement « académique » se partage donc en deux morceaux, l'un concerne l'enseignement (à des niveaux divers, post-bac) et l'autre la recherche. Concernant cette dernière, le fait que ma thèse soit sobrement intitulée « Convergence ponctuelle de moyennes ergodiques non conventionnelles et distribution asymptotique de suites oscillantes » a de quoi dissuader n'importe quel lecteur normalement constitué d'essayer d'en savoir davantage. Je ne vais donc pas m'étendre (quelques éléments se trouvent sur ma propre page web : http://www.math.univ-paris13.fr/~rittaud ). 
Pour faire simple et bref, disons que mes travaux de recherche concernent à l'heure actuelle principalement la théorie des nombres et les systèmes dynamiques.
Parallèlement à ces activités académiques, je m'intéresse depuis une quinzaine d'années à la vulgarisation des mathématiques, sous trois formes différentes :
le journalisme magazine
Après avoir longtemps collaboré au magazine Tangente, en tant qu'auteur puis en tant que rédacteur en chef adjoint, je m'occupe aujourd'hui d'une double page mensuelle d'actualités mathématiques dans le magazine La Recherche.
la présentation d'exposés
Se rendre dans des établissements scolaires, des médiathèques et des structures dédiées à la science (comme la Cité des Sciences et de l'Industrie) pour y présenter des exposés sur divers sujets mathématiques en s'adressant à des publics variés est un moyen que je crois efficace pour mieux comprendre les attentes et les besoins de la collectivité par rapport aux mathématiques. Soucieux d'impliquer les mathématiciens professionnels dans cette démarche, je coordonne les « Promenades mathématiques », une initiative de la Société mathématique de France et de l'association Animath qui consiste en un catalogue en ligne de conférences mathématiques destinées à être présentées dans des lycées, des médiathèques, des comités d'entreprises...Le site des promenades mathématiques 
la publication de livres à destination du grand public
Ces ouvrages, tous publiés aux éditions Le Pommier, sont conçus selon des perspectives différentes. Trois d'entre eux (La Géométrie classique, Espaces et dimensions et Hasard et probabilités) présentent des mathématiques classiques à l'intention de lecteurs désireux de s'initier ou de redécouvrir les mathématiques avec un regard d'adulte. Deux autres (Faut-il avoir peur des maths ? et Qu'est-ce qu'un nombre ?), très courts, présentent quelques faits et réflexions générales à l'intention d'un public étranger aux mathématiques. Dans L'Assassin des échecs et autres fictions mathématiques, je me suis essayé à l'écriture de nouvelles ; chacune d'elles présente une dimension mathématique plus ou moins cachée, détaillée dans des prolongements (séparés des histoires elles-mêmes).

Aux éditions Le Pommier
Enfin, mon dernier ouvrage (dont quelques extraits constituent ma « carte blanche » sur le site de Futura-Sciences) s'intitule Le fabuleux destin de √2. Il s'agit d'un ouvrage de synthèse sur la racine carrée de 2, une constante fondamentale des mathématiques dont l'importance est paradoxalement méconnue de beaucoup de mathématiciens. Écrire cet essai m'a montré que la frontière est poreuse entre recherche, enseignement et vulgarisation et que tenter de rendre claires et intelligibles à un large public des idées parfois complexes se révèle à l'occasion une méthode féconde pour la recherche de résultats mathématiques nouveaux.
Aux éditions Le Pommier
Parce que je considère que chacun doit se construire son propre parcours sans trop se soucier de savoir si celui-ci ressemble ou non à celui de son voisin, j'aime autant ne pas m'étendre sur mon cursus. Cela m'est d'autant plus facile que je n'ai eu les honneurs d'aucune distinction digne d'être signalée, en-dehors des diplômes patiemment accumulés au fil des ans et qui m'autorisent aujourd'hui à me présenter comme mathématicien.

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Benoît Rittaud

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07/10/2007

J'ai fait des études dans ce qu'on appelait alors les Sciences naturelles (zoologie, botanique, physiologie, géologie). Inutile de dire que ce domaine a tellement évolué (pensez : je n'ai même pas un certificat de biochimie !) que presque tout ce que j'ai appris est périmé.
J'ai été embauché à la Faculté des sciences en tant qu'assistant en biologie (ces postes n'existent plus depuis longtemps). C'était une époque bénie pour les emplois : j'avais juste 21 ans ! J'ai passé un doctorat de biologie du développement avec commeuniques instruments un microscope optique, une loupe binoculaire (pardon, un stéréomicroscope), et des pince brucelles d'horloger pour manipuler des embryons d'insecte.
Puis je me suis orienté vers la microscopie électronique dans le début des années 60 et je pense avoir été le premier à obtenir des images correctes sur les embryons d'insecte, matériel très difficile à préserver. J'ai été d'ailleurs responsable du service de microscopie électronique d'un laboratoire mixte université-CNRS. Dans le début des années 70 j'ai introduit la microscopie électronique à balayage (c'était le premier microscope à balayage de l'université).
Plus tard je me suis reconverti dans l'endocrinologie embryonnaire des insectes, domaine qu'il était possible d'aborder grâce à la sensibilité des radio-immuno dosages et à la chromatographie liquide à haute performance.
J'ai commencé ma carrière d'enseignant avec les travaux pratiques de zoologie, puis les tp et travaux dirigés de Biologie animale. Au début des années 70 des collègues m'ont sollicité pour enseigner la biologie au département d'Hygiène, Sécurité et environnement de l'IUT de Bordeaux, département que j'ai quitté à la fin de l'année universitaire 2002-2003 pour prendre ma retraite.
Au fil des années, de l'évolution des programmes et de l'arrivée de nouveaux collègues j'y ai enseigné la biologie cellullaire (rétrospectivement je me demande bien pourquoi), la biochimie, la physiologie et surtout la toxicologie industrielle et l'écotoxicologie.
Certes l'enseignement en IUT est celui d'un premier cycle technologique où les disciplines fondamentales de ma spécialité ne sont pas les plus importantes, mais j'en ai retiré deux choses. La première est d'avoir appris à faire des choix entre ce qui était utile et inutile dans un enseignement. La deuxième est qu'en faisant partie d'une véritable équipe pédagogique j'aiété amené à confronter mes connaissances à celles de physiciens, de chimistes... et à articuler mes cours avec les leurs ; cela m'a appris beaucoup de choses. Je ne suis pas sûr qu'existent beaucoup de lieux d'échange de ce type dans les cycles fondamentaux de l'université. Enfin l'enseignement de la toxicologie industrielle a été une véritable aventure dans ce qui était au départ un véritable désert, en France en particulier. Les choses ont bien changé depuis, heureusement.
J'allais oublier que les nécessités de la recherche m'ont mis en contact assez tôt avec ce qu'on appelait alors la micro-informatique. La première machine sur laquelle j'ai posé mes doigts était un PET de Commodore, sans doute vers 1976-77 et le premier IBM-PC que j'ai utilisé était équipé d'un DOS 2 !. Aussi lorsqu'il a fallu introduire un enseignement d'informatique dans notre département j'ai pris ce domaine en charge avec pour les TP, successivement des Goupil 2 (qui s'en souvient), puis des TO-7 et enfin successivement un certain nombre de génération de PC isolés puis regroupés en réseau. Enfin, étape importante, l'Internet est arrivé à l'IUT en 96 et j'ai fait en sorte que les étudiants puissent y accéder librement le plus vite possible. Si certains y passent pas mal de temps pour des activités ludiques diverses, beaucoup s'en servent aussi largement pour y trouver de la documentation et le résultat global est très positif.

