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    Historique

    Historique

    • Un peu d'histoire

    Habitées ou visitées par des navigateursnavigateurs polynésiens depuis plusieurs millénaires (4 000 ans pour ce qui est des îles Torrès), ces îles furent découvertes en 1606 par Pedro Fernandes de Queirós, navigateur portugais au service de l'Espagne; elles furent ensuite visitées par le Français Louis-Antoine de Bougainville (1768), puis en 1773 par le capitaine James Cook qui débarqua dans l'archipelarchipel, auquel il donna le nom de Nouvelles-Hébrides et dont il dressa la première carte marine. Les débuts de la colonisation européenne, vers 1825, furent précédés par l'apostolat de missionnaires, britanniques protestants et catholiques français, qui entrèrent en rivalité; cette rivalité fut peu après renforcée par l'arrivée de colons britanniques venus d'Australie et Français de Nouvelle-Calédonie. Pour éviter les risques d'affrontement entre leurs deux communautés, la France et la Grande-Bretagne proclamèrent en 1878 la neutralité de l'archipel, puis instituèrent en 1887 une convention navale mixte. Par la Convention de LondresConvention de Londres (1906), les deux puissances décidèrent ensuite d'établir un régime de condominium qui fut précisé par un protocoleprotocole en 1914 (officiellement ratifié en 1923), au terme duquel chaque pays avait autorité sur ses ressortissants, et tous deux, conjointement, sur la population autochtone.

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    Après la Seconde Guerre mondiale, les Nouvelles-Hébrides bénéficièrent d'institutions (Conseil consultatif en 1957) qui menèrent à l'autonomieautonomie en 1975. Dès lors, le désaccord entre les anglophones (majoritaires) et les francophones s'accrut, mais une trêve permit l'adoption d'un projet de Constitution (septembre 1979). En novembre 1979, les élections furent remportées par le parti anglophone du pasteur Walter Lini (1942-1999), qui devint Premier ministre; les francophones des îles Espíritu Santo et Tanna tentèrent alors de faire sécession (sous la conduite de l'anglophone Jimmy Steevens). Un contingent franco-britannique dut intervenir pour réduire cette tentative de sécession, et l'indépendance fut finalement proclamée le 30 juillet 1980, les Nouvelles-Hébrides devenant la République de Vanuatu. L'anglophone Georges Ati Sokomanu fut élu président de la République. En 1983, le parti de W. Lini remporta les élections. En 1984, Sokomanu affronta Lini, démissionna et fut réélu. En 1987, Lini remporta à nouveau les élections. En janvier 1989, Sokomanu fut déchu, puis emprisonné. L'anglophone Karlomnana Timakata fut élu à son poste. En septembre 1991, Lini dut se retirer et il fut remplacé par un anglophone, mais en décembre le parti francophone remporta les élections et le francophone Maxime Carlot Korman devint Premier ministre. En 1994, le francophone Jean-Marc Leyé fut élu président de la République. En mars 1999, John Bani lui succéda à la tête de l'État, et nomma Donald Kalpokas à la direction du gouvernement.

    En ce qui nous concerne, et là ou nous avons passé notre séjour : L 'Ile d 'Efate est composée de 50 000 habitants soit ¼ de la population de Vanuatu Islands. Elle est la troisième plus large île de Vanuatu (73 km de long et 37 km de large). Son pic le plus élevé, Mont MacDonald est de 647 mètres d'altitude.

    Efate fut découverte en 1774 par James Cook lors de sa seconde expédition dans le Pacifique. D'autres explorateurs tels que Pedro Fernandez de Quiros en 1686 (portugais au service de l'Espagne), ou Louis Antoine Bougainville, le français, en 1766, découvrirent réciproquement Banks Islands, et Maewo et Pentecôte Santo...

    En 1860, les européens, majoritairement anglais, s'installèrent et développèrent la production de coton. En 1870, les français s'implantèrent, profitant de la baisse du coton. A l'époque du condominium, la répartition de la population était de 2000 français, 1000 anglais, 65 000 islandaise.

    En 1940, La France sous l'occupation allemande, les anglais reprirent le contrôle d'EFate au niveau administratif. Deux ans plus tard, les Etats Unis installèrent alors leurs bases militaires.

