Juliette Cazes est chercheuse indépendante en thanatologie, membre de la Société d'anthropologie de Paris et chargée d'enseignement vacataire en université. En 2017, elle commence à vulgariser plusieurs sciences autour de la mort au grand public grâce au média Le Bizarreum, alimenté de ses études et expériences en archéologie et anthropologie. Habituée au travail de terrain en France et à l'étranger, elle a à cœur de rendre les sciences humaines plus accessibles à tous et à toutes en publiant des ouvrages grand public.

Sciences

Archéologie

Juliette Cazes

personnalité

27/09/2022

Je suis d'abord passionnée par la biologie marine et la préservation de l'environnement, des thématiques qui m'ont amenée à faire une thèse en évolution et développement chez les requins, raies et chimères. J'ai également travaillé dans des laboratoires de paléontologie et d'archéologie dont les équipes m'ont sensibilisée à l'étude des organismes en temps profond.Au cours d'années d'études en littérature, j'ai développé une sensibilité rédactionnelle et je me consacre aujourd'hui à la médiation scientifique. Je pense que la science doit être accessible à toutes et tous car je suis convaincue que son partage alimente les découvertes et fait naître des vocations.

Sciences

Sciences

Fidji Berio

personnalité

02/06/2021

Blaise Pascal (1623-1662) était un physicien, mathématicien, philosophe et théologien français. Auteur de la célèbre phrase : « Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point ».Blaise Pascal est né à Clermont-Ferrand, le 19 juin 1623. La mère de Pascal est morte alors qu’il n’avait que trois ans. En 1631, son père, Étienne, quitte son poste de juge et s’installe à Paris avec ses enfants Gilberte, Blaise et Jacqueline. Blaise Pascal n’est jamais allé à l’école ou à l’université. Il a été éduqué par son père qui, en plus de travailler pour le gouvernement dans la collecte des impôts, était un homme d’une grande culture.En 1639, à l’âge de 16 ans seulement, il écrit l'« Essai pour les Coniques ». Cette année-là, son père a été transféré à Rouen et c’est là que Pascal a mené ses premières recherches dans le domaine de la physique.À cette époque, il invente une petite machine à calculer, la première calculatrice manuelle connue, aujourd’hui conservée au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris.Blaise Pascal y rencontre les jansénistes, une faction catholique inspirée par Saint-Augustin. Ceux-ci rejetent le concept de libre arbitre, et acceptent la prédestination. Ils enseignent que la clé du salut est la grâce divine plutôt que les bonnes actions.Activités scientifiques de Blaise PascalEn 1647, Pascal revient à Paris et se consacre à la recherche scientifique. Il mène des expériences sur la pression atmosphérique, écrit un traité sur le vide, invente la presse hydraulique et la seringue, et perfectionne le baromètre de Torricelli.En mathématiques, sa théorie des probabilités et son « Traité du triangle arithmétique » (1654) sont devenus célèbres. Son travail sera d’une grande valeur pour le futur des statistiques.Philosophie de Blaise PascalEn 1654, après avoir failli mourir dans un accident de voiture et avoir vécu une expérience mystique, Pascal décide de se consacrer à Dieu et à la religion. Il choisit le prêtre janséniste Singlin comme guide spirituel et en 1665, il se retire à l’abbaye de Port-Royal des Champs, centre du jansénisme.C’est à cette époque qu’il élabore les principes de sa doctrine philosophique, centrée sur l’opposition des deux éléments fondamentaux et non exclusifs de la connaissance : d’une part, la raison avec ses médiations qui tendent vers l’exactitude, la logique et le discours (esprit géométrique). De l’autre côté, l’émotion, ou le cœur, qui transcende le monde extérieur, intuitif, capable d’apprendre l’ineffable, le religieux et le moral (esprit de finesse).La compréhension de ce mode d’être de l’homme, de sa condition dans le monde, situé entre les extrêmes, est l’objet principal de la philosophie de Pascal. À la base de cette division se trouve l’opposition entre la nature divine de l’esprit et la nature humaine et défectueuse de la matière.Les conceptions philosophicoreligieuses de Pascal sont rassemblées dans les ouvrages : « Les Provinciales » (1656-1657), un ensemble de 18 lettres écrites pour défendre le janséniste Antoine Arnauld, un opposant aux jésuites qui a été jugé par les théologiens de Paris, et « Pensées » (1670), un traité de spiritualité, dans lequel il défend le christianisme.Dans Les Provinciales apparaissent les premières preuves que Pascal commence à s’éloigner du jansénisme, tendance qui s’est approfondie dans les Pensées, lorsqu’il se tourne vers une vision anthropocentrique de la grâce et donne à l’initiative humaine une importance qui ne correspond plus aux préceptes jansénistes.Le travail de Pascal en tant que théologien et écrivain a été bien plus influent que sa contribution à la science. Il a influencé les romantiques du XVIIIe siècle, les réflexions de Nietzsche, et les modernistes catholiques qui ont trouvé en lui le précurseur de leur pragmatisme.Blaise Pascal est mort à Paris, en France, le 19 août 1662.

Sciences

Physique

Blaise Pascal

personnalité

07/03/2021

Abu Ali Huceine ibne Abdala ibne Sina, connu sous sa forme latinisée comme Avicenne, est né aux environs du 7 août 980 à Afshéna, dans l’actuel Ouzbékistan, et mort en juin 1037 à Hamadan en Iran. Il a vécu dans l’époque généralement connue comme « l’âge d’or de l’Islam ». Il était un médecin persan, également politicien et philosophe.Il a écrit des traités sur des sujets variés, on en a retrouvé plus de 200. La grande majorité de ces écrits portent sur la philosophie et la médecine, mais il aborde aussi l’astronomie, l’alchimie, la géographie, la psychologie, la théologie islamique, la logique, les mathématiques, la physique et la poésie. La seule source d’information pour la première partie de la vie d’Avicenne est son autobiographie, écrite par son disciple Jūzjānī. En l’absence d’autres textes, il est impossible de savoir si ce livre est véridique.Œuvre d’AvicenneAvicenne a créé un vaste corpus littéraire, pour lequel des traductions de textes gréco-romains, persans et indiens ont été étudiées. Ces textes gréco-romains (néoplatoniciens et aristotéliciens) ont été commentés, réédités et substantiellement développés par des intellectuels islamiques, qui les ont fait évoluer à partir de systèmes mathématiques, astronomiques, algébriques, trigonométriques. Avicenne avait accès aux grandes bibliothèques de sa région. Il a notamment travaillé sur le Coran et les hadiths, des recueils contenant des paroles du prophète Mahomet. Plusieurs textes montrent qu’il a discuté de points philosophiques avec les grands universitaires de son temps. Aruzi Samarqandi décrit comment Avicenne avait rencontré des personnes influentes de l'époque. Parmi elles, on trouve Abu Rayhan Biruni (astronome), Abu Nasr Iraqi (mathématicien), Abu Sahl Masihi (philosophe) et Abu al-Khayr Khammar (médecin).Croyances et religionDans la métaphysique d’Avicenne, Dieu est un être nécessaire. Il établit une distinction claire entre l’existence et l’essence des choses, en soutenant que la forme et la matière ne peuvent pas interagir et générer à elles seules le mouvement (qu’il appelle le flux vital de l’univers), ni générer l’existence elle-même.Il a résolu le problème de l’essence et des attributs du monde par une analyse ontologique de l’être qu’il subdivise en trois types : l’impossibilité, la contingence et la nécessité. L’être impossible est celui qui n’existe pas. L’être contingent est celui qui a besoin d’une cause extérieure pour exister. L’être nécessaire, en revanche, est unique, il reflète son essence et a la capacité de générer la première intelligence. Cet être nécessaire est Dieu, qui connaît toutes choses particulières et universelles grâce à sa science et à sa sagesse. Selon Avicenne, Dieu et l’univers sont tous deux éternels et il n’y a ni temps ni espace devant Dieu.Cette définition modifie profondément la compréhension de la création du monde. Il n’est plus le caprice d’une volonté divine, mais le résultat de la pensée. La création devient une nécessité et non plus une volonté. Le monde vient de Dieu comme un excès de son intelligence.PhilosophieÀ propos du mal dans le monde, Avicenne a affirmé qu’il se propage par accident et qu’il surgit en raison de l’imperfection de la nature. De plus, le philosophe pensait que le bien doit aussi laisser place à son contraire.Le but de la philosophie est de clarifier et de démontrer par la raison les vérités révélées par Dieu. Il appartient aux philosophes de faire des considérations et des élucidations sur les parties obscures et cachées des doctrines divines révélées.Dans les études d’Avicenne, on trouve également des éléments de philosophie des sciences. Il décrit une méthode de recherche scientifique et se demande comment il est possible de réaliser des hypothèses, qui n’ont pas besoin de preuves pour être considérées comme vraies.

Sciences

Philosophie

Avicenne

personnalité

21/01/2021

Roi de Navarre, prince protestant, il épouse Marguerite de Valois sœur du roi de France Charles IX, le 18 août 1572, soit cinq jours avant le déclenchement de la Saint-Barthélemy. Il devient roi de France après l’assassinat du roi Henri III en 1589. Jusqu’à l’édit de Nantes, son règne est synonyme de reconquête et de pacification du territoire. En 1598, la France d’Henri IV fait exception au milieu d’États qui ont opté pour l’uniformité religieuse : des protestants minoritaires peuvent exercer leur culte dans un pays catholique. Henri IV et ses conseillers économiques vont opter pour une politique de croissance osée : développement de la production agricole et des industries de luxe, choix du mercantilisme, encouragement à l’urbanisme parisien, modernisation des routes, tentative de colonisation nord-américaine… Vaste programme inachevé lorsque le roi est assassiné le 14 mai 1610 à Paris.BiographieNé à Pau, le 13 décembre 1553, Henri est le fils de la reine de Navarre, Jeanne d’Albret (nièce de François Ier) et d’Antoine de Bourbon, descendant du roi Louis IX (Saint Louis) et premier prince du sang. Cette filiation fait d’Henri de Bourbon un successeur potentiel des rois de France de la maison de Valois. Baptisé catholique, instruit calviniste par sa mère, il abjure sa foi protestante après le massacre de la Saint-Barthélemy en août 1572, puis redevient protestant en 1576 après sa fuite de la Cour de France. En 1584, il devient l’héritier légitime du trône à la mort de François d’Anjou, frère cadet du roi Henri III. Les troubles religieux s’exacerbent sous la pression de la Ligue catholique (dominée par la famille de Guise) qui refuse de voir un protestant monter sur le trône.Portrait d'Henri de Bourbon, roi de Navarre, futur Henri IV, auteur anonyme vers 1575. Musée national du Château de Pau. © Wikimedia Commons, domaine publicDans les années 1584-1588, s’affirme le charisme d’Henri de Navarre comme chef de guerre et de parti mais également comme héritier légitime au trône de France. En juillet 1585, Henri III accède aux exigences des ultra-catholiques (ligueurs) et conclut le traité de Nemours : la religion réformée est interdite ; ses adhérents doivent choisir entre l’abjuration ou l’exil dans les six mois. Henri de Navarre est déchu de ses droits à la succession. Le traité de Nemours est interprété par les réformés comme une déclaration de guerre et déclenche leur prise d’armes : Elizabeth d’Angleterre inquiète des progrès de la Ligue catholique, contribue au financement des protestants français. Une rencontre décisive a lieu à Coutras en octobre 1587 : l’armée royale affronte l’armée des réformés menée par Henri de Navarre et Henri de Condé qui vont être victorieux.Après l’assassinat à Blois du chef de la Ligue, Henri de Guise, le 24 décembre 1588, Henri III se range du côté d’Henri de Navarre, en qui il voit un successeur à condition qu’il se convertisse au catholicisme. L’assassinat d’Henri III bouleverse la situation politique : le 2 août 1589, avant de mourir, le roi demande à la noblesse de prêter serment à celui qu’il désigne comme le nouveau souverain. Désireux d’obtenir le soutien des nobles et de l’armée royale, Henri IV publie (le 4 août 1589) la déclaration de Saint-Cloud dans laquelle il s’engage à maintenir la religion catholique dans le royaume et à réunir les États généraux.Après quatre années de guerres menées contre la Ligue, le roi abjure le 25 juillet 1593 à la Basilique Saint-Denis ; il est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres, Reims étant encore aux mains des ligueurs. Henri IV reçoit le collier de l’Ordre du Saint-Esprit dont il est désormais le Grand Maître. Le pape Clément VIII lui donne l’absolution en novembre 1595 ; tous les obstacles sont levés pour que les catholiques modérés se rallient à lui.Portrait d'Henri IV en Mars vainqueur de la Ligue, par Ambroise Dubois vers 1605. Musée national du Château de Pau. © Wikimedia Commons, domaine publicLes atouts d’Henri IVIls sont multiples : le royaume de France reste fidèle au roi et l’attitude de la noblesse évolue ; beaucoup craignent les débordements populaires de la Ligue parisienne et estiment que leur autorité sera mieux assurée dans une monarchie forte. Le combat des catholiques modérés est favorable à Henri IV : ils se présentent comme les « bons François » face aux ligueurs qui se sont alliés à l’Espagne. Ils estiment que la cohésion du royaume ne sera pas ruinée par l’existence de deux confessions. L’obéissance des sujets est nécessaire pour assurer la pérennité de la monarchie, donc le ralliement à Henri IV devient une évidence.Après deux ans de négociations, l’édit de Nantes (30 avril 1598) couronne l’action des modérés. La légalisation de la religion protestante et l’affirmation de la liberté de conscience n’empêchent pas le traitement inégal des deux religions. La religion catholique doit être restaurée partout dans le royaume et le calvinisme est « territorialisé » : les temples sont admis dans les lieux où le culte a été régulièrement célébré en 1596 et 1597, autrement dit dans toutes les cités du « croissant huguenot » (villes situées sur un arc géographique entre La Rochelle et Montélimar). L’État admet la tenue des synodes et contribue à l’entretien des pasteurs et des écoles mais les protestants doivent payer la dîme et respecter les fêtes chômées catholiques. Ils bénéficient de lieux de refuge et de places de sûreté et l’accès aux offices leur est de nouveau reconnu puisque le roi refuse toute discrimination fondée sur la religion. Les offices constituent alors la principale voie d’élévation sociale et d’anoblissement. Les protestants forment désormais un « ordre », c’est-à-dire un corps juridique possédant ses privilèges et son droit particulier. En décembre 1599, Henri IV obtient l’annulation de son mariage avec la reine Marguerite de Valois (la « reine Margot ») et épouse Marie de Médicis en décembre 1600. Marie de Médicis met au monde le dauphin Louis (futur Louis XIII) en septembre 1601, assurant ainsi l’avenir de la dynastie des Bourbons.Édit de Nantes d'avril 1598 : seconde version adressée au Parlement de Paris pour enregistrement. Archives nationales de France, cote AE/II/763. © Wikimedia Commons, domaine publicLe redressement économiqueLe roi et son conseiller Sully sont conscients que l’artisanat d’excellence a un rôle à jouer dans le redressement économique du royaume. Henri IV veut mettre en place un ambitieux programme de développement des manufactures, afin de limiter autant que possible l’achat à l’étranger de produits manufacturés. Les grandes tapisseries qui meublent les intérieurs sont des produits très recherchés : en 1601, le roi fait installer des tapissiers flamands dans les anciens ateliers des teinturiers Gobelin à Paris ; c’est la naissance de la future manufacture royale des Gobelins. Barthélemy de Laffemas, conseiller économique du roi, inspiré par les travaux de l’agronome Olivier de Serres, joue un rôle majeur dans le développement de l’industrie de la soie, en faisant planter des milliers de mûriers dans le Dauphiné et les Cévennes. Le canal de Briare reliant la Seine à la Loire, est le premier canal de transport fluvial creusé en France.En 1604, Henri IV institue un impôt de succession sur les offices (charges administratives concédées par le roi et permettant l'anoblissement sous conditions) : l'officier doit verser annuellement un soixantième de la valeur de l'office pour que la charge devienne héréditaire ; ce sont autant de revenus supplémentaires pour le Trésor royal.Henri IV va soutenir les expéditions maritimes vers la Nouvelle France : dès 1600, le roi accorde le monopole du commerce des fourrures au protestant Pierre Dugua de Mons puis il lui demande, sous les ordres de Samuel de Champlain, d'établir un poste français en Acadie. Ce sera sur l'île Sainte-Croix en 1604 et Port Royal, en Nouvelle France, au printemps 1605. Champlain fonde la ville de Québec en 1608 : c'est le point de départ de la colonisation française en Amérique.Portrait de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), anonyme école française XVIe siècle. Musée des Beaux-Arts de Blois. © Wikimedia Commons, domaine publicÉpilogueLa reine Marie de Médicis est officiellement couronnée le 13 mai 1610 et le 14 mai, Henri IV est assassiné par Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris, alors qu'il se rend au chevet de Sully malade. Le roi est enterré à la Basilique Saint-Denis ; sa tombe est profanée en 1793, pendant les événements de la Terreur. Des débats scientifiques ont encore lieu aujourd'hui pour authentifier la fameuse tête momifiée attribuée à Henri IV.Pistes de lectureMax Gallo, Henri IV. Un roi français, Xo éditions, 2016.Jean-Pierre Babelon, Henri IV, Fayard, 2009.François Bayrou, Henri IV : le roi libre, Flammarion, 1994.