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Jean-Pierre Louvet

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07/10/2003

Entré dans une école de formation pratique pour passer les CAP d'ajusteur et de tourneur, il est remarqué par le directeur de ce centre, Jean Gallet ingénieur des Arts et métiers de Cluny. Cet homme tout à fait exceptionnel et peu soucieux des contraintes administratives, décelant ses possibilités, le garde comme élève à régime particulier et lui fait suivre les cours de math de sciences et, le reste de la semaine, des cours de dessin industriel où le professeur de cette spécialité lui donne des études plus difficiles.
Cette formation accomplie, c'est le passage obligé qu'accomplissaient aussi les futurs ingénieurs « gats'arts » de l'époque, comme ouvrier dans un atelier de production. 
Ensuite c'est l'aventure industrielle, dessinateur aux Ateliers d'Études Aéronautique à Paris (trois mois avec le célèbre Wernher Von Braun , futur dirigeant de la NASA) puis le service militaire à la 21e escadre à Bordeaux Mérignac et un bref passage aux bureaux d'études Brown Boveri CEM à Lyon.
L'envie d'enseigner commence avec un emploi d'auxiliaire dans un centre puis ce sont les concours : Ecole Normale d'Apprentissage dont il sort major puis le Capet, il est professeur certifié de construction mécanique et enseigne dans les classes terminales de lycée.
En 1967, à la création des IUT il est nommé à l'IUT2 de l'Université Claude Bernard Lyon I. Il se consacre entièrement à ses étudiants (construction et déformation plastique à froid des métaux) et aux cours de formation continue (automatismes industriels pour ingénieurs et techniciens), il écrit une dizaine de polycopiés. Chargé d'études pour IUT INTERNATIONAL à Paris, en 1983-84. Entre autres, l'étude de l'installation d'un IUT de construction navale au KOWEIT. 
La peinture qu'il avait un peu négligée pendant trois décennies revient en force lorsqu'il arrive en Provence vers la fin des années 70. Il découvre la couleur .
En 1985 il met en place et anime un Atelier de création graphique pour les étudiants de Techniques. de Commercialisation à l'IUT2 de Lyon. A l'invitation du Ministre de la Culture, et du Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Professeur agrégé de pédiatrie Julien Mézu), du GABON en 1986 il expose 50 toiles à Libreville.
Nommé directeur du service Formation Continue de l'IUT2 en 1987, peu après il est Professeur hors classe.
Il quitte l'Éducation Nationale en1990. 
Nouvelle vie, dans la couleur, comme agent commercial NCS (Natural Color Système - Stockolm-) avec les éditions EREC Paris. 
En 1994 il crée sa maison d'édition « Chalagam » pour éditer "l'OUTIL DES COULEURS" qu'il à commencé d'écrire et de mettre en forme dans les années 80. 
En 1995 une nouvelle aventure couleur, il est coordinateur et responsable scientifique du projet « Formeurocolor » à la Commission Européenne, 4e programme cadre 1995-98 présenté par le CAUE d'Avignon. Ce projet, plutôt bien accueilli par la commission ne se concrétisera pas par manque de représentation européenne. En 1995, il assure des conférences sur la couleur, à Paris (Ecole-Supérieure des Beaux-Arts, Xérox,...), à Lyon, Grenoble, Marseille, Montpellier, … puis sur le Nombre d'or à partir de 1999. 
En 1997 il édite « Géométrie du Nombre d'or » de Robert Vincent, et anime des stages couleur, pour les cadres, puis la maîtrise de Gemplus et parallèlement, pour les professeurs d'art plastique et d'arts appliqués dans le cadre de la Mafpen. 
Pendant trois ans il anime un « Atelier couleur », qu'il a crée en 1999, pour les adolescents de « l'espace Arthur » du Professeur Rufo à l'hopital de la Timone à Marseille.
Il est l'auteur de l'ouvrage « Nombre d'or, nature et œuvre humaine » d'une Collection nombre d'or, qui compte trois livres, et qu'il crée en 2001. Ces livres sont à la boutique de Futura-Sciences.
Depuis, illustration, pour les éditions Désiris, de « L'Acoustique Cistercienne et l'Unité Sonore » d'Hubert Larcher, des articles sur la couleur ou sur le nombre d'or ou des conférences et le métier très prenant d'éditeur. 
En cours d'étude ou de réalisation : 
- Edition en anglais de « geometry of the golden section » de Robert Vincent en 2003 et du livre « Golden section, nature and human's works »
- Edition de « La couleur et l'artiste » qu'il a commencé d'écrire vers 1987, en attente depuis 1997
- et d'autres livres de nouveaux auteurs.
De part sa personnalité et son parcours, Robert Chalavoux allie rigueur et esthétisme, ses réalisations en sont la preuve.
Voir son site : Chalagam edition

