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    Au cours de sa révolution d'un an autour du SoleilSoleil, la Terre a sa route qui coupe plusieurs fois celle de comètes et d'astéroïdes passés par là. Les débris que les premières laissent derrière elles créent ce que les astronomesastronomes appellent des essaims météoritiquesessaims météoritiques, ou pluies d'étoiles filantesétoiles filantes, quand notre Planète les traverse.

    Le courant des Lyrides coupe l'orbite de la Terre autour du Soleil. © meteorshowers.org
    Le courant des Lyrides coupe l'orbite de la Terre autour du Soleil. © meteorshowers.org

    L'une des plus importantes averses d'étoiles filantes de l'année est celle dite des LyridesLyrides. Cela commence autour du 15 avril et son activité culmine vers le 22 avril, avant de se tarir à la fin du mois. Alimentée par les différents passages dans le passé de la comètecomète Thatcher -- C/1861 G1 (Thatcher) --, elle arrose à cette période notre atmosphèreatmosphère de ses minuscules poussières lancées à une moyenne de 48 km/h.

    Au cours de la nuit du 21 au 22 avril, il faudra composer avec une lune gibbeuselune gibbeuse décroissante (pleine à 70 %), donc avec une luminositéluminosité suffisamment importante pour gêner l'observation des météores les plus faibles. Le taux moyen des Lyrides visibles par heure à son maximum est de 20. La nuit précédente et la suivante peuvent être aussi faste que celle, annoncée, du pic d'activité.

    Image composite des Lyrides, l'une des plus anciennes pluies d'étoiles filantes observée. © Yuri Beletsky
    Image composite des Lyrides, l'une des plus anciennes pluies d'étoiles filantes observée. © Yuri Beletsky

    Pour les observer, il vaut mieux comme toujours vous tourner vers la constellationconstellation du radiantradiant qui a donné son nom à l'essaim, en l'occurrence ici la Lyre, et patienter qu'elle soit au plus haut dans le ciel, soit plutôt en fin de nuit. Signalons que vous n'aurez rien perdu à vous lever plus tôt que d'habitude, car à ce moment de la nuit, une heure environ avant les premiers rayons du Soleil, un magnifique alignement de quatre planètes se dresse à l'est. Un spectacle à ne pas manquer, surtout dans les meilleures conditions possibles, à des dizaines de kilomètres de la pollution lumineusepollution lumineuse.


    L'essaim météoritiques des Lyrides en 2021

    Article de Xavier DemeersmanXavier Demeersman publié le 22 avril 2021

    C'est cette nuit que la pluie d'étoiles filantes des Lyrides devrait atteindre son optimum. Malheureusement, la Lune gibbeuse qui brille au sein du LionLion ce soir et jusqu'à 4 h 30 du matin, gênera par son éclat l'observation des météores les plus chétifs.

    Nonobstant la présence de ce phare dans la nuit, il convient comme toujours pour l'astronomie de prendre le large des agglomérations urbaines pour rejoindre la campagne, le plus loin possible de la nuisible pollution lumineuse (nuisible et pour l'astronomie et pour la biodiversitébiodiversité) afin de profiter au maximum du spectacle céleste (plein de choses à voir hormis les Lyrides) et d'attraper du regard les flèches étincelantes des Lyrides.

    Le radiant des Lyrides se situe entre le genou de la constellation d'Hercule (surnommé l'Agenouillé d'ailleurs) et Véga, l'étoile la plus brillante de la Lyre. © IMO.net
    Le radiant des Lyrides se situe entre le genou de la constellation d'Hercule (surnommé l'Agenouillé d'ailleurs) et Véga, l'étoile la plus brillante de la Lyre. © IMO.net

    Rappelons que leur nom vient de la constellation de la Lyre, laquelle ne prend vraiment de la hauteur qu'en milieu de nuit en ce moment. C'est au sein d'elle, plus exactement entre la brillante Véga les côtes d'Hercule que se situe le radient. C'est principalement là, dans cette direction, qu'il faut regarder.

    L'essaim météoritique est alimenté par les petits grains de poussière arrachés à la comète Thatcher lors de chacun de ses passages dans les parages de la Terre -- le dernier était en 1861, l'année de sa découverte. Ils sont une vingtaine par heure à s'abattre sur la haute atmosphère terrestre, et à créer le spectacle de l'une des plus belles pluies d'étoiles filantes de l'année.