Sciences

Homme

Henri IV

personnalité

10/10/2020

Chercheur associé à l’Unité mixte de recherche (UMR) 5608 (CNRS Université-Culture) de Toulouse Traces et au Centre Cartailhac pour la recherche et l’étude sur l’art préhistorique (Creap). Depuis 2001, il est membre de l’équipe scientifique chargée d’étudier la grotte Chauvet en Ardèche.
Dès 1990, il s’est spécialisé dans l’étude de l’art pariétal paléolithique, ce qui l'a conduit à obtenir le titre de docteur en Préhistoire en 2003 à l’université d’Aix-Marseille I (« la représentation du mouvement dans l’art pariétal paléolithique de la France »).
Marc Azéma et l'art pariétal
Depuis 1995 il effectue des campagnes de relevés d’art pariétal dans plusieurs grottes : Chauvet, Ebbou, Colombier, Baume Latrone. Progressivement, il a intégré dans ses travaux les techniques d’infographie 2D et 3D (numérisation tridimensionnelle/scan 3D).
Outre cette solide expérience de terrain, Marc Azéma est devenu au fil des ans un spécialiste de l’art pariétal. Il a focalisé son travail sur l'étude du mouvement des représentations et ses conséquences en matière d'interprétation : il a ainsi démontré le caractère narratif de cet art.
Au-delà, il a montré que certains représentations (dont les plus anciennes ont 36.000 ans) ont des parties du corps doublées voire triplées. Par exemple, les pattes de chevaux à Lascaux ou de bison à Chauvet apparaissent en 2 voire 4 exemplaires. Une étrangeté qui a donné aussi naissance à la théorie de Marc Azéma selon laquelle les hommes préhistoriques tentaient de cette manière de donner vie à ces images en décomposant le mouvement. Une sorte de dessin animé avant l'heure ! Cette théorie émise dans les années 90 fait aujourd'hui autorité dans le monde scientifique.
Il réalise aussi des films documentaires, des expositions, de l’archivage vidéo (fouilles et étude de grottes ornées) intégrant souvent des séquences de reconstitution en images de synthèse 3D (toutes les périodes de la préhistoire et de l’histoire).
Quand Homo Sapiens faisait son cinéma, le documentaire de 52 mn qu'il a réalisé avec Pascal Cuissot en 2015 a été diffusé sur Arte, Histoire ainsi qu'à l'étranger. Il y expose au public ses théories sur les origines paléolithiques de la narration graphique et du cinématographe.
Formation universitaire 
2003 : doctorat de Préhistoire, archéologie « La représentation du mouvement dans l’art pariétal paléolithique de la France. Approche éthologique du bestiaire » (Université Aix-Marseille I). Mention : très honorable avec félicitation du jury (Michel Barbaza, Robert Chenorkian, Jean Clottes, Jean-Michel Geneste, Javier Fortea Perez).1992 : DU Conception et Réalisation Multimédia (Université de Montpellier III).1990 : maîtrise Études Cinématographiques (Université de Paris I/Panthéon Sorbonne).1989 : maîtrise d’Histoire de l’Art et d’Archéologie (Université de Montpellier III).
Travaux de terrain
Relevés d’art pariétal
Depuis 2008 : étude et relevé d’art pariétal (+ scan 3D) de la grotte de Baume Latrone dans le Gard.2007 : relevé d’art pariétal de l’abri du Colombier, en Ardèche.
Fouilles
2002-2005 : Site de Shillourokambos (Chypre), Néolithique.Chantier dirigé par Jean Guilaine.
Bibliographie
Livres :
Azéma M. et Brasier L., 2016, Le Beau Livre de la préhistoire, Dunod, 400 p.Azéma M. et Tosello G., 2015, bande dessinée « La caverne du Pont d'Arc », Passé Simple, 68 p.Azéma M., 2011, Préhistoire du cinéma, Editions Errance, 350 p.Azéma M., 2010, L’art des cavernes en action, tome 2, Errance, 472 p.Azéma M., 2009, L’art des cavernes en action, tome 1, Errance, 224 p.Azéma M. 2008, Préhistoire de la bande dessinée et du dessin-animé, catalogue d’exposition, Musée d’Orgnac-Centre du Pech-Merle-Passé SimpleClottes J. et Azéma M., 2005, Les félins de la grotte Chauvet, Seuil.Gély B. et Azéma M., 2005, Les mammouths de la grotte Chauvet, Seuil.Marc Azéma est aussi le directeur de la collection livres/dvd chez Errance.
Articles :
Azema M. et Clottes J., 2014. Signes (aurignaciens?) identiques dans les grottes Chauvet-Pont d'Arc et Candamo. INORA, n° 70, pp. 1-6. Azéma M., 2015, De l'image à la narration graphique à L'aurignacien. Aurignacian Genius Golvin JC. et Azéma M., 2014. Coordination scientifique du n° 361 des Dossiers d'Archéologie « Revivre le passé, la restitution de monuments et sites archéologiques » (janvier-février 2014).Azéma M., 2014. Blake et Mortimer et la Chambre d'Horus. Archéologie, bande dessinée et 3D. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 76-79Golvin JC. et Azéma M., 2014. La restitution aujourd'hui. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 2-5Pigeaud R. et Azéma M., 2014. La restitution au service de la télévision et du cinéma. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 86-89.Azéma M., Bourrillon R., Lhomme D., Gély B., Blasco J., Fernandez J., Cotino F. et Lerma J.L. 2014.Restitution d'une grotte ornée : la Baume Latrone. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 26-29.
Filmographie 
Documentaires :
Certains extraits sont visibles sur : http://www.passesimple.net
Quand Homo Sapiens faisait son cinéma (Aarte / MC4 / Passé Simple, 2015, 52 mn)The Signs (participation en tant qu'intervenant principal) (Corée, MBC, 2015, 52 mn)Le Mystère de la Grotte des Fées (Passé Simple / DRAC PACA, 2013, 45 mn)35 000 BP (Passé Simple / Université de New York / CNRS, 2013, 26 mn)L’art des cavernes (Passé Simple / CNRS Images / Cérimès) : direction et principal réalisateur du DVD (sortie fin 2011)
Archivage :
2011/2013 : suivi des fouilles de Lattes2011 : suivi des fouilles de Régismont, Aspiran2010/2012 : suivi des fouilles des ports antiques de Narbonne2010/2012 : suivi de la restauration de la statue de Neptune du Musée archéologique de Nîmes2010 : suivi de la restauration de la Maison Carrée de Nîmes2010 : étude et histoire du pont de Sommières (Gard)2010 : étude de la grotte ornée des Fraux (Dordogne)2002.2005 : suivi des fouilles du site néolithique de Shillourokambos (Chypre).
 Films muséographiques 
Réalisation des films pour le futur CIAP de la ville de NîmesExposition « Préhistoire » du Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse (octobre 2010) : plusieurs filmsParc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège (2009) : film du Grand Atelier L’art des cavernes révéléMusée de Bram (2009) : film EburomagusMusée d’Histoire de Montpellier (2001) : film et animation 2D Histoire d'une ville.

Sciences

Homme

Marc Azéma

personnalité

12/12/2016

Né à Saint-Tropez (Var) en 1936. Parents viticulteurs. Préhistorien, spécialiste du Néolithique, âge du bronze. Directeur de recherche honoraire au CNRS. Chevalier de l'ordre des Palmes académiques.
Les fouilles de Jean Courtin et le cannibalisme au Néolithique ancien
42 ans de carrière au CNRS. A dirigé de très nombreuses fouilles en Provence-Alpes-Côte d'Azur (grottes, abris, sites de plein air, dolmens, hypogées, cavités sépulcrales, etc.
A fouillé notamment dans les Bouches-du-Rhône, 25 ans après M. Escalon de Fonton, le Grand Abri de Châteauneuf-les-Martigues. Découverte des plus vieux blés et orges de France (plus de 7.000 ans).
Dans le Vaucluse, la nécropole hypogée de Roaix, témoin d'un massacre par flèches vieux de 4.500 ans, et à Courthezon un des plus vieux villages de France, un site cardial vieux de 7.500 ans.
Dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence, fouilles de 1957 à 1972 dans les grottes et abris des canyons du Verdon, menacés par les barrages hydroélectriques EDF de Vinon, Quinson, Sainte-Croix.
Le résultat des fouilles du Verdon est exposé dans le musée de Préhistoire de Quinson, créé à l'initiative du professeur Henry de Lumley et de Jean Courtin.
Toujours dans le Var, il a dirigé durant 22 ans les fouilles de la Baume Fontbrégoua, vaste habitat en grotte occupé du Paléolithique supérieur à la fin du Néolithique (12.000-2.000 av. J.-C.) ; il y a mis notamment en évidence l'existence du cannibalisme au Néolithique ancien.
Hors métropole, outre de nombreuses missions d'étude, il a dirigé de 1962 à 1967, au cours de plusieurs missions, des explorations et fouilles en République du Tchad : régions du Mortcha, Borkou, Tibesti oriental, Quéra.
Grottes sous-marines : l'étude de la grotte Cosquer, à Marseille
Plongeur confirmé (brevet de plongeur perfectionné 1961, habilitation scaphandrier classe B), familiarisé avec l'exploration des grottes sous-marines, il a été chargé de l'expertise et de l'étude de la grotte Cosquer, à Marseille, dont l'entrée se situe à 37 m de profondeur et dont les peintures et gravures remontent à 28.000 et 20.000 ans. Outre la première expertise de 1991, il y a dirigé les campagnes de 1992, 1994, 1995 et celle d'août-septembre 2002 (et participation à un tournage pour la chaîne TF1 avec Nicolas Hulot, émission « Ushuaïa Nature »).
Conjointement à ses fonctions au CNRS, il a assumé durant plusieurs années celles de codirecteur des Recherches archéologiques sous-marines, puis de directeur des Antiquités Préhistoriques de PACA.
A été plusieurs années durant membre du comité national du CNRS.
A formé sur le terrain et en laboratoire de très nombreux étudiants et jeunes chercheurs français et étrangers ; a dirigé de nombreuses maîtrises et thèses (et participation à de nombreux jurys).
Diffusion de la recherche, articles de vulgarisation, organisation et participation à de nombreuses expositions, films, émissions télévisées, ainsi que très nombreuses conférences en France et à l'étranger (encore actuellement).
A publié de très nombreux articles scientifiques (revues françaises et étrangères) et plusieurs ouvrages.
Bibliographie
Ouvrages :1974 : Le Néolithique de la Provence. Mémoire 11 de la Société préhistorique française. Ed. Klincsieck, Paris, 360 p., 121 fig. et 31 pl, de l'auteur ;1975 : Les Civilisations néolithiques en Provence, Les Civilisations de l'Age du Bronze en Provence (pp.445-451), In La Préhistoire Française, t 2, CNRS, Paris ;1980 : (en collab. avec A. et JP. Lebeuf et F. Treinon-Claustre) Le gisement Saô de Mdaga (Tchad), fouilles 1960-68. Société d'ethnologie de Paris, 214 p. ;1987 : (en collab. avec J. Guilaine et X. Roudil) Premières communautés paysannes en Méditerranée occidentale - Colloque international du CNRS, Montpellier, 764 p. ;1992 : (J.Clottes et J.Courtin) La Grotte Cosquer, peintures et gravures de la caverne engloutie, Ed. du Seuil, Paris, 197 p. ;2000 : Les Premiers Paysans du Midi, de -6000 à -4500, Ed. La Maison des Roches Paris, 126 p.
un roman préhistorique :1998 : Le Chamane du Bout du Monde, Ed. du Seuil, Paris, 391 p. (traduit en allemand, espagnol, portugais).