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Robert Chalavoux

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16/04/2003

Après un diplome d'ingénieur civil Télécom Paris (1986) spécialité traitement de signal et reconnaissance des formes, puis une thèse en traitement d'images (1990), Evelyne Lutton est entrée à l'INRIA. 
Attirée par l'approche pluridisciplinaire, elle a commencé en 1991 à s'intéresser aux méthodes d'optimisation stochastique, aux algorithmes évolutionnaires, et surtout à la théorie des fractales. 
En 1993, Jacques Lévy Véhel et Evelyne Lutton ont créé le projet FRACTALES, centré autour des problèmes théoriques et pratiques de l'utilisation de l'analyse fractale en traitement de signal et d'images. Ce domaine de recherche assez mathématique, est pourtant proche des grandes préoccupation informatiques de notre époque, et générateur de nombreuses applications. 
Evelyne Lutton a poursuivi en outre ses travaux en optimisation stochastique, et a fondé le thème de recherche "algorithmes évolutionnaires et fractales.'' C'est d'ailleurs le sujet de son habilitation à diriger des recherches, soutenue en 1999 à l'université d'Orsay. 
Elle s'est aussi impliquée dans le processus de regroupement de la communauté évolutionnaire Française : une expertise pour le SGDN dont elle a été chargée en 1993 a été l'occasion de prendre contact avec de nombreux chercheurs français de ce domaine, et d'initier avec son collègue Marc Schoenauer, l'association "Evolutions Artificielle" la série des conférences "EA, Evolution Artificielle'' (6 conférences depuis 1994), et les journées évolutionnaires trimestrielles (JET). Ils ont contribué à la visibilité européenne et internationale de cette communauté française, en particulier en participant au réseau d'exellence Evonet depuis sa création en 1995. 
En 2001, Evelyne Lutton a pris la suite de Jacques Lévy Véhel à la tête du "Projet Fractales" http://www-rocq.inria.fr/fractales

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Evelyne Lutton

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10/03/2003

Gilles Dowek est professeur d'Informatique à l'École polytechnique et chercheur à l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA). Ses travaux portent sur les rapports entre les langages de programmation et le langage mathématique, sur les systèmes informatisés de traitement de démonstrations mathématiques et sur la sureté des logiciels. Sa principale contribution est une reformulation de la méthode axiomatique qui donne une place centrale à la notion de calcul.
Il a été visiteur à l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, dans les laboratoires de la société Computational Logic à Austin et dans le laboratoire ICASE de la Nasa à Hampton, tous trois aux États-unis. Il a également enseigné à l'Université de Nanjing en Chine durant l'été 2002.
En 2000, la Société mathématique de France lui a remis le Grand prix d'Alembert des Lycéens en pour une action de diffusion des mathématiques auprès des jeunes.
Livres : 
- Voulez-vous jouer avec les maths ? Le Pommier (2002).
- Les Métamorphoses du calcul Le Pommier (2007)
Socle même de la méthode mathématique depuis l’Antiquité grecque, la notion de démonstration s’est profondément transformée, depuis le début des années soixante-dix. Plusieurs avancées mathématiques importantes, non toujours connectées les unes aux autres, remettent ainsi progressivement en cause la prééminence du raisonnement sur le calcul, pour proposer une vision plus équilibrée, dans laquelle l'un et l'autre jouent des rôles complémentaires.

Cette véritable révolution nous amène à repenser le dialogue des mathématiques avec les sciences de la nature. Elle éclaire d'une lumière nouvelle certains concepts philosophiques, comme ceux de jugement analytique et synthétique. Elle nous amène aussi à nous interroger sur les liens entre les mathématiques et l'informatique, et sur la singularité des mathématiques qui est longtemps restée l'unique science à ne pas utiliser d'instruments. Enfin, et c'est certainement le plus prometteur, elle nous laisse entrevoir de nouvelles manières de résoudre des problèmes mathématiques, qui s'affranchissent de certaines limites arbitraires que la technologie du passé a imposé à la taille des démonstrations : les mathématiques sont peut-être en train de partir à la conquête d'espaces jusqu'alors inaccessibles. 
- Quand la science a dit .... c'est impossible Editions Le Pommier 2008



La science a quelquefois avoué son ignorance, parfois changé d’avis, le plus souvent oscillé entre le doute et l’affirmation catégorique. Mais l’un des moments les plus riches est sans doute celui où elle a choisi de dire : « C’est impossible ! » Parfois, il suffit de décréter que l’impossible est « possible » pour que la face d’une science s’en trouve changée… 
En douze chapitres, trois scientifiques – un physicien, un mathématicien et un biologiste – nous expliquent quelques-uns de ces moments forts de l’histoire des sciences. Nayla Farouki introduit chaque chapitre par une réflexion sur la notion d’« impossible ».
Nayla Farouki est philosophe et historienne des sciences.Jean-Michel Alimi, astrophysicien, spécialiste de cosmologie, est l’auteur, au Pommier de la Petite Pomme Pourquoi la nuit est-elle noire ? ; Gilles Dowek, mathématicien et informaticien est professeur à l’Ecole Polytechnique, et auteur de plusieurs ouvrages au Pommier, notamment Les métamorphoses du calcul, qui vient de paraître ; Laurence Rolland est chercheuse à l’université de technologie de Compiègne et à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

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Gilles Dowek

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19/02/2003

Laurent MAZLIAK est né en 1964 et est actuellement enseignant-chercheur au Laboratoire de Probabilités et Modèles Aléatoires des Universités Paris VI-VII. 
Docteur d'Université en 1990, HDR en 2000, il est spécialiste du Contrôle Stochastique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont un livre sur les Chaînes de Markov et Martingales (avec P.Baldi et P.Priouret) publié chez Hermann.
 Egalement musicien de formation, il s'est beaucoup intéressé aux liens existant entre les mathématiques et la musique et a en particulier réalisé une enquête sociologique dans la communauté mathématique française dont les résultats ont été publiés dans un article de la Gazette de la SMF en septembre 1996.

