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    Voyez-vous des limites à cette évolution ?

    Voyez-vous des limites à cette évolution ?

    Il existe schématiquement trois étapes dans l'évolution vers l'homme de demain. L'homme « réparé », qui apparaîtra de plus en plus fréquemment avec des greffesgreffes, ou des prothèsesprothèses. L'homme « transformé », implanté de puces bioélectroniques créant des circuits internes capables de détecter des erreurs métaboliques et de les corriger, par exemple pour la maladie de Parkinsonmaladie de Parkinson. De tels implantsimplants pouvant être également une rétinerétine artificielle ou une pompe à insulineinsuline détectant l'excès de glucoseglucose dans le sang.

    Image du site Futura Sciences

    L'homme transformé peut intégrer les avantages de l'intelligence artificielleintelligence artificielle, coupler son cerveaucerveau à des cerveaux informatiques qui l'aident à traiter des problèmes complexes. Cet homme est de surcroît transformé par les nouvelles interfaces homme/machine. C'est une transformation par « explantation » plutôt que par « implantation ». Il devient ainsi le « neuroneneurone » d'un réseau plus grand que lui, auquel il s'interface.

    Ces transformations vont se faire, mais il faut placer les barrières éthiques nécessaires pour évaluer les conséquences pour l'humanité de telles avancées technologiques et éviter les déviances. Enfin, la dernière étape est celle de l'homme « augmenté », pour lequel j'ai des réserves.

    Elle peut en effet conduire au « surhomme ». Une évolution susceptible de créer des différences entre les alphas, les bêtasbêtas, ou les gammas, comme le pressentait Aldous Huxley dans le « Meilleur des mondes ». Sur un plan éthique, il faut s'y opposer, car cette dérive créerait des fossés profonds entre les êtres humains.