Sciences

Homme

Jean Courtin

personnalité

12/12/2016

- Statut professionnel
- Archéologue, chargé d’opération et de recherche à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives)
- Céramologue. Moyen Age – Période moderne – Période contemporaine
- Chercheur associé à l’UMR5138 Archéométrie et Archéologie
- Référent pour la région Rhône-Alpes au programme ICERAMM (Réseau Internet d'informations sur les céramiques médiévales et modernes) Coordination : P. Husi.
- Etudes 
2006 - Master 2 Sciences des sociétés et de leur environnement, mention Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie. Spécialité Histoire et archéologie comparée des sociétés médiévales. Université Lyon II. sous la direction de Etienne Hubert : "La céramique du XVe au XIXe siècle en région Rhône-Alpes, premiers éléments pour un bilan de 20 ans de recherches archéologiques".
1995 - Diplôme de l'Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales. sous la direction de M. Jean-Marie Pesez : "La faïence à Lyon du XVe au XVIIe siècles d'après les fouilles archéologiques".
Publications (sélection)
HORRY (A.). – Analyse des ensembles de datation La vaisselle en terre cuite médiévale. Les terres cuites modernes et contemporaines In : AYALA (G.).- dir. Lyon, Saint-Georges : Archéologie, environnement et histoire d’un espace fluvial en bord de Saône. Paris Editons de la Maison des sciences de l’homme, 2013, (Daf ; 106), p. 158-230
HORRY (A.).- Poteries de Lyon. 1500-1850. Morceaux choisis du quotidien à Saint-Georges. Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire. Lyon. 2012.
HORRY (A.).- La part d’héritage : le cas des céramiques pérennes d’époque moderne et contemporaine. In : Archéopages. Nouveaux champs de la recherche archéologique. Numéro Hors série. Inrap. 10 ans, janvier 2012, p. 188-192
HORRY (A.). – Terres lyonnaises. Les objets de terre cuite au XVIIIe siècle. Archéologia, n°485, 2011, p. 36-49.
HORRY (A.) .- Terra incognita ? Céramiques et archéologie des Temps Modernes : premier bilan et réflexions à partir de l’exemple de Lyon. In : CHAPELOT (J.).- dir. - Trente ans d’archéologie médiévale en France. Un bilan pour un avenir. Actes du IXe congrès international de la Société d’archéologie médiévale. Publications du Crahm, Caen, 2010. p. 321-335
HORRY (A.).- Le vaisselier lyonnais du XIVe au XVIe s. : vers la naissance de la céramique moderne. In : La cuisine et la table dans la France de la fin du Moyen Age. Caen : Publications du CRAHM, 2009, p. 299-316.
HORRY (A.).- Terra incognita ? Céramiques et archéologie des temps modernes à Lyon. Dossiers Archéologie et sciences des origines. n°314, Juin 2006, p. 98-102. 
HORRY (A.). La céramique dans la moyenne vallée du Rhône (VIe-XIIIe siècles). In . MAUFRAS (O.). dir. – Habitats, nécropoles et paysages dans la moyenne et la basse vallée du Rhône (VIIe-XVe s.). Contribution des travaux du TGV-Méditerranée à l'étude des sociétés rurales médiévales. Documents d’Archéologie Française, n°98, Mars 2006.
HORRY (A.). - Premiers témoignages archéologiques des faïenciers lyonnais du XVIe siècle. In : Majoliques européennes. Reflets de l’estampe lyonnaise (XVIe-XVIIe siècles). Actes des journées d’études internationales « Estampes et Majoliques », Rome 1996, Lyon 1997, Editions Faton, Dijon, 2003, p. 106-109.
AYALA (G.), HORRY (A.). – Sur les rives de Saône à l’époque de Louis XIV. Archeologia, n°403, 2003, p. 8-14.
HORRY (A.). – Découverte de faïences hispaniques lors des fouilles archéologiques récentes à Lyon. In : Le calife, le prince et le potier. Les faïences à reflets métalliques. Catalogue d’exposition. Lyon Musée des Beaux-Arts. 2002, p. 228-229.
HORRY (A.). - La faïence à Lyon du XIVe. au XVIe s. : l'apport des fouilles récentes. Archéologie du Midi Médiéval, T.19, 2001, p. 137-179.
HORRY (A.) - Lyon, un dépotoir domestique de la fin du règne de Louis XIV. Archéologie du Midi Médiéval., tome XIV, 1996, p. 159-169.
HORRY (A.). - La faïence à Lyon du XIVe. au XVIe s. : l'apport des fouilles récentes. Archéologie du Midi Médiéval, T.19, 2001, p. 137-179.

Sciences

Archéologie

Alban Horry

personnalité

13/01/2014

Albert Jacquard est né le 23 décembre 1925 à Lyon, dans une famille catholique et bourgeoise. Son enfance est marquée par un événement tragique : la mort de son petit frère de cinq ans dans un accident de voiture, alors que lui-même n’avait que neuf ans, dont il garde les stigmates toute sa vie.
Élève brillant, il passe en 1943 deux baccalauréats : en mathématiques et en philosophie. Les deux années suivantes, il rentre en classe préparatoire dans le but d’intégrer une grande école. Une réussite, puisqu’en 1945 il entre dans la prestigieuse École polytechnique, de laquelle il ressort ingénieur, spécialisé dans les manufactures de l’État. Il enchaîne alors avec un cursus à l’Institut de statistiques, duquel il décroche un second titre d’ingénieur, dans l’organisation et la méthode.
Il fait ses armes avec le monde professionnel dans la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, entre 1951 et 1961. Par la suite, il intègre le ministère de la Santé durant deux ans, et se retrouve directeur adjoint au service de l’équipement. Puis en 1965, il devient chargé de recherche auprès de l’Institut national de la démographie (Ined) jusqu’en 1966.
Albert Jacquard, un généticien engagé
C’est à ce moment qu’il part mener des études de génétique à l’université Stanford, en Californie. À son retour en France, il retrouve de plus hautes fonctions à l’Ined mais réalise en parallèle deux doctorats. D’abord, il termine sa formation en génétique, puis, deux ans plus tard, se spécialise en biologie humaine. Son bagage scientifique lui permet de devenir expert en génétique auprès de l’OMS entre 1972 et 1985.
Dans les années 1970, il se lance dans la recherche universitaire, s’affiliant consécutivement à l’université de Genève (Suisse), Paris VI ou encore Louvain (Belgique). Sa carrière scientifique prend fin en 1991, après avoir terminé conseiller scientifique auprès de l’Ined. Elle est notamment ponctuée, entre 1983 et 1988, par une nomination en tant que membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, après avoir reçu le statut d’officier de la Légion d’honneur et celui de commandeur de l’Ordre national du mérite en 1980.
Un humaniste convaincu
Attiré par la philosophie, Albert Jacquard combine son savoir en génétique avec les sciences humaines en rédigeant en 1978 Éloge de la différence : la génétique et les hommes. Dans cet ouvrage, il développe des principes et des valeurs qui l’accompagneront toute sa vie, et pour lesquelles il va se battre sur le terrain. Il y défend notamment la notion d’égalité entre les individus, et défend l’idée que la diversité de notre espèce en fait une de nos richesses.
Par la suite, il publie d’autres livres de vulgarisation scientifique, souvent teintés de réflexions plus philosophiques. Certains de ses textes auront même une portée beaucoup plus politique. D’ailleurs, il s’y engage, en figurant sur les listes électorales lors d’élections législatives en 1986 et pour les européennes en 1999.
Il s’engage sur le terrain, en collaborant avec des associations dans la défense des plus démunis, pour l’égalité de tous, pour le droit au logement (il a d'ailleurs été nommé président d'honneur de l'association Droit au logement) ou les sans-papiers par exemple. Il défend aussi l’espéranto, car il veut une langue universelle pour tous. On le voit ainsi aux côtés de personnalités engagées telles que l’Abbé Pierre.
Il s’éteint le 11 septembre 2013, à l’âge de 87 ans, des suites d’une leucémie.

Santé

Biologie

Albert Jacquard

personnalité

13/09/2013

Malgré ma passion pour les civilisations amérindiennes du nord et leur culture ludosportive, j’ai toujours conservé une attirance forte pour les sujets liés à l’environnement naturel. Quoi que je fasse, tout me ramène à cette thématique ! Même enseignant jadis dans le secondaire, je m’étais arrangé pour devenir Formateur Environnement à l’Inspection Académique des Yvelines afin de mettre en acte, via des projets scolaires, mes besoins de Nature. Aujourd’hui encore, j’étudie le rapport entre les Indiens d’Amérique du Nord et leur environnement. De manière générale, les rapports étroits et permanents entretenus par les Peuples Premiers avec leur environnement naturel sont d’un grand intérêt pour moi. Le lien avec l’animal, qu‘il soit sauvage ou domestiqué, fait partie de cette thématique. Favorisant un travail de terrain, mes rencontres avec les Indiens s’effectuent souvent dans des espaces naturels magnifiques. Que ce soit dans le désert du Nouveau-Mexique ou dans les forêts de Colombie-Britannique, le rapport à la nature s’impose d’emblée et questionne le chercheur sur sa pérennité. 
Pour « Portraits Nature », j’ai élargi le champ des recherches à l’Homme en général et à son rapport complexe avec la faune sauvage. Il y a là une préoccupation personnelle et professionnelle de poser un jalon et des indicateurs temporels via ce livre sur l’état de la biodiversité animale dans le monde. 
Je n’ai jamais conçu la recherche comme un acte solitaire, malgré l’image que l’on veut bien lui donner. La découverte passe par la rencontre voire la confrontation, quand il s’agit d’idées. Les recherches menées pour le livre « Portraits Nature » ont été faites avec cet état d’esprit. L’altérité reste au cœur de mes préoccupations. On la retrouve dans les personnalités, de cultures différentes, agissant sur des continents éloignés, dans les sujets abordées et les préoccupations scientifiques, entre autres, de chacun pour résoudre les problèmes. De même, la rigueur scientifique n’est pas indissociable d’une volonté d’ouvrir la connaissance au plus grand nombre. C’est une position éthique que je revendique. Un ouvrage grand public n’est pas incompatible avec un sérieux rédactionnel. « Portraits nature » fait donc partie de ses ouvrages que je chéris car, au milieu de publications scientifiques ad hoc, ils me permettent d’aller vers l’autre, vers ces lecteurs sensibilisés ou susceptibles de l’être par les mêmes centres d’intérêt. Ils sont aussi un moyen de communication, de compréhension et je l’espère pour les plus jeunes, de vocation. Publications 
- Delsahut F., Peuples Premiers. Aux sources de l’Autre. Boulogne : Timée-Editions. 2007.- Delsahut F., Indiens. Les premiers Américains. Boulogne : Timée-Editions. 2008. - Delsahut F., Portraits Nature. L’Homme et l’animal sauvage : Les enjeux planétaires environnementaux. Saint-Malo : Pascal Galode Editeurs. 2012.