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Laurent Mazliak

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14/02/2003

Agrégation de mathématiques : 1976
Thèse de Doctorat d'État de mathématiques, Université de Lille, 1982
Professeur d'informatique à l'Université de Lille I à Villeneuve d'Ascq
Membre du Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Lille
- Prix d'Alembert 1998- Prix décerné par la Société Mathématique de France pour les actions de promotion de la culture scientifique et mathématique.
- Premier Prix Auteur 1999 de la Culture Scientifique et Technique du Ministère de l'Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie.
Derniers livres :
"Information, complexité et hasard". Collection Langue-Raisonnement-Calcul dirigée par Mario Borillo et Frédéric Nef. Livre. Editions Hermès, Paris, 1994, 1999.
"Logique, informatique et paradoxes". Bibliothèque Pour La Science, Editions Pour-La-Science/Belin, Paris, 1995.
"Le fascinant nombre Pi". Editions Pour-La-Science/Belin, Paris, 1997.
"Jeux mathématiques et mathématiques des jeux". Editions Pour-La-Science/Belin, Paris, 1988
"Merveilleux nombres premiers". Editions Pour-La-Science/Belin, Paris, 2000.
"L'intelligence et le calcul : de Gödel aux ordinateurs quantiques". Editions Pour-La-Science/Belin, Paris, 2002.
"Les inattendus mathématiques : casse-tête, art, paradoxes, superstitions", Editions Belin/Pour la science, 2004.
"Complexités : aux limites des mathématiques et de l'informatique". Editions Belin/Pour la science, 2006.

