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    En 1986, année du grand retour de la comète de Halley, l'astronomeastronome britannique Malcom Hartley qui travaillait à l'observatoire anglo-australien de Siding Spring découvrit 103P/Hartley (Hartley 2), l'une des huit comètes à mettre à son actif. Il s'agit d'une comète périodique qui revient en moyenne tous les six ans.

    2010, dernier passage de la comète

    Son dernier passage à proximité de la Terre (18 millions de kilomètres) a eu lieu au cours de l'automneautomne 2010. Sous l'action du Soleil, la comète dégazait principalement du cyanogène qui lui donnait une belle couleur verte. Suivie par les astronomes tout au long du mois d'octobre, elle s'est révélée très active : alors que son noyau ne mesure pas plus de 2 kilomètres, sa comacoma (ou chevelure) atteignait 150.000 kilomètres, le diamètre de JupiterJupiter.

    Le 4 novembre Hartley 2 était survolée par une sonde à 700 kilomètres de distance. Il s'agissait d'Epoxi (pour Extrasolar Planet Observation and Deep ImpactDeep Impact Extended Investigation), une mission de réemploi de la sonde Deep Impact qui avait rencontré 5 ans plus tôt un autre astre chevelu, Tempel 1. Dès le mois de septembre Epoxi enregistra un sursaut inattendu, le taux de production de cyanogène étant brutalement multiplié par cinq avant de retrouver son niveau normal au bout d'une semaine. La sonde mesura également la période de rotationpériode de rotation de la comète de l'ordre de 18 heures.

    Les investigations de la mission Epoxi se poursuivirent jusqu'au survolsurvol du 4 novembre, permettant de photographier la surface de la comète et de mesurer la forte teneur des jets de gazgaz en dioxyde de carbonedioxyde de carbone, lequel entraîne avec lui les grains de poussière de la surface qu'on retrouve ensuite dans la chevelure et la queue de la comète

    Champ lexical : 103P/Hartley | hartley 2