Sciences

Homme

Fabrice Delsahut

personnalité

18/01/2013

1 - Statut professionnel
- Archéologue, ingénieur chargée de recherches, à l’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives)- Spécialiste anthropologue- Chercheur associé à l’UMR 7264, Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Age : CEPAM, CNRS-UNS, Nice-Sophia-Antipolis
2 - Etudes
- 2004 : Certificat d'Etudes Universitaires en paléopathologie humaine à la Faculté de médecine de Marseille, Université de la Méditérranée, Aix-Marseille II- 1992 Thèse de doctorat d’Histoire et Civilisations de l’Antiquité tardive à l’Université Sorbonne-Paris IV, Paris, sous la direction de Noël Duval et Luc Buchet : Deux populations du haut Moyen Age à Saint-Denis : Histoire, archéologie et anthropologie- 1990 Formation en anthropologie biologique à l’unité d’anthropologie physique du CRA (Centre de recherche archéologique) du CNRS- 1987 Diplôme d’études supérieures de l’Ecole du Louvre, Paris
3 - Activité professionnelle
- depuis 2002 : archéologue et anthropologue à L’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives) - 1994 à 2002 : archéologue et anthropologue à L’AFAN (Association pour les fouilles nationales)- 1990 à 1992 : Allocataire de recherche, Université Sorbonne-Paris IV - 1988 à 1990 : archéologue à L’UASD (Unité d’Archéologie de Saint-Denis, Ville de Saint-Denis) 
Responsable d’opération de fouille et anthropologue 
- 2008-2009 : Chéméré (44), Le Brigandin, cimetière du haut Moyen Age (VIIe siècle) + étude biologique de la population inhumée- 2007 et 2009 : Saint-Georges de Montaigu (85), Ecole publique, quartier périurbain antique et cimetière du XIe siècle + étude biologique de la population inhumée.- 2001 : Millau (12), Aire de repos de Brocuéjouls, autoroute A75, cimetière VIIe siècle rural + étude biologique de la population inhumée- 1999 : Coutances (50), Portail Nord de la Cathédrale et Place du Parvis, cimetière de chanoines + étude biologique de la population inhumée
Responsable de secteur de fouille et anthropologue 
- 2008 et 2012 : Angers (49), Chapelle Saint-Lazare, F. Comte (ville d’Angers, responsable d’opération), fouille et étude biologique de la population inhumée dans la chapelle de léproserie (XVIIe s.)- 2005-2006 : Poitiers (86), Les Hospitalières, F. Gerber (Inrap, responsable d’opération), fouille de quartier gallo-romain, fouille et étude biologique de la population inhumée dans une nécropole mérovingienne et dans la salle du chapitre moderne de l’abbaye Sainte-Croix- 2001-2002 : Notre-Dame-de-Bondeville (76), Sanofi-Synthélabo, J.-Y. Langlois (Afan, responsable d’opération), abbaye cistercienne, Fouille et étude biologique de la population inhumée dans l’église et le cimetière extérieur- 1994-1997 : Rouen (76), Station palais de justice – Métro-bus de l’agglomération rouennaise, M.-C. Lequoy (SRA Hte-Normandie, responsable d’opération), quartier antique, église et cimetière médiévaux St-Jean, étude de la population médiévale, urbain- 1988-1993 : Saint-Denis (93), Rénovation urbaine du quartier de la Basilique Saint-Denis, O. Meyer (Ville de Saint-Denis, responsable d’opération), quartier nord de la Basilique St-Denis (habitat, églises et cimetières de l’Antiquité à la fin du Moyen Age), urbain et Etude de deux cimetières et leur population au haut Moyen Age à Saint-Denis
Anthropologue
- 2001, 2004 et 2005 : Louviers (27), Rue du Mûrier, F. Gimenez (Afan et Inrap, responsable d’opération), étude biologique de la population inhumée dans un cimetière du VIIe siècle- 2004 : Angers (49), Tour Saint-Aubin, dir. F. Comte (ville d’Angers, responsable d’opération), étude biologique de la population inhumée dans un cimetière du XIe siècle- 2004 : Neuvy-le-Roi (37), Marmaudière, J. Tourneur (Inrap, responsable d’opération), étude biologique d’inhumations dans un village du haut Moyen Age- 2000 : Notre-Dame-de-Bondeville (76), Manoir Gresland, J.-Y. Langlois (Inrap, responsable d’opération), Etude biologique d’une population du VIIe-VIIIe siècle inhumée dans une église.- 1999 : Vivoin (72), La Petite Némerie - autoroute A28 Le Mans-Alençon, B. Aubry (Afan, responsable d’opération), Etude d’une cinquantaine d’incinérations des Ier-IIe siècles- 1998 : Quimper (29), Place Laennec, J.-P. Le Bihan (Ville de Quimper, responsable d’opération), étude biologique de deux sépultures d’enfants du XIIe siècle- 1993 : Rouen (76), Puits St-André – Métro-bus de l’agglomération rouennaise, M.-C. Lequoy (SRA Hte-Normandie, responsable d’opération) et N. Millard (Afan, responsable d’opération), étude biologique d’une population (adulte) paroissiale (XIe-XIVe siècle)
Responsable d’opération de fouille hors funéraire
- 2012 : La Milesse (72), Les Rochardières, Mine de fer, sous dir. J.-Y. Langlois (responsable fouilles métallurgiques de la LGV Bretagne-Pays de Loire)- 1997 : La Bazoge (72), La Maison Neuve – autoroute A28 Le Mans-Alençon, ateliers sidérurgiques Hallstatt/la Tène ancienne, La Tène finale et Moyen Age.- 1994 : Rouen (76), Rue Victor Hugo, rue médiévale et quartier d’habitations (XIIIe-XIXe siècle). 
Coordinatrice
- 2002-2004 : Tours-Montabon-Ecommoy (37 et 72), diagnostic du tracé de l’Autoroute A28
Responsable d’opération de diagnostic 
- 2011 : Angers (49), Eglise Saint-Laurent + étude anthropologique- 2011 : Solesmes (72), Abbaye Saint-Pierre, cimetière haut Moyen Age + étude anthropologique- 2010 : Joué-L’Abbé-La Quinte (72), LGV Bretagne-Pays de Loire secteur 17, Mines de fer, ateliers métallurgiques, seigneurie, ferme- 2010 : Saint-Saturnin (72), La Maule, Mine de fer- 2006 : Pitres (27), Rue du Taillis, rue Lucas, rue Féron, agglomération gallo-romaine et ferme médiévale- 2000 : Evreux (27), Cambolle, village néolithique- 1999 : Carhaix (29), CDM, occupation du Ier siècle- 1999 : Angers (49), Gare St-Laud, nécropole du bas-Empire- 1999 : Le Mans (72), Périphérique Est, occupation du Ier siècle, ferme du XIIIe-XIVe siècle, atelier de paléométallurgie- 1997-1998 : Vivoin et Changé (72), autoroute A28, habitat gaulois et atelier de paléométallurgie 
4 - Publications, communications
- 2010: Gerber F., Bertrand I., Gallien V., Grancha C., Guitton D. – Morphogénèse d’un quartier. Les marges du monastère Sainte-Croix de Poitiers (Vienne) : la fouille des Hospitalières, in: L. Bourgeois (dir.), Wisigoths et Francs. Autour de la bataille de Vouillé (507). Recherches récentes sur le haut Moyen Age dans le Centre-Ouest de la France, actes des XVIIIe Journées internationales d’archéologie mérovingienne, Vouillé et Poitiers (Vienne, France), 28-30 septembre 2007, tome XXII des Mémoires publiés par l’Association française d’archéologie mérovingienne, Saint-Germain-en-Laye, 2007, p.113-129.- 2010 : Papageorgopoulou C., Rentsch K., Raghavan M., Hofmann M. I., Colacicco G., Gallien V., Bianucci R., Rühli F., 2010. - Preservation of cell structures in a medieval infant brain: A paleohistological, paleogenetic, radiological and physico-chemical study. NeuroImage, 50(3), p.893-901.- 2009 : Langlois J.-Y., Gallien V. - Le souple dans tous ses états. De l'espace vide à l'espace colmaté, in: Bizot B., Signoli M. (dir.), Rencontre autour des sépultures habillées, actes du colloque GAAF de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), 13-14 novembre 2008, p.13-20.- 2009 : Gallien V., Darton Y., Rücker C., Buchet L., Périn P. - Arégonde : un cas de poliomyélite, in: V. Delattre, R. Sallem (dir.), Décrypter la différence : lecture archéologique et historique de la place des personnes handicapées dans les communautés du passé, CQFD, p.87-90.- 2009 : Gallien V., Langlois J.-Y., Cousyn P., Gerber F. - Les décapités d’Evreux (Eure, Haute-Normandie) : témoignage d’une catastrophe de la fin de l’Antiquité ? in: L. Buchet, C. Rigeade, I. Séguy, M. Signoli (dir.), Vers une Anthropologie des catastrophes, actes des 9èmes Journées Anthropologiques de Valbonne (22-24 mai 2007), Editions APDCA/INED, Antibes, 2009, p.301-316.- 2009 : Bianucci R., Rahalison L., Peluso A., Rabino Massa E., Ferroglio E., Signoli M., Langlois J.-Y., Gallien V. – Plague immunodetection in remains of religious exhumed from burial sites in central France, Journal of Archaeological Sciences, 36, 3, mars 2009, p.616-621.- 2009 : Gallien V., Périn P., en coll. avec Rast-Eicher A., Darton Y., Rücker C. - La tombe d’Arégonde à Saint-Denis. Bilan des recherches menées sur les restes organiques humains, animaux et végétaux retrouvés en 2003, in: A. Alduc-Le Bagousse (actes publiés sous la dir.), Inhumations de prestige ou prestige de l’inhumation ? Expressions du pouvoir dans l’au-delà (IVe-XVe siècle), Tables rondes du CRAHM, 4, Publications du CRAHM, Caen, 2009, p.203-226.- 2008 : Carré F., Jimenez F. (dir.), avec les contrib. de Le Maho J., Gallien V. , Follain E., Tegel W., Rast-Eicher A., Bell B.; Guerra M.-F., Stutz F., Esquès C., Calligaro T., Escher K., Adrian Y.-M. , Pilet-Lemière J. - Louviers (Eure) au haut Moyen Age, Découvertes anciennes et fouilles récentes du cimetière de la rue du Mûrier, Mémoires de l'Association Française d'Archéologie Mérovingienne, XVIII, 2008, 336 p., 135 fig., 64 pl.- 2007 : Périn P., Calligaro T. avec la coll. de Buchet L., Cassiman J.-J., Darton Y., Gallien V., Poirot J.-P., Rast A., Rücker C., Vallet F. - La tombe d’Arégonde. Nouvelles analyses en laboratoire du mobilier métallique et des restes organiques de la défunte du sarcophage 49 de la basilique de Saint-Denis, antiquités nationales, 37, (2005), p.181-206.- 2006 : Gallien V. - Le cimetière des chanoines de la Cathédrale de Coutances (Manche), in L. Buchet, C. Dauphin, I. Séguy (dir.), La paléodémographie. Mémoire d’os, mémoire d’hommes, actes des 8èmes Journées Anthropologiques de Valbonne, Editions APDCA, Antibes, 2006, p.239-248.- 2006 : Langlois J.-Y., Gallien V. - L’église de Notre-Dame-de-Bondeville et sa population (VIIe-IXe siècles, Seine-Maritime), in L. Buchet, C. Dauphin, I. Séguy (dir.), La paléodémographie. Mémoire d’os, mémoire d’hommes, actes des 8èmes Journées Anthropologiques de Valbonne, Editions APDCA, Antibes, 2006, p.249-257.- 2005 : Dietrich A., Gallien V., Guillon F., Langlois J.-Y. - Deux tombes exceptionnelles : T.52 et T.69, in: J.P. Le Bihan, J.F. Villard, Archéologie de Quimper, matériaux pour servir l’Histoire, tome 1, de la chute de l’empire romain à la fin du Moyen Age, 2005, p.192-210.- 2004 : Langlois J.-Y., Gallien V. - La place des morts à l’intérieur et autour de l’église abbatiale cistercienne de Notre-Dame-de-Bondeville (XIIIe-XVIIIe siècle) : note préliminaire, in: A. Alduc-Le Bagousse (actes publié sous la dir.) Inhumations et édifices religieux au Moyen Age entre Loire et Seine, Tables rondes du CRAHM, 1, Publications du CRAHM, 2004, p.207-217.- 2004 : Gallien V. - Evolution et développement d’un cimetière urbain normand : le cimetière Saint-Jean à Rouen du IXe au XVIe siècle, in: C. Balmelle, P. Chevalier, G. Ripoll, Mélanges d’Antiquité Tardive, Stvdiola in honorem Noël Duval, Bibliothèque de l’Antiquité Tardive, 5, Association pour l’Antiquité Tardive, Brepols Publishers, Turnhout, 2004, p.199-208.- 2001 : Langlois J.-Y., Gallien V. – L’église mérovingienne de Notre-Dame-de-Bondeville : I – Les données de la fouille. Bulletin des amis de Monuments rouennais, octobre 2000-septembre 2001, p.30-43.- 2000 : Gallien V., Ferré P., Le Texier R., Lecler E., Montembault V., Argenton C. - Cimetières et populations de la place du Parvis à Coutances au bas Moyen Age. Revue de la Manche., 43, 168, 2000, p.16-42.- 1998 : Gallien V. - Un cimetière urbain du haut Moyen Age : Saint-Denis. Chronologie d'après les caractères structurels des tombes et les pratiques funéraires, in: X. Delestre et P. Périn (textes réunies par), La datation des structures et des objets du haut Moyen Age : méthodes et résultats, actes des XVèmes journées internationales d'Archéologie mérovingienne, Rouen, Musée des Antiquités de la Seine-Maritime, 4-6 février 1994, AFAM, Mémoires, t.VII, 1998, p.83-91.- 1998 : Gallien V., Langlois J.-Y. - Typologie du cercueil à Saint-Denis, Rencontre autour du cercueil, actes de la journée du 28 janvier 1997, Musée des Arts et traditions populaires, Paris, GAAFIF, bulletin de liaison, n° spécial 2, SDAVO, AFAN, 1998, p.23-25.- 1996 : Gallien V. - Identité d’une population dionysienne du haut Moyen Age : rupture ou continuité ? L’identité des populations archéologiques, XVIe rencontres Internationales d’Archéologie d’Antibes, éd. APDCA, Sophia Antipolis, 1996, p.183-195.- 1996: Gallien V., Langlois J.-Y. - Exemple d’une gestion de cimetière au Moyen Age : le cimetière de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, n.s., t.8, 3-4, 1996, p.397-412.

Sciences

Homme

Véronique Gallien

personnalité

15/09/2012

Louis-Guillaume Perreaux est né le 19 février 1816, à Almenêches, en Basse-Normandie, de parents ouvriers. Son père était maître tourneur. Après l'école communale de son village natal, il entre au petit séminaire de Sées. Il se passionne très tôt pour la mécanique et passe du temps à inventer des objets dans l'atelier de son père, dont plusieurs impressionneront certains notables, comme Jean His, député d'Argentan, qui appuiera sa candidature pour intégrer l'école des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne.
Les inventions de Louis-Guillaume Perreaux
En 1836, Perreaux entre donc à l'école en tant qu'élève pensionnaire aux frais de l'État. En raison de problèmes de santé, il n'obtient pas de très bons résultats. Plus tard, il s'installe à Paris en tant qu'ingénieur mécanicien et fabrique des instruments de précision. Dès 1840, il commence à déposer des brevets à l'Institut national de la propriété industrielle. Le bateau sous-marin à air comprimé, portant une roue à hélice, est le premier d'une importante série d'inventions qui lui vaudront la reconnaissance du milieu scientifique.
Parmi elles, citons un éolipyle à vapeur (1842), une machine à diviser universelle (1846), un sphéromètre à pieds (1848), une horloge sablière (1862), un vélocipède à grande vitesse et à vapeur (1868) ou encore un système de blanchissement des laines (1880). Louis-Guillaume Perreaux expose ses créations, en particulier lors des expositions universelles, à Londres, Paris, Porto, Vienne et Philadelphie, à l'issue desquelles il obtient de nombreuses récompenses.
Louis-Guillaume Perreaux invente l'ancêtre de la moto
Il s'éteint le 5 avril 1889, peu avant l'ouverture de l'exposition universelle de 1889 à Paris. Perreaux est devenu célèbre en particulier pour son invention du vélocipède à grande vitesse, posant les bases du développement de la motocyclette qui prendra son essor dans les années 1940.
L'introuvable visage de Louis-Guillaume Perreaux
Les portraits de cet inventeur publiés ici ou là sont probablement faux. Celui qui illustre cette page est issu du livre Perreaux, la première moto de l'histoire, de Guy Rolland, paru aux éditions de l'Ornal en 2015. Nous publions ici ce dessin avec l'autorisation de l'auteur. Sur le site de l'éditeur, cette image est accompagnée de cette légende : « [...] en dépit de plus de deux décennies de recherches, aucun portrait de L.-G. Perreaux n'a pu être identifié clairement à ce jour. Ce portrait au crayon n'est donc qu'une œuvre d'artiste ayant eu pour modèle l'autoportrait de L.-G. Perreaux, placé dans sa peinture illustrant son ouvrage Lois de l'univers ».