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Jean-Paul Delahaye

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 Archimède

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Physique

Archimède

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Mathématicien et physicien, Carl Friedrich Gauss est une figure incontournable du XIXème siècle, non seulement pour la quantité monumentale de ses découvertes et la profondeur de ses idées, mais aussi pour sa rigueur à laquelle il attachait la plus haute importance. Sa devise, Pauca sed matura (peu mais mûr), illustre la précaution que prenait Gauss à ne publier que des textes soigneusement affinés: une de ces phrase célèbres est que « lorsqu'un bel éfidice est achevé, on ne doit pas y lire ce qui fut l'échafaudage ». On peut ainsi concevoir qu'il n'ait pas souhaité la publication de certains de ses travaux.
Gauss influencera considérablement la vie mathématique de son époque et de fait annonce la révolution cantorienne.
Un génie précoce
Né le 30 avril 1777 à Brunswick, Carl Friedrich Gauss est le seul enfant d'une famille modeste. Son pére, Gebhard Dietrich Gauss, sait lire et écrire, ce qui lui permet d'exercer des métiers différents au gré des circonstances. Sa mère, Dorothea Benze, ne sait que lire, mais c'est auprès d'elle qu'il trouvera le soutien nécessaire à la poursuite de ses études.
Le jeune Gauss manifeste très tôt ses prédispositions intellectuelles, notamment en mathématiques. Il entre à l'école à l'âge de sept ans comme la plupart des enfants de son âge, mais lui sait déjà lire et écrire. Il se passionne pour le français, le latin et le grec, qu'il maîtrise en seulement deux ans! Encouragé par son maître, il fréquente l'école secondaire et poursuit sa formation au Collegium Carolinum à Göttingen, s'étant vu attribué une bourse par le duc de Brunswick. 
En 1796, il fait sa première découverte importante: en étudiant l'équation (déjà considérée par Vandermonde) et en remarquant que les racines de cette équation sont également réparties sur le cercle unité, il parvient à une construction à la règle et au compas du polygone régulier à 17 côtés. Mieux : son analyse lui permettra plus tard de montrer que l'on peut construire un polygone régulier à n côtés à la règle et au compas si n est un produit de nombres premiers distincts de la forme (nombres premiers de Fermat : les seuls connus à l'époque sont 3, 5, 17, 257, et 65537) et éventuellement d'une puissance de 2. La réciproque est vraie, mais Gauss n'en donne pas de preuve.
Gauss présente sa thèse de doctorat en 1799 : corrigeant et complètant la tentative de preuve due à d'Alembert il démontre le célèbre théorème fondamental de l'algèbre (ou théorème de d'Alembert-Gauss) qui indique qu'une équation polynômiale de degré n admet en général n racines (éventuellement complexes). Sa preuve fait usage d'arguments topologiques qui ne sont pas pleinement satisfaisants aujourd'hui, faute de théorèmes précis d'analyse inexistants à l'époque. Le raisonnement peut néanmoins être rendu parfaitement rigoureux, ce que fit plus tard Ostrowski. Du reste, Gauss composa durant sa vie trois autres démonstrations qui ne souffrent quant à elles d'aucun manque de clarté.
L'arithmétique, reine des mathématiques
En 1801, Gauss publie les Disquisitiones Arithmeticae, un ouvrage consacré à la théorie des nombres (la « reine des mathématique », selon lui) : cette oeuvre majeure au style étonnamment moderne consolide sa réputation. Les trois premiers chapitres forment une introduction à la théorie des congruences où sont développés le petit théorème de Fermat et le théorème de Wilson. Mais le véritable génie de Gauss apparaît dans les chapitres suivants où il démontre de deux manières différentes la loi de réciprocité quadratique, conjecturée par Euler et Legendre. Cette dernière permet de caractériser complètement les solutions de la congruence .
La première preuve est un raisonnement par récurrence, particulièrement illisible, mais la seconde, qui repose sur une étude fine des formes quadratiques, est bien plus claire.
Ajoutons que l'étude des résidus quadratiques est à la base d'algorithmes rapides permettant de savoir si un nombre est premier ou non, sans avoir à trouver une factorisation explicite.
Gauss a tenté de généraliser la loi de réciprocité quadratique à des congruences de degré supérieur, et c'est sûrement ce qui l'a mené à en donner six autres démonstrations : parmi elles, la quatrième (1808) et la sixième (1817) sont plus importantes que les autres, car elles comportent des techniques qui furent exploitées par d'autres mathématiciens.
Gauss publie en 1828 et 1832 deux mémoires sur la loi de réciprocité biquadratique, où il introduit les nombres complexes de la forme où x et y sont des entiers. Ces nombres sont désormais connus sous le nom d'entiers de Gauss.
Dans Analysis residuorum, qui ne sera pas achevé, il reprend, en sus de travaux sur l'analyse numérique et le calcul de certaines séries, la théorie des entiers de Gauss et considère également les nombres de la forme et où j est une racine cubique de l'unité et x, y des entiers (Kummer et Eisenstein s'en serviront pour démontrer la loi de réciprocité cubique). Il parvient ainsi à démontrer la conjecture de Fermat pour n=3 puis pour n=5.
Calcul en astronomie et méthode des moindres carrés
1801 est aussi l'année de la découverte de l'astéroïde Cérès par Piazzi, qui ne put observer l'astre qu'un mois avant qu'il ne disparaisse derrière le soleil. Gauss, informé de la nouvelle, cherche à déterminer la trajectoire de Cérès et met au point à ce dessein la méthode des moindres carrés*. L'astéroïde est retrouvé au lieu précis prédit par Gauss en décembre. La renommée du mathématicien franchit alors les frontières et il se verra offrir un poste à St-Petersbourg. Finalement, il accepte le poste de directeur du nouvel observatoire de Göttingen en 1807. Gauss contribuera grandement à la transformation de Göttingen en un centre de recherche réputé.
Son traité en deux volumes Theoria motus corporum coelestium in sectionibus conicis Solem ambientium (1809) restera pendant plusieurs décennies la référence en matière de calculs appliqués à l'astronomie (malgré l'absence de l'étude du mouvement parabolique, effectuée par Olbers quelques années auparavant).
En particulier y est décrite la célèbre loi normale (ou loi de Laplace-Gauss) pour l'estimation des erreurs.
* Legendre retrouve indépendamment la méthode des moindres carrés en 1806 en étudiant les orbites de certaines comètes. Une querelle d'antériorité l'opposera à Gauss, lorsque celui-ci publie sa version de la méthode en 1809.
Contributions en optique
Bien que Gauss cesse ses travaux théoriques en astronomie à partir de 1817, il continuera longtemps à observer le ciel. Ceci le conduisit naturellement à améliorer les lentilles pour supprimer les aberrations chromatiques : ce phénomène est dû au fait que selon la longueur d'onde (couleur) de la lumière, les rayons ne convergent pas au même point. 
La méthode d'approximation due à Gauss consiste à ne considérer que les rayons faiblement inclinés par rapport à l'axe optique du système (et proches de celui-ci), et ainsi de ne travailler qu'avec de petits angles d'incidence, de réfraction et de réflexion.
Mais ses idées théoriques sur la nature exclusivement corpusculaire de la lumière ne lui permettront pas de faire, dans ce domaine, des découvertes décisives.
Géodésie et géométrie
Le besoin de cartes précises à des fins civiles ou militaires au début du XIXème siècle est à l'origine des travaux de triangulation dont Gauss est chargé en 1818 : il arpentera l'Allemagne du nord de nombreuses années durant. Améliorant les instruments de mesure (dont l'héliotrope) il s'intéresse également aux surfaces courbes et aux projections entre celles-ci (généralisant l'étude de la cartographie, projection de l'ellipsoïde terrestre sur un plan). Il introduit les notions de représentation sphérique (l'application de Gauss, de nos jours généralisée à des variétés de dimension quelconque), de courbure totale en un point, et étudie les géodésiques (chemins les plus courts joignant deux points sur une surface), retrouvant un résultat de Jean Bernoulli.
L'étude de la courbure totale lui permet d'énoncer son fameux theorema egregium, indiquant que la courbure d'une surface peut être déterminée par des mesures d'angles et de distances sur la surface, sans référence à un espace tridimensionnelle. Il découvre aussi la formule dite aujourd'hui de Gauss-Bonnet sur la somme de triangles géodésiques, liée intimement aux géométries non-euclidiennes. Au sujet de ces dernières, Gauss se refuse à publier ses travaux et écrit à Bessel en 1829: « j'appréhende les clameurs des Béotiens, si je voulais exprimer complètement mes vues ». Gauss avait conscience que cette « étrange géométrie, tout à fait différent de la nôtre, entièrement conséquente en elle-même » contredisait la philosophie kantienne selon laquelle l'espace euclidien est un a priori antérieur à toute expérience.
Potentiel et électromagnétisme
La rencontre avec Wilhelm Weber en 1828 marque le début d'une collaboration productive : s'intéressant davantage à la physique, Gauss introduit pour la première fois la notion de potentiel, qu'il applique à la mécanique des solides et des fluides, mais surtout à l'électromagnétisme. Gauss fait nommer Weber professeur de physique en 1831 à Göttingen et ils étudient ensemble pendant six ans le magnétisme terrestre.
Ils mesurent l'intensité, la déclinaison et l'inclinaison de la force magnétique à l'aide du magnétomètre, conçu pour l'occasion par Gauss. Ceci leur permet en particulier de formuler deux théorèmes essentiels en électromagnétisme : il n'existe pas de monopôle magnétique; le flux d'un champ électrique à travers une surface fermée est proportionnel à la charge électrique totale contenue à l'intérieur de la surface.
Ils découvrent également ce que nous appelons désormais les lois de Kirchhoff et mettent au point un télégraphe primitif qui pouvait envoyer des messages à plus d'un kilomètre de distance. En leur honneur, le Gauss est aujourd'hui une unité d'induction magnétique et le Weber une unité du flux d'induction magnétique.
Un homme réservé au destin tragique
L'union de Gauss avec Johanna Osthoff semble avoir été aussi harmonieuse que courte : en 1809, quatre ans après leurs noces, elle meurt en donnant naissance à leur troisième enfant, qui ne survivra que quelques mois à la mort de sa mère. C'est le début d'une mélancolie qui ne quittera vraisemblablement jamais le savant.
Moins d'un an plus tard, il épouse Minna Waldeck, la meilleure amie de sa première femme. Mais ce mariage de raison, altéré par la discorde qui apparaît tôt avec ses fils les plus jeunes, ne le soulage guère de sa peine. En 1831, Minna Waldeck, à la santé fragile, meurt d'une longue maladie qui la rongeait depuis 1818. Tandis que ses frères émigrent aux Etats-Unis, Thérèse, la plus jeune fille de Gauss, s'occupe de la maison et soutiendra son père jusqu'à la mort de celui-ci.
Les idées progressistes du duc de Brunswick incarneront pour Gauss les mérites de la monarchie éclairée. Mais le duc, commandant les armées prussiennes, meurt au combat contre l'empire napoléonien en 1806. Après la victoire d'Iéna, Napoléon crée en 1807 le royaume de Westphalie et lève un impôt de guerre. L'ère napoléonienne, les révolutions démocratiques en Allemagne et l'insécurité financière qui en découle ne cesseront de conforter le savant dans ses positions conservatrices.
Cependant, Gauss ne s'implique guère en politique et l'épisode des « sept de Göttingen » illustre bien son attitude : en 1837, le nouveau roi de Hanovre commet un abus de pouvoir, et sept professeurs de l'université de Göttingen (dont Weber et le gendre de Gauss) signent une pétition, qui a pour conséquence leur radiation de l'université. Malgré le poids qu'aurait eu sa signature, Gauss n'intervient pas, ne voulant pas mêler politique et science.
A partir de 1840, les publications de Gauss ne concernent plus que des variations sur des thèmes plus anciens ou des problèmes mineurs. Mais il reste actif, s'intéresse aux travaux de Lobachevsky ou de Eisenstein, ainsi qu'aux statistiques et aux mathématiques financières : diverses spéculations lui permettent de constituer un capital équivalent à près de 200 fois son revenu annuel. Gauss semble aussi prendre goût à l'enseignement, probablement enhardi par la perspicacité d'étudiants comme Dedekind, Riemann ou Cantor.
Menant un régime consciencieux, Gauss n'a jamais souffert de maladie conséquente jusqu'à l'apparition de maux cardiaques en 1850. Trois ans plus tard, Riemann commence à rédiger sa thèse (Habilitationsschrift) sur les fondements de la géométrie, un sujet difficile choisi par Gauss. L'exposé de ce travail en 1854, auquel Gauss assiste, témoigne symboliquement de la présence en Allemagne de mathématiciens aptes à poursuivre l'oeuvre du « prince des mathématiciens ». Carl Friedrich Gauss meurt dans son sommeil le 23 février 1855 à Göttingen.
Après sa mort, douze volumes seront publiés, de 1863 à 1929. L'ordre initial de ses travaux sera bouleversé, notamment après la découverte par son petit-fils, en 1898, du journal scientifique de Gauss, qui couvre la période 1796-1814 et contient 146 énoncés portant sur des questions d'analyse, d'algèbre et de théorie des nombres. Parmi eux figurent une conjecture sur la répartition des des nombres premiers (démontrée en 1896 par Hadamard et de La Vallée Poussin), une étude des fonctions complexes et en particulier la formule intégrale de Cauchy, ou encore des travaux sur les géométries non-euclidiennes.
C'est essentiellement la publication de ce fascicule, mais aussi celle de son abondante correspondance scientifique avec les autres savants, qui permet de mieux comprendre les revendications d'antériorité que Gauss ne cessait de proclamer quand il lisait des mémoires présentés par de jeunes chercheurs.

