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    Il existe aujourd'hui toute une panoplie de moyens techniques pour protéger des produits ou des documents de la contrefaçon : hologrammeshologrammes, filigranes iridescents, encre thermosensible, microtextes ou même marqueurs chimiques. Dès le XVIe siècle, les Anglais ont pourtant utilisé une méthode ultra-simple pour assurer l’authenticité des actes, comme les documents juridiques concernant la propriété : le parchemin à base de peau de mouton.

    Des chercheurs des universités d'Exeter, York et Cambridge ont analysé 645 échantillons provenant de 477 actes de propriété et ont constaté que 622 d'entre eux contenaient des protéinesprotéines caractéristiques de mouton. Ils ont cherché à savoir pourquoi cet animal était si prisé pour les parchemins à vocation légale.

    Une explication est que les moutons étaient plus nombreux que les chèvres ou les veaux en Grande-Bretagne ; leur peau était donc moins chère. Mais la vraie raison serait que ce matériaumatériau rend plus difficile les modifications frauduleuses, explique Sean Doherty, le principal auteur de l'étude parue dans Heritage Science. « L'élimination de la graisse pendant le processus de fabrication du parchemin rend les couches à l'intérieur des peaux de mouton plus faciles à séparer que celles des autres animaux. Pour apporter des modifications après la signature, le texte original devrait être gratté, ce qui entraîne la séparationséparation des couches et laisse une marque visible sur le document », détaille le chercheur. Aujourd'hui, le mouton a heureusement été remplacé par le notairenotaire pour garantir nos actes de propriété.

     

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