Sciences

Physique

Louis-Guillaume Perreaux

personnalité

13/08/2012

Barthélémy Thimonnier est né à L'Abresle, dans le Rhône, le 19 août 1793. Fils d'un fabricant de cotonnade, il est l'aîné de sept enfants. Il entre au séminaire Saint-Jean à Lyon avant de travailler comme tailleur à Panissières. En 1823, il déménage au lieu-dit Les Forges, près de Saint-Étienne.
Barthélémy Thimonnier, père de la machine à coudre
L'idée de construire un métier à coudre lui vient progressivement, alors qu'il passe son temps à manier l'aiguille. En 1829, il décide de s'atteler à la fabrication d'une telle machine, qu'il nomme « couseuse à fil continu ». Il demande à Auguste Ferrand, ingénieur des mines, de dessiner les plans de la machine et de faire la demande de dépôt de brevet. Celui-ci est délivré le 17 juillet 1830. La même année, Thimonnier ouvre un atelier de confection à Paris, équipé de 80 de ses machines, afin de produire des uniformes militaires. Mais il s'attire l'hostilité des ouvriers tailleurs qui considèrent que cette invention, plus performante, leur vole leur travail. En 1831, une troupe d'ouvriers saccage son atelier. 
Ruiné, Barthélémy Thimonnier s'installe à Amplepuis pour reprendre son activité de tailleur. Parallèlement, il apporte des améliorations à sa machine et dépose de nouveaux brevets. En 1847, il dépose le brevet d'un « cousobrodeur ». Il vend ses droits à une firme anglaise l'année suivante. En 1855, il présente une machine à l'Exposition universelle de Paris et obtient une récompense. Ses couseuses obtiennent en effet de bonnes critiques dans la presse, et leur efficacité est reconnue. Cependant, la profession se révèle méfiante et il ne parvient pas à les vendre. La situation financière de Thimonnier est problématique, il doit reprendre une nouvelle fois son métier de tailleur. Il vit dans la pauvreté jusqu'à sa mort, le 5 juillet 1857, n'ayant pu profiter de son invention. Barthélémy a été le premier à proposer une machine à coudre vraiment efficace. Cet appareil a été développé tout au long du XIXe siècle pour devenir incontournable dans la production industrielle de textile.

Sciences

Homme

Bathélémy Thimonnier

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07/08/2012

-- Directeur Honoraire du Département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre -- Directeur de publication des travaux de la Mission archéologique du musée du Louvre à Saqqara (Egypte)-- Présidente du Centre d’Archéologie Memphite
Christiane ZIEGLER est agrégée d'histoire. Elle a soutenu à l'Université de Paris IV, sous la direction du Professeur N. Grimal une thèse de doctorat portant sur les collections du Département des Antiquités Egyptiennes du Louvre qu'elle a dirigé de 1993 à mai 2007. Elle est membre de l’UMR 7041-archéologies et sciences de l’antiquité (CNRS-Université de Paris I -Université de Paris X), et de nombreuses institutions scientifiques comme l'Institut Archéologique allemand du Caire, l’agence France-Museums (Louvre Abou Dabi), le Conseil artistique des musées de France, la Société nationale des antiquaires de France.

Auteur de nombreux articles scientifiques et d'ouvrages égyptologiques, membre de sociétés savantes, elle a reçu pour l’ensemble de son œuvre le Prix Gaston Maspero décerné par l’Académie des Inscriptions et Belles- Lettres. Elle a en particulier étudié les monuments de l'époque des pyramides (inscriptions hiéroglyphiques, statues, peintures et reliefs des tombes), le site de Saqqara, les arts du métal à l'époque pharaonique (bronzes et orfèvrerie) et consacré une monographie à la reine Tiy, épouse d'Aménophis III. On lui doit également la réédition de la Grammaire de Champollion, celle de ses Lettres d'Egypte et de Nubie ainsi que plusieurs manuels d’Histoire de l’Art égyptien. Longtemps professeur d’Archéologie égyptienne à l’Ecole du Louvre, Christiane ZIEGLER co-dirige également des thèses d'archéologie égyptienne.
Elle a été commissaire de grandes expositions internationales portant sur des sujets novateurs : "Naissance de l'écriture" (Grand Palais 1982), "Tanis, l'or des Pharaons" (Paris-Grand Palais-Edimbourg 1987-1988), "Mémoires d'Egypte" (Paris-Berlin, 1990), "Egyptomania" (Paris-Ottawa-Vienne, 1994-1996), « L’art égyptien au temps des pyramides » (Paris-New-York-Toronto, 1999-2000), « les Pharaons « (Venise-Paris-Madrid-Bahrein-Valenciennes 2002-2007) « Reines d’Egypte » (juillet-septembre 2008, Grimaldi Forum, Monaco) ainsi que de nombreuses expositions en région. Elle prépare actuellement une exposition internationale portant sur « Saqqara .» 
Ayant participé dès 1980 aux fouilles du musée du Louvre à Tod (Haute Egypte), elle bénéficie d'une longue expérience du terrain et a siégé plusieurs années à la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Etrangères. Durant la période 1994-2004, elle a été directeur de l’Unité de Recherche Louvre/CNRS URA 1064 dont les travaux portent sur la région thébaine. Elle a fondé en 1991 la Mission Archéologique du Louvre à Saqqara. Depuis lors, les découvertes exceptionnelles s’y sont succédées sous sa direction.
Ses réalisations muséographiques sont nombreuses en France comme à l’étranger. En Egypte, elle a participé à la création du musée Imhotep à Saqqara et elle est membre de la commission de l’UNESCO pour le musée de la Nubie et du musée de la Civilisation égyptienne du Caire. Chaque année elle a accueilli et encadré au musée du Louvre des stagiaires égyptiens , étudiants et chercheurs, qui se familiarisent avec la pratique de l’égyptologie et de la muséologie au sein d’un grand musée occidental.
En France Christiane Ziegler a, en particulier, dirigé la rénovation du département égyptien du Louvre lors de l’opération « Grand Louvre » qui a abouti en décembre 1997 à une présentation entièrement renouvelée des collections dans des espaces agrandis et modernisés.

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Christiane Ziegler

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25/12/2011

Etudes : Docteur en histoire de l’Université de Paris 1, thèse préparée sous la direction du professeur André Kaspi.
Profession : Historien, attaché scientifique au Comité pour l’histoire du CNRS.
Après mon baccalauréat, je me suis lancé avec passion dans une formation on ne peut plus linéaire d’historien, du DEUG à la maîtrise tout d’abord en Alsace, dont je suis originaire comme mon nom l’indique, puis à l’Université de Paris 1 à partir du DEA. J’y ai fait une rencontre qui a profondément marqué mon parcours : mon directeur de thèse, André Kaspi, qui m’a accueilli au sein de son centre de recherches sur l’Amérique du Nord. Nous étions au début des années 2000 et je me destinais alors à un domaine historique traditionnel et bien établi, notamment en Sorbonne : l’histoire des relations internationales, et plus particulièrement des liens entre la France et les Etats-Unis, un thème qui est au cœur de mon sujet de DEA puis de doctorat, et auquel je reste assez sensible ainsi qu’en témoignent certaines de mes publications.
André Kaspi a-t-il estimé que j’étais un si mauvais américaniste qu’il fallait absolument me trouver une porte de sortie ? Ou, au contraire, a-t-il considéré que mes compétences suffisaient à m’ouvrir les portes du CNRS ? Chacun pourra se faire son opinion à ce sujet… Toujours est-il que, en parallèle de mes recherches "états-uniennes", il m’a proposé de rejoindre le comité qu’il présidait au sein du CNRS et dont la vocation était – et est toujours – de travailler sur l’histoire de l’établissement et, de manière plus large, sur l’histoire de la recherche scientifique depuis le début du XXe siècle. Sans doute est-il un peu fort de parler de révélation ? Toujours est-il que j’ai découvert un organisme exceptionnel, tant au travers de la contribution de ses agents aux grandes avancées scientifiques actuelles, qu’au travers de son histoire, d’une richesse infinie : que de trésors dans ses laboratoires, dans ses structures, dans ses archives et dans celles de ses partenaires !
La petite équipe que réunit le Comité pour l’histoire du CNRS, trois agents permanents et en moyenne deux contractuels que nous finançons sur des projets montés avec des partenaires extérieurs, est aujourd’hui présidée par Michel Blay, dont je suis l’« attaché scientifique ». Nous tentons, comme avec André Kaspi auparavant, de valoriser ces trésors, avec nos publications et toutes les opérations que nous mettons sur pied : c’est là notre mission, qui occupe très largement nos journées, voire plus ! A nos yeux, il ne s’agit pas uniquement d’une démarche de connaissance du passé : nous espérons également que nos travaux apporteront un éclairage sur l’actualité et, pourquoi pas, sur l’avenir. Un exemple ? Nous venons de lancer un projet sur l’histoire des recherches sur les énergies solaires. Le sujet est à la mode, certes, mais des expériences ont également été accumulées au fil des décennies que nous souhaitons réunir en étudiant les archives et en interrogeant les témoins. Les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens, les étudiants, les entrepreneurs, bref toutes celles et tous ceux qui se lancent aujourd’hui dans ce domaine pourront ainsi profiter des acquis du passé. 
Quelques articles récents :
• « Charles Jacob : un directeur dans la tourmente », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 12, mai 2005, CNRS Editions.
• « La participation du CNRS aux recherches de guerre à la Libération : quand le Centre reprend les armes », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 14, mai 2006, CNRS Editions.
• « Coup de soleil au CNRS. La genèse du PIRDES », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 17, été 2007, CNRS Editions. 
• « Le monde en bref ? Télévision française et politique étrangère américaine », in Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin, n° 26, Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, automne 2007.
• « La couverture médiatique des conflits dans les Balkans », in Questions internationales, n° 32, juillet-août 2008, La Documentation française.
• « "Le comble de la fantaisie administrative". Quand le CNRS coordonne la recherche… », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 21, été 2008, CNRS Editions. 
• « 11 septembre 2001 : la terreur en direct », in Terres Promises, Publications de la Sorbonne, décembre 2008.
• « Les "questions juives" au CNRS, 1940-1944 », in Les Cahiers de la Shoah, à paraître.
• « CNRS-industrie : un mariage de raison », in Cahiers de l’Institut de la gestion publique et du développement économique, Ministère de l’Economie, à paraître.
Ouvrages :
• Sont-ils fous ces Américains ? L’image des Etats-Unis à la télévision française, Editions Le Bord de l’Eau-INA, septembre 2008.
• Histoire du CNRS de 1939 à nos jours. Une ambition nationale pour la science, Armand Colin, octobre 2009.
• Rêves de savant. Etonnantes inventions de l’entre-deux-guerres, Armand Colin, octobre 2011.
• Une course pour la vie. L’AFM et la recherche biologique et médicale, avec Odile Le Faou, Armand Colin, novembre 2011.

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Denis Guthleben

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30/11/2011

Robert Wilhelm Bunsen est un chimiste allemand né à Göttingen le 31 mars 1811 et mort le 16 août 1899 à Heidelberg. Son nom a été donné au célèbre bec bien qu’il ne soit finalement pour rien dans cette invention. 
Fils du responsable de la bibliothèque de l'Université de Göttingen et professeur de philologie moderne, c’est là qu’il obtiendra son doctorat de chimie. Grand voyageur, il rencontre à Vienne et Paris les plus grands chimistes de son temps (Friedlieb Ferdinand, Alexander Mitscherlich, Runge). Il commence sa carrière de professeur à Göttingen puis succède à Friedrich Wöhler comme professeur de chimie à l'École polytechnique de Kassel. Il en partira en 1838 pour la Philipps-Universität de Marbourg. En 1852, il prend place à la chaire de chimie de l'Université d'Heidelberg. Il occupera ce poste jusqu’à la fin de sa vie. Il prend sa retraite en 1889 et meurt en 1899 à Heidelberg.
Il découvre l’oxyde de fer hydraté en étudiant les sels métalliques arsénieux. Cet antidote est d’ailleurs toujours utilisé contre l'empoisonnement à l’arsenic. Il procède ensuite à l’étude approfondie des dérivés du cacodyl (CH3)2As—As(CH3)2. L’étude de ces composés mortels se soldera par une explosion qui lui fera perdre un œil et manquera de l'empoisonner à l'arsenic. Il étudie également les hauts-fourneaux pour en optimiser le rendement par recyclage des gaz et valorisation de sous-produits. 
Il s’intéresse à la pile de Grove qu’il perfectionne en remplaçant l’électrode en platine par une électrode en carbone. Il continuera de s’intéresser à l’amélioration des piles ce qui l’amènera à préparer par électrolyse l’aluminium, le baryum, le calcium, le chrome, le lithium, le magnésium, le manganèse et le sodium. À l’aide de son invention, le calorimètre à glace, il détermine la chaleur des métaux et donc leur masse atomique. À la suite d’un voyage au mont Helka, il reproduit en laboratoire un geyser. Il prouve ainsi que l’eau expulsée ne vient pas du centre de la Terre.
À partir de 1860, il participe – tout de même – à l’élaboration du bec de gaz de laboratoire, qui deviendra le célèbrissime bec Bensen. Surtout, il travaille sur la spectroscopie avec Gustav Kirchhoff, parvenant à étaler les différentes longueurs d'onde de la lumière et à repérer les bandes d'absorption, spécifiques d'atomes ou de molécules. Ils identifient ainsi le césium et le rubidium. Grâce à leur démarche, ils ouvrent la voie à la découverte de cinq autres éléments : le thallium, l’indium, le gallium, le scandium et le germanium. En 1868, Jules Janssen utilisera la spectroscopie lors d'une éclipse pour analyser la lumière solaire et découvrira un élément inconnu, qu'il baptisera hélium, du grec helios, soleil.