Sciences

Astronomie

Carl Gauss

personnalité

Mathématicien et physicien français (1749-1827) .
Pierre-Simon marquis de Laplace
Intéressé par l'astronomie (spécialement par la mécanique céleste) et par les phénomènes liés à l'attraction universelle, comme les marées (dont il fit une théorie), il se pencha, à l'instar de Lagrange et Legendre sur le potentiel newtonien de gravitation exercé à distance par une masse sur tout autre corps pesant.
Dans l'Exposition du système du Monde (1796), il émet la célèbre hypothèse de la "nébuleuse primordiale" pour expliquer l'origine du système solaire (par fragmentation d'un disque plan résultant de l'effondrement d'un nuage sphérique).
Il expliqua par l'attraction des planètes entre elles les perturbations qu'il constata dans les mouvements de la Lune, de Jupiter et de Saturne. Il montra l'importance de certains termes négligés précédemment dans les développements en série liés à l'approximation des solutions du problème à trois corps, recherche de la trajectoire d'un astre soumis à l'attraction de deux autres astres. Il conclut à la stabilité du système solaire sur une longue période de temps, montrant, comme Lagrange, que la somme des excentricités des planètes devait rester constante. 
Mathématicien hors pair, il s'intéressa aux équations différentielles, à l'analyse mathématique et contribua surtout, indépendamment de Gauss, au développement de la théorie des probabilités (loi de Laplace-Gauss, Théorie analytique des probabilités, 1812). Il énonça le théorème de la limite centrale, sous une forme qui s'applique aux erreurs de mesure. Il s'intéressa également la théorie de la méthode des moindres carrés, abordée par Legendre.
Il est souvent considéré comme un défenseur du déterminisme dans les sciences physiques, à l'étude desquelles il appliqua sa rigueur mathématique. Dans le domaine de l'acoustique, on lui doit l'hypothèse selon laquelle les mouvements élastiques de l'air sont adiabatiques et non isothermes. Avec Lavoisier, il développa la calorimétrie et étudia le phénomène de respiration. Il énonça plusieurs lois de l'électromagnétisme, prolongeant les travaux d'Ampère. On lui doit en particulier l'équation de Laplace, vérifiée par le potentiel électrique, l'expression des forces de Laplace, ainsi que l'expression générale de la loi de Biot et Savart. Il participa à l'instauration du système métrique.
Académie des Sciences 1783 .

