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    En effet, le contexte historique des précédents passages de VénusVénus (notamment au XVIIIe siècle) intéresse hautement les professeurs d'histoire : il leur permettrait d'établir un lien entre leur discipline et la science, en exploitant par exemple les rapports entre astronomie et navigation (deux sciences sœurs) : ceci les conduirait naturellement à évoquer l'exploitation coloniale, la fabrication des horloges pour la recherche de la longitudelongitude, l'établissement des cartes géographiques par l'Observatoire de Paris, les grands voyages d'exploration du monde (Cook, Bougainville etc.), les guerres en Europe ...

    L'idéal serait que ces observations du passage de Vénus en 2004 s'inspirent des recommandations de Halley, qu'elles associent des jeunes européens avec des jeunes de l'hémisphère sudhémisphère sud : les moyens modernes de communication rendent cela possible. Ces échanges devraient intéresser les professeurs de langues vivantes (des propositions concrètes d'exploitation pédagogique du passage par les professeurs de physique figurent dans Vénus devant le Soleil, voir bibliographie.)

    Conclusion :

    l'étude, l'observation et la mesure du passage de Vénus devant le Soleil, thème fédérateur de plusieurs disciplines scolaires, apporte à nos élèves des éléments culturels, tout en favorisant l'épanouissement des relations de sympathiesympathie et d'amitié entre le Nord et le Sud. Alors que les fanatismes menacent, proposons aux jeunes une fraternité autour du ciel des astronomesastronomes.

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    http://www.venus2004.org/