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La chimie

Robert Wilhelm Bunsen

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31/03/2011

Serge Ciccotti est Dr en psychologie, auteur et expert judiciaire.Après avoir travaillé de nombreuses années en hôpital spécialisé dans un service de psychiatrie, il soutient sa thèse de doctorat de psychologie en étudiant l’influence de l’humeur sur le jugement et le raisonnement, qu’il obtient en 2001.Il est toujours chercheur associé à l’Université de Bretagne sud auprès de Nicolas Gueguen avec qui il a effectué certaines études expérimentales. Il est par ailleurs expert de justice en psychologie près la Cour d’appel de Versailles.Serge Ciccotti a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique dans le domaine de la psychologie et des sciences humaines.Il tente de défendre l’idée que la science est loin d’être ennuyeuse, même si sa méthode est rigoureuse.Sélection de recherches publiées :- Guéguen, N., & Ciccotti, S. (2008). Domestic dog as facilitators in social interaction: An evaluation of helping and courtship behaviors. Anthrozoös, 21(4), 339-349.- Ciccotti, S. (2008). « L’effet Barnum ». REPS- Revue électronique de psychologie sociale, 2.- S. Ciccotti (2004) - Les orateurs ont-ils intérêt à s'épiler les sourcils ? Influence d'indices non verbaux sur les processus persuasifs, l’Année Psychologique, 104(2), 227-248.Par ailleurs, Serge Ciccotti est à l’origine chez Dunod de la collection « 150 petites expériences de psychologie » qu’il initiera en 2004 avec le premier titre « 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre vos semblables ». Cette collection comprend des ouvrages de vulgarisation scientifique dans le domaine de la psychologie et de sciences humaines. Ses ouvrages dont certains sont traduits en plus de 15 langues sont les suivants :Quand tu nages dans le bonheur, il y a toujours un abruti pour te sortir de l'eau : Dunod 2018Psychologie de la connerie : (1er chapitre : peut on étudier scientifiquement les cons ?) : Éditions Sciences Humaines 2018.Les bébés de Marseille ont-ils l’accent ? Paris (France) : Dunod, 2010.Ne laissez plus les regrets vous gâcher la vie… (ni celle de votre entourage). Paris (France) : Marabout.Pourquoi les gens ont-ils la même tête que leur chien ? (avec N. Gueguen). Paris (France) : Dunod, 2010.Le Monde. Hors série collectif - Numéro spécial psychologie, juinUn cerveau tonique pour la vie. (Ouvrage collectif). Bagneux (France) : Sélection Reader’s Digest, 2009.La psychologie est un jeu. Librio. Paris, 2009.Hommes, Femmes, comment ça marche ? Paris (France) : Dunod, 2008.Tout ce que vous devez savoir pour comprendre vos semblables (nouveau titre, 2e Ed, 2006). 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre nos semblables (1e Ed). Paris (France) : Dunod (France), 2004. 2006.En plus des ouvrages de psychologie, il publie régulièrement des articles dans des revues de vulgarisation comme Cerveau et Psycho et Psycho média.

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Serge Ciccotti

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20/02/2011

- Thématiques de recherche 
Comment les expériences exceptionnelles (réelles et imaginées) diminuent notre capacité à apprécier les plaisirs plus simples Régulation des émotions positives Voyage mental dans le temps Formation aux compétences émotionnelles 
- Publications 
-- Articles 
* Quoidbach, J. & Dunn, E.W. Personality Neglect: The unforeseen impact of personal dispositions on emotional life. Psychological Science. * Nélis, D., Quoidbach, J., Hansenne, M., Kotsou, & Mikolajczak, M. Increasing emotional competencies leads to higher well-being, better subjective health, enhanced relationship quality, and increased employability. Emotion. * Nélis, D., Quoidbach, J., Hansenne, M., & Mikolajczak, M. Measuring individual differences in emotion regulation: The Emotion Regulation Profile-Revised (ERP-R). Psychologica Belgica. * Quoidbach, J., Dunn E.W., Petrides, K.V., & Mikolajczak, M. (2010). Money giveth, money taketh away: The dual effect of money on happiness. Psychological Science, 21, 759-763. * Mikolajczak, M., Quoidbach, J., Vanootighem, V., Lambert, F., Lahaye, M., Fillée, C., & de Timary, P. (2010). Cortisol awakening response (car)'s flexibility leads to larger and more consistent associations with psychological factors than car magnitude. Psychoneuroendocrinology, 35, 752-757. * Quoidbach, J., Berry, E., Hansenne, M., & Mikolajczak, M. (2010). Positive emotion regulation and well-being: Comparing the impact of eight savoring and dampening strategies. Personality and Individual Differences, 49, 368-373. * Quoidbach, J., Wood, A., & Hansenne, M. (2009). Back to the future: The effect of daily practice of mental time travel into the future on happiness and anxiety. Journal of Positive Psychology, 4, 349-355.* Nelis, D., Quoidbach, J., Mikolajczak, M., & Hansenne, M. (2009). Increasing emotional intelligence: (How) is it possible? Personality and Individual Differences, 47, 36-41. Featured in the top 25 most frequently downloaded article in Psychology (via ScienceDirect), April-June, 2009. * Quoidbach, J., & Hansenne, M. (2009). The impact of trait emotional intelligence on nursing team performance and cohesiveness. Journal of Professional Nursing, 25, 23-29. * Quoidbach, J., Mottet, C., & Hansenne, M. (2008). Personality and mental time travel: A differential approach to autonoetic consciousness. Consciousness and Cognition, 17, 1082-1092. * Mikolajczak, M., Nelis, D., Hansenne, M., & Quoidbach, J. (2008). If you can regulate sadness, you can probably regulate shame: associations between trait emotional intelligence, emotion regulation and coping efficiency across discrete emotions. Personality and Individual Differences, 44, 1356-1368. 
 -- Livres, chapitres de livres, entrées et articles de magazine 
* Mikolajczak, M., Quoidbach, J., Kotsou, I., & Nélis, D. (2009). Les compétences émotionnelles. Paris: Dunod. * Quoidbach, J. (2009). Les émotions positives: A quoi servent-elles et comment les savourer ? In J. Lecomte (Ed.), Introduction à la psychologie positive. Paris : Dunod.* Quoidbach, J., & Dunn, E.W. (in press). Affective forecasting. In H. Pashler (Ed.), Encyclopedia of the Mind. New York: Sage. * Quoidbach, J., & Mikolajczak, M. (2009). Panique à la banque : Le profil psychologique des personnes qui retirent leur argent. Revue Louvain, 179, 29.

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Homme

Jordi Quoidbach

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06/02/2011

Victor Hugo

Sciences

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Victor Hugo

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01/02/2011

- Fonctions actuelles 
- Docteur en psychologie & Professeur des Universités en Sciences du Comportement à l'Université de Bretagne-Sud. - Directeur du laboratoire LESTIC (anciennement GRESICO- Directeur du département Ingéniérie des Interventions Sanitaires et Sociales de l'Univesité de Bretagne-Sud - Directeur des études de la Licence Pofessionnelle Ressources Humaines pour les Petites et Moyennes Organisations à l'Université de Bretagne-Sud - Directeur adjoint du Campus des Métiers de l'Université de Bretagne-Sud et ...Caporal Sapeur-Pompier au Centre de Secours de Vannes (c'est intéressant de vivre ces différences statutaires et de niveau de responsabilité) 
- Formations et diplômes 
- Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en Psychologie Sociale (Université de Provence) - Doctorat de Psychologie Sociale (Université de Rennes 2)- DEA Psychologie, Cognition et Communication - DEUG, Licence, Maîtrise de Psychologie 
- Diplôme d'Ingénieur en Informatiqu- Licence et Maîtrise d'Information-Communication- Licence de Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales 
- Enseignements assurés 
- Processus d'influence et de manipulation des comportements - Cognition et neuro-psychologie des processus de mémoire, d'apprentissage et des se- Marketing "atmosphérique" (effet des odeurs, couleurs, musique sur le comportement du consommateur) - Statistique descriptive et inférentielle, analyse des données et méthodologie du questionnaire - Bureautique, Bases de Données, Logiciel de traitement statistique et HTML 
- Activités éditoriales 
- Consultant éditorial pour les éditions Dunod notamment pour la collection 100 petites expériences en psychologie de ... - Je rédige souvent des articles pour la revue Cerveau & Psycho : Le magazine de la psychologie et des neurosciences- Consultant pour différentes revues internationales : Psychological Reports, Revue Internationale de Psychologie Sociale, - L'Année Psychologique, Perceptual and Motor Skills, Psychology of Music, Social Behavior and Personality, Journal of Applied Social Psychology, Social Influence, Recherche et Application en Marketing, ...

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Nicolas Guéguen

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31/01/2011

François Sémah a acquis une formation en géologie appliquée à l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie et de Prospection Minière de Nancy. Il eût la chance d’y être l’élève de René Coppens, père d’Yves Coppens, qui l’aidèrent à entreprendre, une fois diplômé Ingénieur (1976), un DEA puis un doctorat de spécialité en Géologie du Quaternaire sous la direction d’Henry de Lumley. Au-delà de ses travaux de terrain, il se spécialise alors dans l’application du magnétisme des roches sédimentaires à la chronologie de la période Quaternaire.

Après un séjour en qualité d’archéologue en Polynésie Française à l’ORSTOM (aujourd’hui IRD), il entre au CNRS en 1979 et prépare un doctorat d’Etat sur la chronologie des sites à hominidés de l’île de Java (1984). Un second séjour à l’IRD (1986-1990) lui permet de développer des fouilles préhistoriques et des études paléoclimatiques sur les sites lacustres en Indonésie. Il les poursuivra entre 1991 et 1994, alternativement au CNRS et à l’IRD, qui lui permettra d’étendre son terrain de recherche à la Nouvelle-Calédonie, à la recherche des plus anciens habitants des vallées de la Grande Terre. Nommé Directeur de Recherche en 1994, année où lui est décernée la Médaille d’Argent du CNRS, il retourne au Laboratoire de Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle où il prendra, en 1995, la direction de l’unité mixte de Préhistoire Muséum-CNRS. Il intègrera ce même établissement en 1999. Professeur au Muséum, il dirige le Département de Préhistoire. Il anime pour la France le Master européen Quaternary and Prehistory ainsi que le réseau européen et asiatique HOPsea (Human Origins Patrimony in Southeast Asia). Il poursuit aujourd’hui des recherches en Asie du sud-est insulaire, tant sur les Homo erectus isolés à Java au cours du Pléistocène inférieur que sur la chronologie du Paléolithique des archipels. 
-- Quelques publications scientifiques
- SÉMAH, F., 1984. The Sangiran dome in the Javanese Plio-Pleistocene chronology. in G.H.R. von Koenigswald Memorial Symposium "The Early Evolution of Man", Bad Homburg, 1983, Courrier Forschungsinstitut Senckenberg, - Frankfurt/Main, 69, p. 245-252.- BIQUAND, D. & F. SÉMAH, 1987. Viscosité magnétique potentielle, aimantation détritique et viscosité réelle d'un sédiment lacustre quaternaire - Exemple de la coupe de Bernasso (Massif de l'Escandorgue, Sud de la France). Journal Canadien des Sciences de la Terre, 24, p. 1903-1912.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, T. DJUBIANTONO & H.T. SIMANJUNTAK, 1992. Did they also make stone tools ? Journal of Human Evolution, London, 23, p. 439-446.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & H. FORESTIER, 1995. Nouvelles données sur le peuplement ancien de la Nouvelle-Calédonie : la vallée de la Koumac (Grande-Terre). Comptes-Rendus Acad. Sc. Paris, 320, IIa, p. 539-545.- SÉMAH, F., 1997. Plio-Pleistocene reference sections in Indonesia, in "The Pleistocene boundary and the beginning of the Quaternary", dir. Van Couvering, J.-A. Cambridge University Press, pp. 264-272.- SÉMAH, F., G. FÉRAUD, H. SALEKI, C. FALGUÈRES et T.DJUBIANTONO, 2000. Did early Man reach Java during the late Pliocene? Journal of Archaeological Science, 27, p.763-769.- SÉMAH, F., C. FALGUÈRES, D. GRIMAUD-HERVÉ et A.-M. SÉMAH, (Eds), 2001. Origine des peuplements et chronologie des cultures paléolithiques dans le sud-est asiatique / Origin of settlements and chronology of Palaeolithic cultures in Southeast Asia. Actes du Colloque de la Fondation Singer-Polignac, Semenanjung-Art’Com, Paris, 416 pp.- DIZON, E., F. DÉTROIT, F. SÉMAH, F., C. FALGUÈRES, S. HAMEAU, W. RONQUILLO et E. CABANIS, 2002. Notes on the morphology and age of the Tabon Cave fossil Homo sapiens. Current Anthropology, Vol. 43, 4, p. 660-666.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH et H.T. SIMANJUNTAK, 2002. More than a million years of human occupation in insular Southeast Asia: the early archaeological record of Eastern and Central Java. in Mercader, J. (ed) Under the Canopy: The Archaeology of Tropical Rainforests. Rutgers University Press, 161-190.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, C. FALGUÈRES, F. DÉTROIT, T. SIMANJUNTAK, A.-M. MOIGNE, X. GALLET et S. HAMEAU, 2004. The significance of the Punung karstic area (Eastern Java) for the chronology of the Javanese Palaeolithic, with special reference to the Song Terus cave. in S.G. Keates & J. Pasveer Eds., “Quaternary Research in Indonesia”, Chapt. 4, Modern Quaternary Research in S-E Asia, Balkema, Rotterdam, vol. 18, p. 45-61.
Quelques publications plus destinées au grand public
- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & T. DJUBIANTONO, 1990. Ils ont découvert Java. Muséum National d'Histoire Naturelle et Puslit Arkenas ed., Jakarta, 128+16pp.- SÉMAH, F. & T. DJUBIANTONO (réal. R. H. Sarwono & G. Muller), 1993. Il est arrivé jusqu'à Java. Vidéogramme, 24 min., Televisi Pendidikan Indonesia, Ministère des Affaires Étrangères et Association Semenanjung.- SÉMAH, F. & D. GRIMAUD-HERVÉ (Eds), 1993. Le Pithécanthrope de Java. Les Dossiers d'Archéologie, (coordination du n° 184).- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, H.T. SIMANJUNTAK et D. DRIWANTORO, 2002. Image et Archéologie Préhistorique. CD ROM Catalogue de l’exposition ‘Gambar dan Arkeologi Prasejarah’, trilingue, Muséum national d’Histoire naturelle/ Ministère Indonésien du Tourisme et de la Culture, Jakarta.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & H.T. SIMANJUNTAK, 2004. Le peuplement ancien de l’archipel Indonésien. in « Archéologies », Maisonneuve & Larose / ADPF-ERC, Paris, p. 646-649.

Sciences

Homme

François Sémah

personnalité

31/03/2010

Claudius Ptolémée est né vers l'an 90 après J-C en Haute-Egypte, il est mort vers l'an 168. Si l'on sait très peu de choses sur sa vie, son nom a traversé l'Histoire en raison de ses deux contributions majeures, un ouvrage d'astronomie, l'Almageste, et un autre intitulé Géographie. 
Dans l'Almageste, Ptolémée rassemble près de neuf siècles d'observations astronomiques accumulées par les babyloniens et les grecs : ses tables de positions vont faire référence jusqu'à l'apparition de la lunette astronomique au XVII ème siècle. Ptolémée soutient le modèle géocentrique d'Univers proposé par Hipparque, un modèle qui met la Terre au centre de tout et que l'Eglise n'abandonnera qu'au XVIII ème siècle. Avec un catalogue de plus de 1000 étoiles et une liste de 48 constellations, l'Almageste est le seul ouvrage d'astronomie de l'antiquité qui nous soit parvenu, marquant durablement les sciences occidentales et orientales. 

