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    En conclusion

    En conclusion

    Nous possédons dès à présent les technologies et la plupart des connaissances nécessaires pour entreprendre cette grande aventure. Il nous reste à préciser nos données dans certains domaines, comme ceux de l'environnement martien (poussière, radiations) et des réactions de l'organisme à cet environnement, ce que nous aurons largement le temps de mener à bien pendant la phase de préparation du projet. Par contre, les exigences vont être portées à un niveau élevé. La réussite technique démontrée, jusqu'à présent en tout cas, par l'ensemble extrêmement complexe que constitue la Station SpatialeStation Spatiale peut nous mettre en confiance. Relever ce défi promet, au-delà des résultats de l'exploration scientifique et de l'ouverture de nouvelles perspectives à l'humanité, de faire faire un bond prodigieux aux domaines techniques concernés.

    Le moteur magnétoplasmique « VASIMR », proposé et développé par l'astronaute et physicien F. Chang-Diaz, est un des concepts les plus prometteurs pour permettre, un jour, des voyages deux fois plus rapides. Crédits : NASA

    Le moteur magnétoplasmique « VASIMR », proposé et développé par l'astronaute et physicien F. Chang-Diaz, est un des concepts les plus prometteurs pour permettre, un jour, des voyages deux fois plus rapides. Crédits : NASA

    Parmi ceux-ci, on l'a vu, celui du transport spatial va subir une forte pression du fait du souhait de réduire la durée du voyage. L'avenir est dans ce domaine prometteur. Grâce à la propulsion électrique, technologie où l'énergie est fournie au fluide propulsif non pas par une réaction chimiqueréaction chimique mais par l'intermédiaire de champs électriqueschamps électriques ou électromagnétiques, il est possible de réduire la consommation de propergolpropergol de 10 à 50 fois ! Mais pour pouvoir l'appliquer à un vaisseau martien, il reste à en multiplier la puissance par 10 000... Cela demandera beaucoup d'efforts, mais permettra un jour de diviser les trajets interplanétaires par deux, et la durée de la mission par quatre (7mois). Une perspective très encourageante.