    Les Lyrides en 2020

    Article de Nathalie Meyer publié le 21 avril 2020

    Il se dit que les Lyrides font partie des plus belles pluies d’étoiles filantes de l'année. Et depuis le 16 avril, la Terre traverse de nouveau le courant de poussière laissé par la comète C/1861 G1 Thacher. Selon l'IMO, l'International Meteor Organization, le pic d'activité est à attendre dans la nuit du 21 au 22 avril. Le taux horaire est d'une vingtaine d'étoiles filantes par heure.

    Le courant de l'essaim météoritique des Lyrides, coupant l'orbite de la Terre. © IMO.net
    Le courant de l'essaim météoritique des Lyrides, coupant l'orbite de la Terre. © IMO.net

    Pour bien les observer, il est comme toujours vivement conseillé de s'éloigner de la pollution lumineuse des villes. Mais en situation de confinement, on pourra compter au moins sur l'absence de la Lune -- ce sera la nouvelle lunenouvelle lune demain -- pour obscurcir le ciel. Et attendre le milieu de la nuit -- jusqu'à l'aubeaube --, que la constellation de la Lyre -- et son étoile la plus brillante, VegaVega -- soit suffisamment haute dans notre ciel.

    Pour capter les Lyrides les plus lumineuses et les plus longues, il est conseillé de porter son regard un peu plus loin de leur radiant, vers la constellation d'Hercule voire du Bouvier. Observez aussi le ciel pendant au moins une heure. Car l'activité n'est pas égale dans le temps. En ne regardant le ciel que quelques minutes, vous pourriez bien avoir la malchance de tomber sur un creux et de n'observer aucune étoile filante.

    Enfin, notez que les prévisions météo sont, cette fois, plus favorables à une observation dans le nord du pays que sur la moitié sud.


    Ne manquez pas la pluie d'étoiles filantes des Lyrides les 21-22 avril

    Chaque année, entre le 16 et le 25 avril, notre Terre traverse l'essaim météoritique des Lyrides. On le doit à la comète C/1861 G1 Thatcher qui fait une incursion dans le Système solaireSystème solaire interne tous les 415 ans. Et c'est la première belle occasion du printemps d'assister à une pluie d'étoiles filantes.

    Le clou du spectacle est prévu pour la nuit du 21 au 22 avril. Un peu avant l'aube, sur un site de préférence épargné par la pollution lumineuse -- cette année, pas de souci concernant la Lune qui sera peu présente à ce moment-là --, il faudra regarder en direction de l'étoile Vega et de la constellation de la Lyre.

    Il devrait être possible d'observer entre 10 et 20 météores par heure. De quoi enchanter un peu ces périodes difficiles de confinement !


    Ne manquez pas le maximum de la pluie d'étoiles filantes des Lyrides ce week-end

    Article de Floriane Boyer paru le 20/04/2019

    L'essaim météoritique des Lyrides nous fait à nouveau la grâce de traverser notre ciel en cette seconde moitié d'avril. En activité depuis le 16 jusqu'au 25 du mois, la pluie d'étoiles filantes devrait cette année atteindre son maximum dans la nuit de dimanche à lundi (21 au 22 avril), d'après l'American Meteor Society, à raison de 10 à 20 météores par heure. Pour s'assurer de pouvoir faire un vœu, il est conseillé de guetter également leur venue la nuit précédant le pic d'activité, ainsi que la nuit suivante, sachant que le maximum a lieu d'habitude dans la nuit du 22 au 23 avril. La Lune risque cependant de gêner les observations, puisqu'elle sortira tout juste de sa phase pleine.

    Origine apparente (radiant) des étoiles filantes de l'essaim des Lyrides dans le ciel nocturne du 21 au 22 avril 2019. Le pic d'activité, attendu normalement dans la nuit du 22 au 23, pourrait survenir la veille. © <a title="Timeanddate.com" href="https://www.timeanddate.com/astronomy/meteor-shower/lyrids.html" target="_blank"><em>Timeanddate.com</em></a>
    Origine apparente (radiant) des étoiles filantes de l'essaim des Lyrides dans le ciel nocturne du 21 au 22 avril 2019. Le pic d'activité, attendu normalement dans la nuit du 22 au 23, pourrait survenir la veille. © Timeanddate.com

    Les météores de cet essaim semblent provenir d'un point à droite de la belle étoile bleue Vega, la plus brillante de la constellation de la Lyre, d'où leur nom. Ils correspondent en fait aux débris poussiéreux de la comète C/1861 G1, de son petit nom Thatcher, que la Terre croise tous les ans à la même période. Outre la magie de ce spectacle et les éventuels vœux, voici une autre bonne raison de ne pas manquer leur passage : c'est une des plus anciennes pluies d'étoiles filantes à laquelle nous pouvons assister de nos jours. La plus lointaine observation connue remonte à 2.700 ans.

     

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