Sciences

Physique

Simon La Place

personnalité

Hermann Von Helmholtz est né en 1821 à Postdam et est mort en 1894 à Berlin. Il fait partie des génies universels s'étant illustrés dans de multiples disciplines. 
Helmholtz enseignant à l'Universitée de Heidelberg
Bien que se destinant à devenir physicien, il étudie la médecine afin d'obtenir une bourse lui permettant de faire des études supérieures. C'est ainsi qu'il pourra parallèlement prendre des cours de chimie et de physiologie, et étudier par lui-même les mathématiques dans les traités de Laplace et Bernoulli. La philosophie l'intéresse aussi et particulièrement les ouvrages de Kant, cela se retrouvera dans ses travaux ultérieurs de mathématicien, de physicien et à travers eux dans ceux d'Albert Einstein.
En physique, il est surtout connu pour ses travaux en thermodynamique, notamment sur le principe de conservation de l'énergie, mais on lui doit aussi des contributions importantes en électrodynamique (Bobines de Helmholtz) et en hydrodynamique. Déjà, ses capacités et ses compétences en mathématiques y étaient clairement visibles, avec l'emploi de notions de topologie pour les lignes de champs dans sa théorie des tourbillons. Cela s'affirmera par ses travaux sur la géométrie non euclidienne et leurs rapports avec la physique, là aussi Einstein y trouvera de l'inspiration pour sa théorie de la relativité générale. L'astrophysique fait aussi partie des domaines portant sa marque, on lui doit conjointement avec Kelvin, dont il était l'ami, une théorie de l'énergie des étoiles par contraction gravitationnelle.
Rejetant le vitalisme alors dominant, il ne cessera de rechercher des bases physiques et chimiques aux processus vitaux. C'est pourquoi il développera l'optique et l'acoustique physiologique tout autant que physique, avec par exemple sa théorie des couleurs et son explication mécanique de l'audition pour laquelle il introduira un oscillateur mécanique connu sous le nom de résonateur de Helmholtz. A cette occasion, on ne peut passer sous silence le fait qu'il est l'inventeur de l'ophtalmoscope, l'appareil utilisé pour l'observation de l'intérieur de l'œil en médecine.

Sciences

Physique

Hermann Von Helmholtz

personnalité

Andreï Kolmogorov (1903-1987) est l'un des mathématiciens les plus prolifiques du XX ième siècle. Ses contributions aussi bien en mathématiques pures qu'en physique mathématique sont multiples. On citera par exemples ses apports à la théorie des systèmes dynamiques avec la théorie de la turbulence, la théorie de l'Information, la théorie des probabilités et même la topologie. 
Entré à l'Université de Moscou en 1920, à l'âge de 17 ans et pas initialement pour devenir mathématicien, il a publié des résultats importants dès 1922. Ces premières découvertes portaient sur la théorie des ensembles et une fonction sommable divergeant presque partout. Il y est nommé professeur en 1931 après avoir passé un doctorat sous la direction de Luzin, puis il en devient directeur du département de mathématiques et de statistiques.
Un de ses travaux le plus célèbre est la formalisation axiomatique de la théorie des probabilités qu'il a effectué dans un article en allemand de 1933, Grundbegriffe der Warscheinligkeitsrechnung, (Les fondements du calcul des probabilités). Il a développé considérablement cette même théorie, s'intéressant en particulier aux processus stochastiques dis de Markov ( Andreï Markov, 1856-1922). 
En théorie des systèmes dynamiques, il est célèbre avec un fameux théorème appelée KAM, des initiales de ses créateurs, Kolmogorov, Arnold et Moser. Ce théorème a d'importantes applications en mécanique céleste, et de manière générale, les travaux de Kolmogorov ont eut un impact certain en théorie du chaos.
En Théorie de l'Information, Kolmogorov a tenté de répondre à la question suivante : À quoi voit-on qu'une suite est une suite de nombres tirés au hasard, au lieu d'obéir à une loi, éventuellement très bien cachée? Il arrive à définir le concept de "suite n'obéissant pas à une loi", en utilisant le concept d'algorithme, ou plutôt, , d'absence d'algorithme. Kolmogorov fait aussi intervenir le concept d'entropie (entropie de Kolmogorov-Sinai) dans ce domaine et il a tenté de définir la notion de complexité.
En topologie, il a contribué de façon importante aux théories de l'homologie et de la cohomologie. En même temps d'ailleurs que le mathématicien américain James Alexander, mais toutefois de façon indépendante il a introduit la notion de groupe de cohomologie.

