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    Premier bilan de Phoenix

    Premier bilan de Phoenix

    La sonde est désormais silencieuse : elle s'est tue en novembre 2008, cinq mois après son arrivée sur Mars alors qu'elle était conçue pour fonctionner seulement 90 jours en raison des rigueurs de l'hiverhiver martien (la sonde s'est posée à de hautes latitudeslatitudes).

    Le bilan scientifique de la mission est très positif. Tout d'abord PhoenixPhoenix a pu photographier et même ramasser à l'aide de son bras mécanique cette eau gelée que tout le monde espère trouver depuis si longtemps sur Mars.

    Autre découverte, assez inattendue, celle de perchlorate qui pourrait agir en tant que source d'énergie pour d'éventuels micro-organismesmicro-organismes. Ce perchlorate a une autre propriété intéressante : il permet de maintenir l'eau à l'état liquideétat liquide jusqu'à -70 °Celsius. Ceci expliquerait la présence éphémère de gouttelettes visibles sur les jambes d'atterrissage de Phoenix.

    Des plaques de glace sont visibles sur les pieds de Phoenix juste après son atterrissage sur Mars. Crédits : NASA / JPL

    Des plaques de glace sont visibles sur les pieds de Phoenix juste après son atterrissage sur Mars. Crédits : NASA / JPL

    L'hypothèse de la possibilité d'une vie martienne est donc relancée à nouveau : la courte mais fructueuse mission Phoenix ouvre la voie à de nouvelles perspectives qui s'offriront aux prochains robotsrobots équipés de nouveaux instruments de détection biologiques. Comme sur Terre où des formes de vie prospèrent dans des environnements hostiles pour l'homme, il est possible que le perchlorate martien offre une opportunité intéressante à une biologie qui nous est inconnue...