    En 1970, Efate fut le centre du mouvement de l'indépendance de Vanuatu. Incapables de gérer communément ces révoltes, français comme anglais furent devancés par le pouvoir local aidé des soldats de la Papouasie-Nouvelle Guinée. Les dernières révoltes pour l'indépendance eurent lieu en 1980 sur les îles voisines à Santo et Tanna, alors qu'Efate resta calme. On apprit alors que la France joua sur deux scènes, aidant ainsi secrètement les secionnistes....! Depuis 1980 les îles Vanuatu doivent ainsi subvenir elles mêmes a leur besoin, isolées et coupées de tout aide européenne ...

    • Géographie

    Nous revenons des îles Vanuatu, plus connue sous leur ancien nom "Nouvelles Hébrides" lorsqu'elles appartenaient à un condominium entre la France et l'Angleterre. Depuis 1980, date de leur indépendance, les îles prirent le nom de "Vanuatu Islands." État de la Mélanésie dans le Pacifique Sud, formé par un archipel s'étirant du nord au sud sur 850 km, au nord-est de la Nouvelle-Calédonie.

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    C'est un archipel montagneux, composé d'environ 80 îles volcaniques et îlots coralliens dont la superficie totale n'excède pas 14 765 km2 mais qui permettent à la République de Vanuatu d'étendre sa souveraineté sur une superficie de 450 000 km² d'eaux territoriales. Le point culminant est le mont Tabewemassana (1 879 m) sur Espíritu Santo, qui est l'île principale (4 860 km²). Plusieurs volcansvolcans de cet archipel situé sur la «ceinture de feu du Pacifiqueceinture de feu du Pacifique», au point de rencontre de deux plaques tectoniquesplaques tectoniques, sont encore actifs, notamment sur les îles Tanna, Ambrym, Aoba et Gaua.

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    Le climatclimat est de type subtropical,caractérisé par une chaleur constante (26 °C) avec une saisonsaison sèche de mai à octobre, et une saison des pluies de novembre à avril, avec de fortes précipitationsprécipitations (entre 2 et 4 m par an)

    • Population

    La population, estimée à 200 000 habitants 1998, est d'origine mélanésienne; les six îles les plus importantes, Espíritu Santo, Vaté Éfaté (1 100 km²), Mallicolo Malekula (2 053 km²), Tanna (1 628 km²), Pentecôte et Maéwo, regroupent plus de 80 % des habitants Ni-Vanuatus. Les deux seules villes sont Vila, la capitale, sur l'île Vaté, qui concentre 10 % de la population totale de l'archipel 1994, et Santo, sur Espiritu Santo. Le littoral est plus peuplé que l'intérieur. La densité générale est faible: 13,5 hab./km² estimation 1998, bien que l'accroissement ait un taux élevé (2,9 %) estimation 1997. Les Mélanésiens constituent 97,7 % de la population 1995. On compte 1,1 % d'Européens 1995, des Polynésiens venus d'autres archipels et des Asiatiques.

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    81,7 % des Ni-Vanuatus sont ruraux et n'ont que peu de rapports avec l'économie monétaire; ils vivent surtout de l'agricultureagriculture (manioc, taros, ignames, bananesbananes) et de la pêchepêche. Le pays exporte du coprah, du poissonpoisson surgelé et de la viande bovine. Vanuatu exporte également de faibles quantités de manganèse et de cacaocacao. L'Australie est le principal fournisseur (38,7 %). La valeur des exportations, qui se font vers l'Union européenne (32 %) et le Japon (29 %), ne couvrent pas le tiers de celle des importations. En 1993, le tourisme a rapporté 30 millions de dollars.

    Vanuatu a trois langues officielles: l'anglais (parlé par 60 % de la population), le français (40 %) et le bichlamar, un pidgin anglais servant de lingua franca entre les différentes langues mélanésiennes parlées sur chacune des îles. Les fidèles des différentes Églises protestantes (58 %) sont plus nombreux que les catholiques (15,2 %) et que les adeptes des religions traditionnelles (7,5 %) 1995.

    L'Assemblée (46 représentants, élus pour 4 ans), les chefs locaux et les chefs des Églises élisent, pour 5 ans, le président de la République, qui nomme le Premier ministre.