Sciences

Mathématiques

Andreï Kolmogorov

personnalité

Le 16 mars 1787, Georg Simon Ohm naît à Erlangen en Bavière (Allemagne). Il fut un physicien et mathématicien qui a beaucoup contribué à l'électrodynamique, puisqu'il a établi une loi qui porte son nom.
Les débuts de Georg OhmIssu d’une famille modeste avec un père serrurier et une mère tailleur, Georg Ohm a étudié de manière autodidacte. Il étudie au lycée et à l'université d'Erlangen, où il obtient son doctorat en 1811 avec la présentation de sa thèse sur la lumière et les couleurs.Ohm a commencé sa carrière comme professeur de mathématiques au collège jésuite de la ville de Cologne en 1825.Son intention étant de devenir professeur d'université, il poursuit ses travaux et ses recherches en se consacrant à l'électricité.
La résistance électrique Ohm a fait des expériences avec des fils conducteurs de différentes épaisseurs et longueurs. Il a vérifié que la résistance électrique du conducteur était inversement proportionnelle à l'aire de la section transversale du fil et directement proportionnelle à sa longueur. À partir de ses observations, il a défini le concept de résistance électrique.Les électrons libres qui circulent le long du fil ou du câble électrique doivent passer entre les atomes qui le composent et entrer constamment en collision avec eux. Ainsi, le flux d'électrons est entravé par la résistance que les atomes opposent à leur passage.En 1827, il publie le résultat de ce qui est devenu son travail le plus important « The Galvanic Circuit Investigated Mathematically ». Ces travaux ont défini ce que nous connaissons aujourd'hui comme la loi d'Ohm.
Les lois d’OhmLes lois d'Ohm nous permettent de calculer la tension, le courant et la résistance électrique des éléments les plus divers présents dans un circuit. Cependant, ces lois ne peuvent être appliquées qu'à des résistances ohmiques, c'est-à-dire des corps dont les résistances ont un module constant.La 1ère loi d'Ohm détermine que la différence de potentiel entre deux points d'une résistance est proportionnelle au courant électrique qui s'y établit. En outre, selon cette loi, le rapport entre le potentiel électrique et le courant électrique est toujours constant pour les résistances ohmiques.La résistance électrique R est une propriété du corps qui est traversée par un courant électrique. Cette propriété dépend de facteurs géométriques, comme la longueur ou l'aire transversale du corps, mais elle dépend aussi d'une quantité appelée résistivité. Cette quantité est exclusivement liée à la matière dont est constitué un corps. La loi qui relie la résistance électrique à ces grandeurs est connue sous le nom de deuxième loi d'Ohm. 
ReconnaissanceBien que ces études constituent une contribution importante à la théorie des circuits électriques et à ses applications, Ohm se voit refuser le poste universitaire qu'il souhaitait. Ses conclusions ont fait l'objet de critiques négatives, en partie parce qu'il a tenté d'expliquer ces phénomènes en se basant sur une théorie du flux thermique. Ohm a même dû démissionner de son poste de professeur d'école secondaire à Cologne, et il a vécu dans la pauvreté pendant les six années suivantes. Ainsi, malgré l'importance de ses recherches, Ohm reçoit des critiques négatives et n'obtient pas de poste universitaire avant 1833, année où il devient professeur à l'école polytechnique de Nuremberg, en Bavière, avant d'en devenir le directeur en 1839.Comme c'était (et c'est toujours) le cas pour tant d'autres chercheurs, ses travaux ont d'abord commencé à être reconnus à l'étranger. En 1841, il recevra une médaille de la Royal Society, à Londres. Ce n'est qu'en 1849 qu'Ohm réussit à devenir professeur à l'université de Munich, un poste qu'il n'occupera que cinq ans, les derniers de sa vie.Ohm est mort à Munich le 16 juillet 1854.

Sciences

Mathématiques

Georg Ohm

personnalité

Cédric Villani est considéré comme l’un des plus brillants mathématiciens de sa génération. Il est spécialisé dans les dérivées partielles et la physique mathématique. En 2010, il a remporté le plus grand prix de mathématiques au monde, la médaille Fields, à l’âge de 37 ans. Après avoir dirigé l’Institut Henri Poincaré à Paris, il s’est consacré à la vulgarisation scientifique et mathématique, en donnant de nombreuses conférences dans le monde entier. Enfin, il finit par s’orienter vers la politique française.Sa personnalité exubérante et l’originalité des moyens qu’il propose pour mettre les mathématiques à la portée de tous ont fait de lui le protagoniste central de livres, de films, de programmes télévisés et, jusqu’à récemment, d’une bande dessinée. On l’appelle même « la Lady Gaga des mathématiques ». En 2011, il est décoré comme Chevalier de la Légion d’Honneur.Enfance et études de Cédric VillaniCédric Patrice Thierry Villani est né à Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, le 5 octobre 1973. Ses parents sont tous les deux professeurs de littérature. Cédric est considéré comme un enfant surdoué dès son plus jeune âge. Il obtient son baccalauréat avec 18 de moyenne. Cédric Villani a étudié les mathématiques à l’École Normale Supérieure de Paris de 1992 à 1996. En 1998, il a soutenu sa thèse sur la théorie mathématique de Boltzmann. Outre son directeur de thèse Pierre-Louis Lions, il a été fortement influencé par des chercheurs importants : Yann Brenier, Éric Carlen et Michel Ledoux.De 2000 à 2010, il a été professeur à l’École Normale Supérieure de Lyon, et enseigne actuellement dans plusieurs universités françaises, en tant que professeur, un titre prestigieux. Entre 2009 et 2017, il est directeur de l’Institut Henri Poincaré à Paris, un centre de recherche en mathématiques appartenant à l’Université de la Sorbonne.Cédric a deux enfants avec Claire Calmet, une biologiste qu’il a rencontrée durant ses études. Ils se séparent en 2019.Son œuvreL’œuvre de Cédric Villani a été récompensée par de nombreux prix nationaux et internationaux, parmi lesquels se distingue la Médaille Fields, généralement considérée comme la plus prestigieuse récompense en mathématiques. Le prix a été décerné lors du Congrès international de mathématiques 2010 à Hyderabad, en Inde.Villani a travaillé sur la théorie des dérivés partielles liée à la physique statistique, notamment dans l’équation de Boltzmann et de Vlasov. Avec Laurent Desvillettes, il a été le premier à sonder la vitesse à laquelle la convergence vers les valeurs initiales apparaît dans le prochain équilibre. Il a également écrit des livres sur ce thème avec Giuseppe Toscani et a travaillé avec Clément Mouhot sur l’étude de l’effet de l’amortissement de Landau.Enfin, il s’est intéressé aux questions sur le transport optimal et ses applications, domaine dans lequel il a écrit deux ouvrages de référence : « Topics in Optimal Transportation » en 2003 et « Optimal Transport » en 2008.PolitiqueDepuis sa Médaille Fields et sa grande médiatisation, il est le porte-parole et le représentant de la communauté mathématique française auprès des médias et de la politique. En 2017, il est député du 5e arrondissement du département de l’Essonne et président d’un groupe parlementaire des sciences et des technologies. Il est alors rattaché au parti de La République En Marche (LREM).En 2020, il est candidat aux élections municipales pour la ville de Paris. Il se détache alors du parti LREM qui a désigné Benjamin Griveaux (puis Agnès Buzyn) comme candidat à la municipalité de Paris. C’est finalement Anne Hidalgo qui remportera l’élection, et Cédric Villani est élu conseiller du 14e arrondissement de la ville. En 2020, suite à ces élections municipales, Cédric Villani est exclu du parti LREM, il rejoint le mouvement Écologie Démocratie Solidarité (EDS).

Sciences

Mathématiques

Cédric Villani

personnalité

Première

2

Bons plans