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    Une commission d'enquête, formée ce vendredi 13 décembre, est chargée de le déterminer. Cependant, quelques constatations s'imposent.

    L'ESC-A, l'étage supérieur cryotechnique, n'est pas en cause. Au moment de la première défaillance, il était toujours inerte et ne devait être mis à feu que plusieurs minutes plus tard. Bien que les deux accélérateurs à carburant solide soient toujours en fonction au moment de la première anomalieanomalie, ils ne semblent pas impliqués puisque un problème au niveau du dispositif de refroidissement du Vulcain a bien été communiqué par la télémétrie.

    Des premières conclusions, il semble donc que ce nouveau Vulcain II soit directement en cause. Mais à quel niveau ? Une rupture du divergent (la jupe de la tuyère) qui déséquilibre la poussée du réacteur ? Un choc avec un corps étranger ? Un défaut de conception du Vulcain II ?

    Les premières données télémétriques reçues à H +96 sec indiquaient une défaillance dans le système de refroidissement. Mais celui-ci est complètement différent de celui du Vulcain I. Comme pour cette première version du moteur, il se base sur un prélèvement de gazgaz froids sous haute pressionpression en provenance du réservoir, qui sont injectés en flux laminairelaminaire à l'intérieur du divergent. Mais auparavant, ils sont utilisés pour animer les turbines des pompes à hydrogènehydrogène et à oxygèneoxygène. Or la turbopompeturbopompe à oxygène liquideliquide, une TPLox fabriquée chez Fiat Avio et dont la puissance a été accrue de 50% par l'utilisation d'une double turbine, a connu de nombreux problèmes de mise au point chez son constructeur. Il semble évident qu'un élément défectueux sur la trajectoire du liquide de refroidissementliquide de refroidissement est susceptible de compromettre l'ensemble du circuit, mais gardons-nous de toute conclusion hâtive et attendons le résultat de la commission d'enquête...