La vision géocentrique de Ptolémée représentée par A. Cellarius dans son Harmonia macrocosmica, 1705. Crédits : BnF
Dans sa Géographie, Ptolémée réalise pour la Terre ce qu'il a fait pour le Ciel dans l'Almageste : une compilation des connaissances géographiques du monde, s'appuyant sur les relevés du géographe romain Marinus de Tyr. Pour faciliter l'unification des cartes en sa possession, Ptolémée imagine un système de coordonnées qui fait toujours référence, en mesurant les latitudes à partir de l'équateur et les longitudes en fixant le méridien 0 dans les îles Fortunata (sans doute les îles du Cap Vert). 
La géographie du Monde selon Ptolémée, oeuvre de l'enlumineur N. Germanus en 1466. Crédits : Bibliothèque Royale de Belgique 
Enfin Ptolémée est également connu pour ses travaux mathématiques et son théorème (dans un quadrilatère convexe inscrit dans un cercle, le produit des diagonales est égal à la somme des produits des côtés opposés) ainsi que pour ses études sur les propriétés de la lumière (couleur, réflexion, réfraction et théorie de la vision).

Sciences

Astronomie

Claudius Ptolémée

personnalité

06/02/2010

Jules Verne est né le 8 février 1828. Son père souhaite en faire un juriste qui prendra sa succession, mais à la fin de ses études de droit Jules Verne préfère le recueillement des bibliothèques. Il les fréquente avec assiduité, dévorant les ouvrages d'explorateurs et ceux qui abordent les innovations scientifiques. 
Il écrit ses premières nouvelles à partir de 1850, dont "Les Pailles rompues" qu'Alexandre Dumas monte dans son théâtre. Le succès vient en 1862 avec la publication de "Cinq semaines en ballon" (chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel), le premier des Voyages extraordinaires. Jules Verne s'installe à Amiens, la ville de son épouse, à partir de 1872 et il en deviendra conseiller municipal en 1888. Les livres se succèdent, reprenant les inventions de l'époque ou à venir, mises au service de nobles causes portées par des personnages aussi originaux qu'attachants, comme Phileas Fogg (Le tour du monde en quatre-vingts jours), le capitaine Nemo (Vingt mille lieux sous les mers) ou Michel Strogoff. Certains sont inspirés des connaissances de Jules Verne, comme le photographe et aéronaute Nadar qui sert de modèle pour créer le rôle de Michel Ardan ("De la Terre à la Lune" et "Autour de la Lune"). 
Dans "De la Terre à la Lune", Jules Verne le visionnaire imagine ce que seront les vols spatiaux un siècle plus tard

Le voilier qu'il achète en 1870 devient son cabinet de travail et lui permet de naviguer une quinzaine d'années dans l'Atlantique et la Méditerranée. Jules Verne est un visionnaire, qui imagine bien avant l'heure les voyages spatiaux et sous-marins. Pendant quarante ans il rédigera 64 volumes de ses Voyages extraordinaires qui ont fait à ce jour l'objet de plus de 4000 traductions dans le monde entier, le plaçant juste derrière Agatha Christie. 
Le succès lui vaut aussi quelques soucis : son neveu Gaston venu lui réclamer de l'argent lui tire dessus au pistolet en 1886, le rendant définitivement boiteux. Atteint de cataracte et de diabète, Jules Verne meurt le 24 mars 1905 à Amiens. Cent ans plus tard, 2005 était déclarée "Année Jules Verne".
Bloc de timbres émis à l'occasion de "l'année Jules Verne"

Sciences

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Jules Verne

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05/02/2010

Giordano Bruno est né en janvier 1548 près de Naples (Italie). Après l'école il poursuit des études théologiques dans un couvent dominicain et il est ordonné prêtre en 1573. Grand amateur de livres et doté d'une excellente mémoire, il découvre parallèlement la mnémotechnique, la magie, la cosmologie, la physique et la philosophie. Se rebellant régulièrement, il doit quitter le couvent en 1576, accusé d'hérésie.
Pendant 16 ans Bruno va parcourir l'Europe, régulièrement chassé à cause de ses convictions et de son fort caractère. Les deux premières années il se déplace en Italie, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie. Puis il part en France où il enseigne la physique et les mathématiques sous la protection d'Henry III, très impressionné par sa mémoire prodigieuse, et qui en fait un de ses philosophes attitrés. Après un passage en Angleterre de 1583 à 1585, Bruno revient en France. 
Il a publié un an plus tôt deux livres très importants : dans "La Cena de le Ceneri" (Le banquet des cendres), Bruno présente la relativité du mouvement qui met à mal la théorie d'Aristote sur l'immobilité de la Terre. Mais son ouvrage majeur s'intitule "De l’infinito, universo e Mondi" (De l’infini, l'univers et les mondes) : prenant appui sur les idées de Copernic qui prône l'héliocentrisme (les planètes tournent autour du Soleil, centre de l'Univers), Bruno va encore plus loin en évoquant un Univers illimité, qui n'a pas de centre, où chaque étoile est comparable au Soleil avec un cortège de planètes "qui peuvent abriter d'autres créatures à l'image de Dieu".
En hommage à Giordano Bruno, un brillant cratère lunaire porte son nom. Crédits : NASA
De telles idées durcissent les positions religieuses à son encontre. Henri III ne peut plus rien pour Bruno qui fuit en Allemagne puis revient à l'Université de Padoue dans l'espoir d'obtenir une chaire de mathématiques. Dénoncé à l'Inquisition vénitienne, il est emprisonné en 1592. Il subit huit années de procès, et refusant toujours de se rétracter, meurt sur le bûcher à Rome en février 1600, condamné pour hérésie.

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Giordano Bruno

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04/02/2010

. Baccalauréat A Prime (1961, Paris), Math. élem., 1962, Paris . Elève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm, Sciences) 1964, Paris . Doctorat de 3ème cycle en Sciences biologiques, 1967, Strasbourg. Nommé au Centre National de la Recherche Scientifique, 1968. Nommé Research Associate au Baylor College of Medicine (Houston) et détaché par le CNRS, 1969-1971, Houston. Service Militaire effectué en tant que Scientifique du Contingent (Laboratoire de Biologie aéronautique, Service de Santé des Armées, Paris), 1972-1973. Doctorat ès-Sciences Naturelles, 1973, Strasbourg. Doctorat de 3e Cycle en Philosophie, 1977, Strasbourg. Fondateur de la “Fondation Equipe Chapouthier” auprès de la Fondation de France, destinée à aider financièrement de jeunes chercheurs sans revenu régulier et travaillant au laboratoire (1985-2000). Doctorat ès-Lettres et Sciences Humaines (Philosophie), 1986, Lyon . Directeur de Recherche (DR1) au C.N.R.S, depuis 1992. Auteur de nombreux article scientifiques et philosophiques.. Spécialiste, en neurobiologie, de l’anxiété et de la mémoire chez les souris. Spécialiste, en philosophie, des rapports entre humanité et animalité et de la complexité du vivant. A effectué de nombreux cours et prononcé de nombreuses conférences dans les universités françaises et étrangères. Auteur nombreux livres parmi lesquels : Au bon vouloir de l'homme, l'animal, Editions Denoël, Paris,1990 ; L'homme, ce singe en mosaïque, Editions Odile Jacob, Paris, 2001 ; Qu’est-ce que l’animal ?, Editions le Pommier, Paris, 2004 (traduit en espagnol et en coréen) ; L’animal humain – Traits et spécificités, livre collectif, Editions L’Harmattan, Paris, 2004 ; Biologie de la mémoire, Editions Odile Jacob, Paris, 2006 ; L’être humain, l’animal et la technique, avec M-H Parizeau, livre collectif, Les Presses de l’Université Laval, Québec, Canada, 2007 ; Kant et le chimpanzé – Essai sur l’être humain, la morale et l’art, Editions Belin, Paris, 2009

Santé

Santé

Georges Chapouthier

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30/11/2009

Vandana Shiva

Sciences

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Vandana Shiva

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14/05/2008

David Hume est un philosophe écossais du XVIIIe siècle. Né le 7 mai 1711 à Édimbourg, en Écosse, et mort le 25 août 1776 dans la même ville, Hume est considéré comme l'un des plus importants penseurs de l'histoire de la philosophie occidentale. Il est l'auteur du chef-d'oeuvre emblématique de l'empirisme anglais, le Traité de la nature humaine. Il a également grandement contribué aux domaines de la métaphysique, de l'épistémologie, de l'éthique, de la philosophie politique et de la philosophie de la religion.Les années formatives de David HumeLes années formatives de Hume ont été marquées par des influences intellectuelles et une éducation qui ont jeté les bases de sa future carrière en tant que philosophe et historien. Issu d'une famille de petite noblesse, il a reçu une éducation rigoureuse et variée, montrant une aptitude précoce pour les lettres. Pendant ses études à l'Université d'Édimbourg, il a été exposé aux travaux des philosophes classiques tels que John Locke, Francis Bacon et René Descartes. Ces lectures ont suscité son intérêt pour la philosophie et l'histoire, jetant ainsi les bases de sa quête intellectuelle.Ses contributions philosophiques : Empirisme et scepticismeDavid Hume est largement connu pour ses contributions majeures à la philosophie, en particulier dans les domaines de l'empirisme et du scepticisme. Il a développé une approche radicale de l'empirisme, remettant en question la notion de connaissance a priori et soulignant l'importance de l'expérience sensible dans la formation de nos idées. Hume a également remis en cause la causalité, soutenant que nous ne pouvons pas connaître la relation de cause à effet par la simple observation. Sa théorie des impressions et des idées a jeté les bases d'une nouvelle compréhension de la perception et de la connaissance humaine. En outre, David Hume était connu pour son scepticisme philosophique, remettant en question les prétentions de la raison et soulignant les limites de notre compréhension.Au sein de son chef d'oeuvre , Traité de la nature humaine, publié en 1739-1740 il plaide pour la théorie de l'empirisme et développe l'idée selon laquelle la prémisse de toutes nos connaissances est fondée sur nos expériences et nos sens.La vie et l'héritage de David HumeLa vie de David Hume ne se limitait pas à ses travaux philosophiques. Il a occupé différents postes et a été impliqué dans diverses activités intellectuelles et politiques. Après ses études, Hume a travaillé comme tuteur et a ensuite entamé une carrière dans le service gouvernemental. Il a également voyagé en France où il a été influencé par les penseurs des Lumières, tels que Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Hume est surtout connu pour ses œuvres philosophiques majeures, notamment Traité de la nature humaine et "Enquête sur l'entendement humain". Son approche novatrice et ses idées radicales ont eu un impact profond sur la philosophie occidentale, influençant des penseurs tels que Emmanuel Kant et John Stuart Mill. De nos jours, les idées de Hume continuent d'être étudiées et discutées, attestant de son héritage durable dans le domaine de la philosophie et de l'histoire.

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David Hume

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14/05/2008

Pascal Picq

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Pascal Picq

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13/05/2008

Etienne Montgolfier

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Univers

Etienne Montgolfier

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13/05/2008

Michel Brunet est un paléoanthropologue français né le 6 avril 1940 à Magné (Vienne). Il est surtout connu pour sa découverte du fossile Sahelanthropus tchadensis en 2001 au Tchad.Une passion pour la nature précoceMichel Brunet a toujours montré un intérêt marqué pour les mystères de l'évolution humaine. Sa jeunesse fut marquée par une curiosité insatiable, fouillant les livres et explorant la nature environnante. C'est pendant ses études à l'université qu'il a découvert sa passion pour la paléoanthropologie, une discipline qui allait façonner le cours de sa vie. Guidé par cette fascination précoce, il s'est plongé dans les mondes anciens, cherchant à comprendre les origines de l'humanité.Michel Brunet et les expéditions paléoanthropologiques Au fil des années, Michel Brunet a mené des expéditions audacieuses dans diverses régions d'Afrique, scrutant les strates de terre pour découvrir les secrets enfouis depuis des millions d'années. En 2001, sa carrière a atteint un tournant décisif lorsqu'il a mis au jour le fossile révolutionnaire Sahelanthropus tchadensis au Tchad. Cette découverte a chamboulé nos connaissances sur les origines de l'homme, offrant un aperçu fascinant sur un ancêtre lointain, datant d'une époque reculée où les premiers hominidés se sont éloignés des ancêtres communs des chimpanzés.Sahelanthropus tchadensis est l'un des plus anciens hominidés connus, datant d'environ 7 millions d'années, et est considéré comme un possible ancêtre commun des chimpanzés et des hominidés, incluant les humains.Un érudit et une source d'inspirationMichel Brunet n'est pas seulement un explorateur passionné, mais aussi un érudit exceptionnel. Sa carrière académique a été marquée par un dévouement inébranlable à la recherche. En tant que professeur émérite au Collège de France, il a partagé son savoir avec des générations d'étudiants, les inspirant à explorer les profondeurs de notre passé évolutif. Ses nombreuses publications scientifiques ont enrichi le domaine de la paléoanthropologie, jetant une lumière nouvelle sur les liens complexes entre les premiers hominidés et les ancêtres des humains modernes.L'héritage de Michel Brunet est indélébile dans le monde de la paléoanthropologie. Ses découvertes et ses idées novatrices ont ouvert de nouvelles voies de recherche, stimulant des générations de scientifiques à poursuivre l'exploration des origines humaines.

