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    James-Webb, le plus grand et le plus sophistiqué des télescopestélescopes spatiaux que l'humanité ait jamais envoyé dans l'espace, est quasiment prêt. L'équipe, qui est sur les derniers réglages et ajustements de ce bijou de technologies, a assuré que les premières observations scientifiques vont bientôt commencer et qu'elles seront dévoilées « cet été », un peu plus de six mois après son lancement le jour de Noël 2021, conformément à ce qu'ils avaient prévu.

    La même partie du ciel observée par deux télescopes spatiaux sensibles à l'infrarouge moyen : Spitzer et, en 2022, James-Webb via son instrument Miri (7,7 microns). © Nasa, JPL-Caltech (Spitzer) ; Nasa, ESA, CSA, STScI (JWST)
    La même partie du ciel observée par deux télescopes spatiaux sensibles à l'infrarouge moyen : Spitzer et, en 2022, James-Webb via son instrument Miri (7,7 microns). © Nasa, JPL-Caltech (Spitzer) ; Nasa, ESA, CSA, STScI (JWST)

    Pour nous faire patienter, l'animation ci-dessus nous montre l'étendue des capacités du JWST, très prometteuses, en comparaison avec la vision, beaucoup plus brouillée, de son illustre prédécesseur Spitzer, « le premier télescope spatialtélescope spatial à fournir des images haute résolutionrésolution de l'universunivers dans le proche et le moyen infrarougeinfrarouge » (ESAESA), aujourd'hui à la retraite.

    Voir aussi

    Une simulation prédit ce que pourra voir le télescope spatial Webb du premier milliard d'années de l'Univers

    Il n'y a pas photo : le James-Webb surpasse largement la génération précédente, nous offrant des détails sans précédent -- dans les mêmes longueurs d'ondelongueurs d'onde -- du même morceau de ciel, en l'occurrence au sein de la galaxie nainegalaxie naine voisine du Grand Nuage de Magellan. De tâches grossières, les étoilesétoiles sont devenues ici des formes plus ponctuelles et nettes, et l'instrument MiriMiri (lire l'article plus bas) dévoilant cette fois les filaments de gazgaz qui tissent la nébuleusenébuleuse où sont forgés ces astresastres. Vivement cet été !


    James-Webb : l’instrument Miri a atteint sa température idéale

    Article de Léa FournassonLéa Fournasson publié le 17 avril 2022

    Lancé le 25 décembre 2021, le télescope spatial James-Webb a atteint sa destination finale un mois plus tard, le point de Lagrange L2, depuis le 24 janvier 2022. Depuis, il ne cesse d'effectuer des mises à jour afin de préparer ses futures recherches : calibragecalibrage de divers instruments comme NIRCamNIRCam et NIRSpecNIRSpec, alignement des différents segments de son miroir principal, et aujourd'hui la mise en température de fonctionnement de Miri, son instrument à infrarouge moyen.

    L'instrument MIRI vu en 3D. © Nasa, Goddard Space Flight Center Scientific Visualization Studio

    Maintenant, c'est au tour de Miri, son instrument qui opérera dans l’infrarouge moyen, d'être en état de fonctionnement. Développé conjointement par la NasaNasa et l'ESA, il nécessite une température de seulement 7 K, soit l'équivalent de -266 °C ! Un refroidissement qui permet d'éliminer le bruit infrarouge ambiant, provenant des objets « chauds » et proches, et ne détecter ainsi que les astres lointains. La basse température permet aussi d'éliminer le courant d'obscurité, le courant électriquecourant électrique créé par la vibrationvibration des atomesatomes dans les détecteurs eux-mêmes. Reste ensuite à prendre des images d'étoiles et d'autres objets connus qui peuvent être utilisés pour l'étalonnage afin de vérifier le bon fonctionnement de l'instrument.

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