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Sur les images renvoyées depuis quelques jours par la mission Solar Dynamics ObservatorySolar Dynamics Observatory (SDO), il apparaît une sorte d'immense trou à la surface du Soleil. Deux immenses trous, même, qui mesurent jusqu'à 800 000 kilomètres de long. Et orientés droit vers la Terre. Les astronomesastronomes appellent ce genre de structures, des trous coronaux.
Sur les images prises dans le domaine des ultravioletsultraviolets, un trou coronal apparaît sombre parce qu'il est plus froid que les régions voisines. C'est cette couleurcouleur qui lui vaut son nom. Parce que dans les faits, un trou coronal ne correspond pas réellement à un trou qui se serait creusé à la surface ou encore dans l'atmosphèreatmosphère de notre SoleilSoleil. Plutôt à une région dans laquelle le champ magnétique de notre ÉtoileÉtoile, au lieu de sortir puis de revenir vers elle, confinant les gazgaz chauds, s'échappe vers l'espace. Comme une fenêtrefenêtre ouverte qui laisserait filer à grande vitessevitesse les particules chargées qui forment le vent solairevent solaire.
Une chance d’observer des aurores boréales ?
Ces particules sont responsables des tempêtes géomagnétiques qui peuvent menacer nos systèmes électroniques ou nos réseaux électriques. Elles sont aussi à l'origine du spectacle des aurores boréales.
Selon les estimations des experts de la météorologiemétéorologie spatiale, toutefois, ces trous coronaux immenses sur la face visible de notre Soleil ne devraient pas déclencher d'importantes tempêtestempêtes solaires. Avec un peu de chance, juste assez pour intensifier les aurores boréalesaurores boréales qui traditionnellement ne sont visibles qu'aux hautes latitudeslatitudes. Profiterons-nous du spectacle depuis la France ce vendredi 31 janvier et/ou ce samedi 1er février 2025 ? La question est comme les champs magnétiqueschamps magnétiques d'un trou coronal : ouverte...