Sciences

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Michel Brunet

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16/04/2008

Gaston Bachelard

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Gaston Bachelard

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14/04/2008

Alexander Von Humboldt

Planète

Zoologie

Alexander Von Humboldt

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11/04/2008

Paul-Émile Victor est né le 28 juin 1907 à Genève. Il a passé toute son enfance à Saint-Claude dans le Haut-Jura où son père possédait une usine de pipes.
Paul-Émile Victor organisa sa première exploration polaire en 1934, sur la côte est du Groenland. Ici, des icebergs du Groenland. © Lurens, DP
Il vécut une enfance stricte et heureuse à Lons-le-Saunier, dans le Jura : 
1926 : école centrale de Lyon ;1931 : brevet de pilote français ;1932 : tour de France aérien, coupe Dunlop ;1932 : succession des Ets Victor.
Paul-Émile Victor jeune. © DR
Paul-Émile Victor et ses expéditions polaires
Sa vocation polaire remonte à son enfance. Il oriente toutes ses études pour réaliser son rêve. Ingénieur (école centrale de Lyon), licencié es Sciences, diplôme d'ethnologie (Institut d'ethnologie de Paris), il a également des certificats de licence de Lettres. Il fait son service militaire comme officier de marine pour apprendre à naviguer.
En 1934, à Paris, attaché au Musée d'ethnographie du Trocadéro (devenu Musée de l'Homme), il organise sa première expédition polaire.1934-1935 : chef de l'expédition française sur la côte est du Groenland ;1936 : expédition trans-Groenland.
Départ le 26 mai avec 1.500 kg répartis entre trois traîneaux Nansen tirés chacun par onze chiens. Arrivée le 5 juillet 1936 après 45 jours et 670 km de traversée (820 km parcourus), en 27 étapes. Température minimale : - 27 °C. Altitude maximale atteinte : 2.700 mètres.
Le bureau de Paul-Émile Victor « chez les Eskimos » comme on le disait alors... © DR
Un raid transalpin en traîneau à chiens
1938 : raid transalpin Nice-Chamonix en traîneau à chiens. Il effectue, avec Michel Pérez et le Lieutenant Flotard, une traversée des Alpes en traîneaux à chiens, sur 230 km de Nice à Chamonix, pour démontrer à l'armée française l'utilité de ce moyen de déplacement en montagne.1939 : mission en Laponie norvégienne, finlandaise et suédoise.1939-1940 : adjoint attaché naval de France en Pays scandinaves. Il passe plusieurs mois en Finlande (guerre finno-russe). Après l'armistice de 1940, il tente de rejoindre l'Angleterre et le Général de Gaulle. Mais un séjour forcé au Maroc, puis en Martinique, l’amène en 1941 aux États-Unis, où il s'engage dans l'U.S. Air Force...1942 : brevet de pilote américain. Il devient instructeur à l'école d'entraînement polaire, où il crée les escadrilles Search and Rescue pour l'Alaska, le Canada, et le Groenland, qu’il commande, fin 1944. Il est ensuite parachutiste d'essai à Wright-Patterson Field et termine la guerre comme capitaine.1946 : démobilisé en juillet.1947 : création des Expéditions polaires françaises le 27 février. Près de 150 expéditions ont été organisées : parmi celles-ci, Paul-Émile Victor en a dirigé 17 dans l'Antarctique et 14 au Groenland.
Iceberg en Antarctique. © DR
De l'Antarctique à la Polynésie française
1957 : Antarctique, Année géophysique internationale.1958 : réalise un vieux rêve, arrive à Tahiti pour la première fois.1975 : installation à Bora Bora (Polynésie française).1976 : quitte la direction des Expéditions polaires françaises.1989 : inauguration du Musée polaire Paul-Émile Victor à Prémanon (Jura).1995 : le 7 mars, il nous quitte à Bora Bora.
Paul-Émile Victor dans les années 1980. © DR
Les Établissements polaires français
En 1990, après 40 ans d’activité, voici le bilan des EPF :
65 expéditions ;plus de 3.000 participants (scientifiques et techniciens) ;plus de 450.000 km parcourus en véhicules à chenilles ;plus de 10.000 heures de vol : support aérien ;65 affrètements de navires ; transport de plus de 50.000 tonnes de matériel ;environ 500 monographies scientifiques et un millier d'articles.
Connaissance du monde. © DR
Paul-Émile Victor a été :
le chef de l'Expédition glaciologique internationale au Groenland (EGIG) ;le président du Groupe international de logistique antarctique (le SCAR pour Scientific Committee on Antarctic Research) ;le président de la Commission « Loisirs et sports de plein air » du Haut-Comité des Sports ;le secrétaire général des conférences antarctiques 1955 et 1956 ;le président du Comité antarctique français pour l'Année géophysique internationale (AGI) entre 1956 et 1959.
Paul-Émile Victor et le traité sur l'Antarctique
Il a contribué à préparer la signature à Washington, le 1er décembre 1959, du traité sur l'Antarctique. Ce traité, démilitarisant a été reconduit pour 50 ans en avril 1991 à Madrid, confirmant ainsi l'Antarctique comme une terre destinée exclusivement à la recherche scientifique.
Il était membre du Conseil consultatif et du Conseil scientifique des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
En 1974, il crée le Groupe Paul-Émile Victor pour la défense de l'Homme et de son environnement, avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau, Haroun Tazieff auxquels se sont joints, Jacqueline Auriol, le docteur Debat et le professeur Louis Leprince-Ringue.
Comblé d’honneurs et de distinctions prestigieuses, il repart en terre Adélie pour fêter ses 80 ans, et il retourne, la même année, au pôle Nord avec l'expédition Au pôle Nord en ULM, de Hubert de Chevigny et Nicolas Hulot.
Vue satellite de l'Antarctique. © DR
En savoir plus sur Paul-Émile Victor
Le centre polaire Paul-Emile Victor (situé à Prémanon, dans le Jura) est un musée qui permet de retracer les grandes conquêtes historiques des régions polaires, de découvrir la faune du grand Nord, la géographie polaire, les expéditions modernes et beaucoup d'autres facettes polaires...
Voir le site du centre polaire Paul-Émile Victor.

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Paul-Émile Victor

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11/04/2008

Jean Rostand

Santé

Biologie

Jean Rostand

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11/04/2008

 Montesquieu

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Montesquieu

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11/04/2008

 Horace

Sciences

Homme

Horace

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10/04/2008

 Hérodote

Sciences

Homme

Hérodote

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10/04/2008

Épicure était un philosophe grec ancien né en fin d'année 342 ou au début d'année 341 av. J.-C. et décédé en 270 av. J.-C. Il est le fondateur de l'épicurisme, une école de pensée philosophique qui met l'accent sur la recherche du bonheur et de la tranquillité de l'âme par la pratique de la vertu, la modération et la recherche du plaisir intellectuel et sensoriel.Un goût pour la philosophie précoceÉpicure est né sur l'île de Samos, une petite île grecque de la mer Égée. Son père, Néoclès, était un greffier athénien, et sa mère, Chéréstrate, était une femme d'une grande érudition. La famille d'Épicure a dû quitter Samos lorsque la ville est tombée sous le contrôle des Perses, et ils se sont installés à Athènes, un centre intellectuel majeur de l'époque. À Athènes, Épicure a commencé sa formation philosophique en étudiant sous la tutelle de différents philosophes, y compris les platoniciens et les aristotéliciens. Cependant, son cœur et son esprit se sont rapidement tournés vers une approche plus empirique et matérialiste de la philosophie.La naissance de l'ÉpicurismeAprès avoir quitté Athènes, Épicure a fondé son propre établissement d'enseignement philosophique, connu sous le nom de "Jardin d'Épicure", vers 306 av. J.-C. Situé à Athènes, le Jardin est devenu le centre de l'épicurisme et a attiré de nombreux étudiants et disciples. Là, Épicure a élaboré sa propre philosophie, qui était basée sur plusieurs principes fondamentaux.Il croyait en l'atomisme, l'idée que tout était constitué d'atomes indivisibles en mouvement constant. Il a également enseigné que le but ultime de la vie était d'atteindre l'ataraxie, un état de tranquillité de l'âme obtenu par la modération, la satisfaction des besoins naturels et l'évitement de la douleur excessive. Épicure considérait, par ailleurs, l'amitié comme l'un des éléments clés du bonheur. Il pensait que les amitiés sincères et durables étaient essentielles pour le bien-être émotionnel.Une quête perpétuelle du bonheur Épicure était un philosophe qui mettait en pratique ses propres enseignements. Il vivait une vie simple, se contentant du strict nécessaire et évitant les excès. Il attachait une grande importance à l'amitié, la considérant comme l'un des principaux moyens d'atteindre le bonheur. Épicure a également encouragé ses disciples à se livrer à des discussions philosophiques pour développer leur compréhension de la nature et de la vie. Son école a ainsi été un lieu de réflexion intellectuelle et de quête du bonheur équilibré.L'héritage de l'idéal épicurienAprès la mort d'Épicure en 270 av. J.-C., son école, le Jardin, a continué à prospérer sous la direction de ses disciples. L'épicurisme a eu une influence significative sur la pensée occidentale, notamment à travers les écrits de philosophes romains tels que Lucrèce. Bien que l'épicurisme ait souvent été mal compris et associé à la recherche du plaisir sensuel, il a en réalité mis l'accent sur la poursuite d'une vie équilibrée, modérée et intellectuellement enrichissante. Les idées d'Épicure continuent d'être étudiées et débattues de nos jours, reflétant ainsi l'importance de sa philosophie pour la compréhension de la recherche du bonheur et de la tranquillité de l'âme.

Sciences

Homme

Epicure

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09/04/2008

Denis Diderot

Sciences

Homme

Denis Diderot

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09/04/2008

Nicolas De Malebranche

Sciences

Homme

Nicolas De Malebranche

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09/04/2008

Jean  De La Bruyère

Sciences

Homme

Jean De La Bruyère

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07/04/2008

Né en 551 avant notre ère à Qufu, dans l’ancienne principauté de Lu, située entre le fleuve Jaune et le mont Tai, l’actuelle province du Shandong où réside toujours sa descendance, Confucius meurt en 479, quelques années seulement avant la naissance de Socrate. Universellement connu pour être l’une des figures les plus importantes de la culture chinoise, Confucius demeure néanmoins énigmatique aux yeux du public occidental.
La vie de Confucius se situe à la fin de la période dite des Printemps et Automnes, une époque où la Grande Muraille n’existe pas encore, où le pouvoir centralisé des Zhou entre en déclin, laissant place aux conflits entre petits Etats rivaux. Contre le désordre ambiant, le maître se tourne vers la tradition qu’il réactualise en insistant sur la valeur des modèles civiques et moraux qu’elle propose. Il valorise l’étude qui, bien conduite, ouvre la voie à la vertu, celle-ci l’emportant finalement sur la naissance.
De précieux fragments de pierre, vestiges du premier corpus des écrits confucéens, réunis sous les Han à la fin du IIe siècle de notre ère, attestent une ré-appropriation de la pensée du maître par le gouvernement et ses fonctionnaires lettrés. Phénomène récurent qui, tout au long de l’histoire chinoise, au gré des dynasties va trouver diverses adaptations.
A la base du recrutement des agents de l’Empire s’impose donc l’étude, valeur confucéenne. Les Six Arts en sont une évocation idéale - matérialisés dans l’exposition par des objets antiques. Rites et musique, conduite du char et tir à l’arc, calligraphie et science des nombres, sont les disciplines que tout homme bien né se doit de maîtriser s’il espère un jour se bien gouverner et plus encore s’il espère gouverner les autres. 
En marge de la doctrine officielle et de ses remaniements successifs s’est élaborée une légende qui évolue en culte voué au Sage parfait. Les temples de Confucius se multiplient dans les provinces, et les images pieuses abondent. A Qufu, en 1771, pour marquer sa reconnaissance, l’empereur Qianlong offre au temple de Confucius dix bronzes (présentés dans l’exposition) de ses collections personnelles.

Sciences

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Confucius

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07/04/2008

Auguste Comte

Sciences

Homme

Auguste Comte

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07/04/2008

Cicéron, dont le nom complet est Marcus Tullius Cicero, est un homme politique, avocat, écrivain et philosophe romain. Il est né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum, dans une famille de la petite noblesse italienne et meurt assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formia. Cicéron est connu pour ses talents oratoires et sa maîtrise de la rhétorique, qui lui ont valu une renommée considérable à l'époque de la République romaine.Les débuts et la formation intellectuelle de CicéronMarcus Tullius Cicero est né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum, une petite ville de l'Italie centrale. Il provenait d'une famille de la petite noblesse romaine. Dès son plus jeune âge, Cicéron manifesta des talents exceptionnels pour l'éloquence et la rhétorique. Il reçut une éducation soignée et complète, se familiarisant avec les œuvres des grands auteurs grecs et romains. Il étudia également la philosophie, se tournant vers le stoïcisme, qui allait influencer profondément sa pensée.Une fois sa formation achevée, Cicéron se lança dans une carrière d'avocat et se fit rapidement remarquer par ses compétences oratoires exceptionnelles. Son éloquence et sa maîtrise de la rhétorique lui valurent une réputation croissante, lui permettant de se hisser rapidement parmi les figures éminentes du barreau romain. Cela lui offrit également des opportunités dans le domaine politique, où son talent pour la persuasion verbale allait bientôt briller de tous ses feux.La carrière politique et l'art oratoire de Cicéron La carrière politique de Cicéron décolla véritablement lorsqu'il fut élu questeur en 75 av. J.-C. Il occupa ensuite les postes d'édile curule et de préteur, se distinguant par sa compétence, son intégrité et son dévouement au bien public. Cependant, c'est en tant que consul, en 63 av. J.-C., que Cicéron atteignit les plus hautes sphères du pouvoir. Durant son consulat, il s'employa à rétablir l'autorité de l'État et à combattre la corruption qui minait la République romaine.Les discours de Cicéron sont parmi ses réalisations les plus notables. Son style oratoire captivant et persuasif lui a valu de nombreuses victoires judiciaires, lui permettant d'acquérir une immense popularité auprès du public romain. Ses discours, tels que les célèbres Catilinaires contre le conspirateur Catilina, sont restés des modèles d'éloquence et sont étudiés étudiés et admirés par de nombreuses générations.Les défis politiques, la chute et l'héritage de CicéronLa fin de la vie de Cicéron fut marquée par des défis politiques majeurs. Il s'opposa à l'ascension de Jules César, craignant la montée en puissance d'un homme fort qui menacerait la République. Cependant, après l'assassinat de César en 44 av. J.-C., Cicéron soutint brièvement les assassins, mais se retrouva rapidement marginalisé lorsque Marc Antoine et Octave (le futur empereur Auguste) s'imposèrent.Cicéron fut alors déclaré ennemi de l'État par le triumvirat formé par Marc Antoine, Octave et Lépide. Conscient du danger imminent, Cicéron chercha à fuir l'Italie, mais fut finalement capturé et exécuté le 7 décembre 43 av. J.-C. Sa mort marqua la fin tragique d'une vie dédiée à la politique et à la défense féroce des idéaux républicains.L'héritage de Cicéron demeure toutefois immense. Ses écrits philosophiques, politiques et rhétoriques ont influencé la pensée occidentale pendant des siècles. Sa défense de la liberté, de l'éloquence et de la primauté du droit a inspiré de nombreux penseurs, politiciens et avocats. Cicéron demeure une figure emblématique de la Rome antique et son impact perdure encore de nos jours.

Sciences

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Cicéron

personnalité

07/04/2008

Henri Bergson

Sciences

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Henri Bergson

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07/04/2008

 Aristote

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Aristote

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07/04/2008

 Aristophane

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Aristophane

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04/04/2008

 Alain

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Alain

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04/04/2008

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